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Commentaire de Claudec

sur La bombe démographique, un péril majeur pour la planète


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Claude Courty Claudec 15 juin 2020 19:24

Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – les marchés du prénatal et du funéraire en attesteraient s’il en était besoin – et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent.

Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité, et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui est 6 fois celle des riches ? Jusqu’où irons-nous, alors qu’elle s’atrophie toujours plus, sous la pression de 220 000 êtres humains supplémentaires qui viennent s’ajouter quotidiennement à sa population et que son sommet s’éloignant ainsi incessamment de sa base ; les écarts de richesse entre ses occupants se creusant inéluctablement d’autant ?

Tant à des fins environnementales que sociétales et sociales, la forme d’écologie dont dépendent toutes les autres reste ignorée alors, qu’elle s’impose depuis trop longtemps : l’écologie dénataliste.

Outre les nombreux articles publiés ici-même depuis une dizaine d’années , voir au sujet de la surpopulation humaine : https://pyramidologiesociale.blogspot.com/


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