• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hervé Hum

sur La couleur de la peau ne définit pas une race, car cette notion n'existe pas


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 11 juin 2020 10:02

@zak5

affirmer, n’est pas démontrer.

L’humain fait partie du règne animal seulement en tant qu’espèce par rapport aux autres, la race étant une sous catégorisation à l’intérieur de chaque espèce, elle est propre à chaque espèce et on ne compare pas une race chevaline avec une race de chien, seulement l’espèce. Sauf si vous me prouvez que vous pouvez utiliser un chien (le monter par exemple) comme un cheval et inversement. Ici, ce n’est pas une logique gauchiste ou droitiste, mais causale. Vous pouvez vous référer à la théorie des ensembles entre autre.

Ensuite, le racisme dans son sens premier à tout à voir avec la notion d’une catégorisation d’une espèce et comme vous dites, le nier ne résoudra pas le problème. Ainsi,jouer sur la confusion des sens des mots est une manière de nier le racisme comme découlant d’une catégorisation de l’espèce , mais toujours comme vous le dites, cela ne fait que rendre plus difficile la compréhension et attiser la violence. Cela vaut pour la notion de genre.

De là, réduire une personne à l’état d’esclave n’a rien à voir avec la racisme et pour en avoir la preuve, suffit de connaître un peu l’histoire, c’est à dire, qu’une personne pouvait passer d’un statut social élevé à celui d’esclave et ce, soit en raison de la guerre (prise de guerre), soit en raison d’une dette non payé (notamment dans la Grèce antique) soit encore, parce que vendu par ses parents ou son « roi » comme monnaie d’échange. L’esclavage porte donc sur le statut social et non sur la race. Statut social aussi pire que le racisme (et pouvant être confondu), puisque cela ramène l’esclave au statut d’animal domestique pouvant être vendu ou prêté, mais pouvant évoluer du tout au tout, alors qu’un noir reste noir, sauf pour Michael Jackson ! Statut social qui d’ailleurs perdure sous une forme plus insidieuse.

La preuve en est que la catégorisation en race des animaux (surtout domestiques) porte sur leur utilité respective, en aucune manière dans une hiérarchisation discriminatoire. Ainsi, pour reprendre le commentaire de cadoudal, sa femme valorise la race des chihuahuas, alors que lui valorise celle des pitbulls. En fonction de leur utilité par rapport à eux. Sauf que, parlant de l’humain, il ne peut y avoir de discrimination sociale liée à la race que pour celui qui se considère d’une espèce supérieure et non d’une race supérieure,qui n’existe pas. C’est sur cette base que la colonisation s’est faites, en considérant les peuples amérindiens comme des animaux non humain qui n’avaient pas d’âmes, mais, dès lors où leur nature animale humaine a été reconnue, la discrimination ne reposait plus sur la race, mais sur le statut social. Maintenant, la confusion des mots où le mot racisme à servie comme théorie pour valider la discrimination sociale fondé sur la culture est si profondément ancré, que c’est comme le mot communiste, sa seule évocation met en oeuvre des réflexes pavloviens parfaitement conditionnés, comme pour les pauvres pitbulls de cadoudal conditionnés à êtres agressifs. Dans son sens moderne, le racisme porte donc bien sur la discrimination sociale, ethnique, certains parlant même de « racisme anti jeune », mais plus du tout sur la catégorisation de l’espèce humaine en race.

Voili, voilà, vous pouvez toujours considérer mon avis comme une noix, mais cela n’a pas de valeur argumentaire.

Aussi, si j’ai eut a courtoisie de vous répondre cette fois ci, ce sera la dernière fois.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès