@Sali Algerie
Bonjour,
Et merci de vos commentaires.
Ce qui m’inquiète, en effet, est que ce genre d’applications constitue une intrusion dans le domaine « physique » de notre vie réelle, au même titre que la reconnaissance faciale par exemple. Tant que la manipulation de données reste dans le domaine purement numérique et volontaire, à la limite, on peut se dire que chacun maîtrise la situation : on est libre des données que l’on met sur Facebook, sachant qu’on a toutes les chances qu’elles migrent ailleurs sans notre consentement.
Mais ce qui est très contrariant, je trouve, c’est ce « viol » de nos données personnelles, soit à travers l’obligation de les fournir par voie numérique à l’administration (par exemple données de revenus ou bancaires), alors que ces données peuvent être volées ou utilisées à d’autres fins (cf ciblage des contrôles fiscaux par exemple, qui utilise aussi une surveillance des réseaux sociaux, votée par l’Assemblée !) ; soit leur captation dans le monde physique, qui fait que même si vous n’utilisez pas les technologies numériques et un smartphone, vous serez tout de même « scanné » et intégré dans des bases de données où vous n’avez pas demandé à être.
Le principe du volontariat me semble un leurre afin d’obtenir l’adhésion des gens, nécessaire à l’expérimentation de ces technologies. Voyez par exemple l’expérimentation sur la reconnaissance faciale en temps réel sur images de vidéosurveillance, menée par le Secrétariat d’État au numérique, pour laquelle il a été proposé une participation volontaire durant la phase de test. OK, et après la phase de test ?