C’est pourtant sur la croissance que repose le plan de Macron
qui prétend financer la dette qu’il a aggravée par le confinement non pas par l’impôt,
mais par le développement des entreprises, de la quantité de travail et la
relance de la consommation.
Albert Jacquard avait écrit en 206 dans « Mon utopie » :
"Sur une planète
dont les dimensions et les richesses sont finies, tout processus exponentiel ne
peut qu’être éphémère.
La croissance de la
consommation est en réalité l’équivalent d’une drogue ; la première dose crée
l’euphorie mais les suivantes mènent inévitablement à la catastrophe. Prétendre
résoudre un problème, par exemple le chômage, par la croissance, c’est s’enfoncer
délibérément dans une impasse."
Malheureusement, il n’a pas expliqué comment sortir de l’impasse,
car ce sont maintenant les victimes du système qui sont demandeurs de
consommation : vacances organisées, objets connectés, jeux vidéo et
loisirs. Pour casser le mouvement social issu de la révolution de couleur de
mais 68, De Gaulle avait alimenté les pompes à essence qu’il avait péalablement
fermées, et tout le monde est parti en vacances.