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La bombe démographique, un péril majeur pour la planète

 

Aujourd’hui, la question démographique reste la principale problématique de la situation écologique au niveau de la planète, alors qu’elle est encore un tabou chez de nombreux écologistes. C’est cependant la seule qui devrait compter, lorsque l’on évoque le climat ou la 6 eme extinction des espèces.

1960 – 2019 : très forte explosion de la bombe démographique

En 60 ans, la population mondiale a connu une croissance exceptionnelle. Le nombre d’habitants dans le monde, qui se situait autour de 3 milliards en 1960, a grimpé rapidement dans les trois décennies suivantes, pour franchir la barre des 5 milliards dès 1987... Et quelques 7,8 milliards d’habitants en 2019, avec la forte probabilité d’atteindre les 8 milliards en fin 2020.

Quelques rappels

Il nous a fallu 200 000 ans pour atteindre 1 milliard d’humains (1800 ans de notre ère). Puis à peine plus de 200 ans seulement pour arriver à 7,7 milliards. En 2009 nous étions 6,7 milliards, en 2019 (10 ans plus loin) nous sommes 7,7 milliards et sauf grave pandémie, accident nucléaire majeur ou télescopage avec un astéroïde, les 8 milliards seront atteints en 2020, soit une augmentation d’un milliard d’habitants en une décennies. Si ce rythme se poursuivait ainsi, en 2050 il y aurait 11 milliards d’habitants… Et 16 milliards en 2100 soit une augmentation de 10 milliards en un siècle. (6 milliards en 2000).. Si on y ajoute la perte annuelle moyenne de 100 000 km² de terres arables, qui correspond à l’étude de B. SUNDQUIST de l’institut du Minesota, étude un peu ancienne, mais toujours d’actualité et nullement contestée par les experts du climat. C’est, par exemple, la superficie totale de la France qui disparaît tous les 5 ans… Et en 40 ans, c’est presque la totalité de la superficie des 27 pays actuels de l’UE, plus la Grande Bretagne qui en sort…

Evolution annuelle moyenne de la population dans le monde entre 1960 et 2019

(Source : ONU (World Population Prospects 2019).

Pour le monde 1,6 %

L’Afrique 2,6 %

L’Amérique latine et caraïbes 1,8 %

L’Asie 1,7 %

l’Océanie 1,7 %

Amérique du Nord 1,0 %

Europe 0,4 %

Comme on peut le constater par ces données, on ne peut pas dire que les pays les plus impactant sur le plan écologique que sont l’Europe (UE + Russie et autres pays) et les USA aient eu une progression démographique sensible, bien qu’ils représentent 14,6 % de la population mondiale en 2019 (4,8 % pour les USA, 9,8 % pour l’Europe), quand en 1960, les USA représentaient 6,8 % et l’Europe 20 % de la population mondiale ( soit un total de 26,8%). Imaginons si cela avait été l’inverse. Sauf que la population Mondiale était de 3 milliards d’habitants en 1960 et 7,8 milliards en 2019. Ce qui signifie par exemple que pour l’ensemble de l’Europe cela faisait 20 % de la population mondiale de 3 milliards soit 600 millions d’habitants, quand en 2017 avec 9,8 % de 7,4 milliards cela représentait 725 millions, soit quand même une progression de 125 millions d’habitants.

La croissance démographique mondiale présente cependant d’importantes variations régionales.

Avec une une population qui a été quasiment multipliée par cinq, pour passer de 227 millions d’habitants en 1960 à plus d’un milliard en 2018, l’Afrique subsaharienne est la région qui a enregistré la plus forte croissance. Elle est suivie de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, dont la population a quadruplé, passant de 105 à 449 millions d’habitants.

Selon les projections, la population mondiale va continuer de croître et avoisiner les 10 / 11 milliards d’habitants en 2050. Tandis que l’accroissement de la population marquera nettement le pas dans le reste du monde, le nombre d’habitants en Afrique subsaharienne devrait plus que doubler d’ici à 2050, pour atteindre et dépasser les 2,2 milliards d’habitants (soit dix fois plus qu’en 1960). 

La part du continent Africain dans la population mondiale devrait donc augmenter, pour s’établir selon les projections à 23 / 25 % de la population mondiale en 2050, contre 7 % seulement en 1960 et 14 % en 2018. Près d’un habitant sur quatre vivra en Afrique subsaharienne en 2050, alors que cette proportion était de un sur 13 en 1960.

La situation démographique de l’Afrique subsaharienne s’explique en grande partie par la persistance de taux de fécondité plus élevés que dans le reste du monde. La fécondité moyenne s’établit actuellement à 4,8 enfants par femme, contre 3 enfants par femme à l’échelle mondiale, et elle devrait rester considérablement supérieure aux taux enregistrés ailleurs dans le monde dans les décennies qui viennent. 

Fécondité et mortalité sont fortement corrélées

Le nombre d’habitants dans le monde dépend du nombre de naissances et de décès dans les années précédentes. En outre, fécondité et mortalité sont fortement corrélées. Les femmes ont en général plus d'enfants quand le risque de les voir mourir prématurément est plus élevé et, a contrario, elles font moins d’enfants quand la mortalité infantile est plus faible. Toutes les régions du monde connaissent une baisse des taux de mortalité et de fécondité. En Afrique subsaharienne, cependant, ces taux sont plus élevés qu’ailleurs dans le monde. En outre, si on compare les résultats de cette région avec ceux de l’Asie du Sud, on observe que, pour un niveau de mortalité infantile équivalent, le taux de fécondité est plus élevé en Afrique subsaharienne. 

Selon le Groupe inter organisations de Nations Unies pour estimation de la mortalité juvénile (IGME) Avec moins de 1,1 enfant par femme en République de Corée à plus de 7,1 au Niger, les taux de fécondité varient fortement d’un pays à l’autre. Il en est de même des taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans, qui vont de 2,1 décès pour 1 000 naissances vivantes en Islande à 127 p. 1 000 en Somalie.

Croissance démographique et fléau de la malnutrition en Afrique subsaharienne

Selon les estimations, aujourd’hui dans 10 pays de l’Afrique subsaharienne, on a plus de 236 millions de personnes sous-alimentées.

Outre la croissance démographique, cette situation s’explique en grande partie également par l’impact des violences, des conflits et des conditions climatiques défavorables. Mais cela ne risque pas de régresser à terme car au moins 5 millions d’enfants de plus y sont menacés de malnutrition.

Par sa croissance démographique à laquelle combine divers facteurs, dont la pauvreté, les maladies infectieuses, le manque d’installations sanitaires, de mauvaises habitudes alimentaires, des carences en micronutriments … Il faut noter que ces enfants qui ont souffert de malnutrition chronique peuvent conserver des séquelles à vie dont des retards de croissance et le développement de maladies chroniques.

Une autre tendance observée par l’étude de la FAO concerne la prévalence de l’anémie chez les femmes en âge de procréer. Celle-ci a progressivement augmenté, passant de 30,3% en 2012 à 32,8% en 2016. L’anémie a des conséquences importantes sur la santé et le développement des femmes et de leurs enfants. Ces femmes donnent naissance à des bébés prématurés ou de petit poids qui souffrent alors d’infections à répétition dues à leur système immunitaire affaibli et qui plus tard, s’ils survivent auront des troubles de l’apprentissage et du développement. Aggravant ainsi la situation des populations de ces pays. Ont peut comprendre que pour sortir des perspectives de cet enfer des masses de migrants de l’Afrique subsaharienne choisissent de fuir vers l’Europe au risque de faire de la Méditerranée un immense cercueil

Mais au-delà de la question de l’Afrique subsaharienne, il y a les impacts de la croissance démographique sur l’environnement et le climat à cause d’un certain mode de production alimentaire

Aujourd’hui, si un Africain subsaharien exerce un impact sur l’environnement environ 15 fois inférieur à celui d’un Européen ou d’un Américain, sans compter les Asiatiques, mais si sa population augmentait avec un accroissement des biens de consommation correspondant, ce qui serait légitime cela aggraverait globalement les impacts sur le climat et l’environnement du à une explosion démographique sans précédent des méthodes de productions alimentaires qui ont des conséquences importantes pour l’environnement, on peut citer notamment :

Engrais et pesticides épandus dans les champs modifient la composition du sol et perturbent la vie de la faune. On observe une diminution du nombre d’insectes dans le sol. Ils sont pourtant essentiels pour maintenir une bonne aération du sol et très utiles pour apporter de la matière organique afin de rendre le sol fertile. L’épandage d’engrais dans les champs entraîne aussi une pollution de l’air par les particules.

Consommation d’énergie des tracteurs, des serres chauffées, des bâtiments d’élevage qui émettent des gaz à effet de serre.

Digestion des ruminants produit du méthane, puissant gaz à effet de serre.

Effluents d’élevage, très concentrés en matière organique, engendrant une pollution des sols aux nitrates s’ils ne sont pas gérés correctement.

Production d’aliments pour les animaux d’élevage qui nécessite de cultiver des surfaces agricoles importantes, avec les impacts associés. Une partie de ces aliments sont produits dans des zones soumises à la déforestation. Mais aussi d’immenses étendues fertiles qui servent à des productions pour des agrocarburants, ce qui est une aberration !...

Consommation d’eau pour l’irrigation des champs cultivés qui modifie l’équilibre des nappes phréatiques et de certains cours d’eau, et entre en concurrence avec d’autres usages à certaines périodes de l’année.

Déchets et pollutions agricoles, l'élevage est parmi l'une des plus importantes sources sectorielles de pollution de l'eau et de la terre

Les humains pratiquent l'agriculture depuis environ 10 000 ans, mais ce n'est que depuis une cinquantaine d'années que les techniques agricoles reposent sur l'emploi massif de fertilisants chimiques de synthèse et de pesticides. Les récoltes n'absorbent qu'entre un tiers et la moitié de l'azote ainsi utilisé. Le restant infiltre et pollue les sols et l'eau. La plupart de ces substances chimiques sont utilisées pour la monoculture intensive dédiée à l'alimentation animale : d'après la FAO, la moitié des récoltes de céréales et 90% de celles de soja sont destinées à nourrir les animaux d'élevage. Si à la place ces surfaces agricoles étaient consacrées à produire des végétaux destinés à l'alimentation humaine, avec des modes de production soutenables incluant la rotation des cultures, la quantité de substances chimiques polluantes nécessaires serait considérablement réduite.

Autres impacts des modes alimentaires

On estime en moyenne, 10kg de protéines végétales sont utilisées pour produire 1kg de protéines animales. En effet, pour obtenir de la viande, il faut d'abord nourrir un animal : par exemple, il faut 13kg de céréales et 30kg de foin pour produire 1kg de viande de boeuf. En conséquence, la production d'aliments d'origine animale nécessite en moyenne beaucoup plus de ressources que la production d'aliments végétaux. Ce gaspillage de ressources avec une population qui ne cesse de croître est lourd de conséquences pour la planète et contribue à renforcer l'insécurité alimentaire mondiale.

Nul ne peut nier que les pays riches restent actuellement les principaux responsables de l'insécurité alimentaire mondiale, étant les plus grands consommateurs de produits animaux. Si l'ensemble des pays riches réduisaient ne serait-ce que de 20% leur consommation de produits animaux, cela permettrait de compenser 4 ans de croissance démographique mondiale qu’il convient par ailleurs de stopper. Et les bénéfices pour la santé qui en résulteraient permettraient d'autre part de réduire considérablement les dépenses de santé de ces pays.

Autres effets de la croissance démographique et de son excès de de consommation de viandes dans les pays riches. En Amérique Centrale, 40% des forêts tropicales humides ont été détruites au cours des 40 dernières années, principalement pour laisser la place à des pâturages destinés au marché d'exportation, souvent à destination des hamburgers américains... La viande est trop chère pour les pauvres de ces pays exportateurs de viande de boeuf, alors que dans certains cas les pâturages ont chassé une agriculture traditionnelle hautement productive. Une aberration !

Quelques autres rappels lorsque l’on évoque la question démographique

Evoquer la question démographique c’est aussi avoir à l’esprit que nous avons une perte dans le monde de 275 km2 par jour de terres arables sous le béton et l'asphalte, du aux effets de l'urbanisation, des voies de circulation de circulation routières, ferroviaires à grande vitesse, aéroportuaires, en particulier dans les pays riches et émergents. Avec une démographie qui ne cesse de croître, accompagnée dans les pays riches par des mesures natalistes excessives,on peut imaginer l'impact écologique des plus désastreux !

Faut-il rappeler que le vivant est un monde d’interactions.

La moindre activité d’un organisme suppose toujours des échanges, de matière, d’énergie, d’informations, des mouvements, des comportements. Des interactions qui favorisent ou empêchent. Voilà peut-être ce qui caractérise l’écologue : c’est celui qui veut comprendre le monde des vivants et ses interactions.Vouloir comprendre le monde du vivant et la complexité des interactions de l’écosystème est une chose, adhérer à une pensée écologiste qui s’emploie davantage à questionner notre place dans ce monde et à développer par une interprétation la projection d’un cadre politique et sociétal de l’homme pour son maintien dans cet écosystème, qui peut prendre la forme d’un projet politique, est autre chose.

Par rapport à la notion d’espace, quelle surface actuelle habitable est estimée par habitant ?

La surface totale de la Terre est de 510 000 000 km2, forets, mer, désert compris. La surface des terres immergées est de 360 000 000 km2 (soit 70,7 %). Celle des terres émergées est de 149 000 000 km2 (soit 29,3 %). La surface des terres habitables(?) 134 000 000 km2 (soit 26,3%). La surface des forets tropicales est de 1,7 milliard d’hectares dont 800 millions au Brésil. Celle des des autres forets de 1,8 milliard d’hectares. Les surfaces inhabitables sont officiellement de 1,5 milliard d’hectares avec 7,7 milliards humains aujourd'hui et demain ?...

Sachant que la surface totale de la terre est de 510 millions de km2, soit 51 milliards d'hectares / 7,7 milliards d'habitants cela fait environ 7,4 hectares par humain, de terre, de mer et de désert. 29% de terre émergée (pour le moment, avant la fonte des glaces !) donc, 149 millions de km² désert compris = 14, 9 milliards d’hectares / 7,7 milliards humains = 2,2 hectares par humain de terre et de désert.

134 millions de km² sont déclarés habitables, ce qui signifie que les forets semblent être considérées comme des zones fertiles et habitables. (1,5 milliards d'hectares seraient inhabitables et l’on dénombre 2,73 milliards d’hectares de quasi-déserts).

Si l’on ôte les 2,73 milliards d’hectares des quasi-déserts aux surfaces émergées de la planète on obtient : 12,17 milliards d’hectares / 7,7 milliards d’humains = 1,75 hectare par humain de terre plus ou moins fertile, forets autres et forets tropicales comprises.

Sachant que l’effet de serre naturel remonte la température moyenne de la Planète, à chaque degré supplémentaire, les calottes glacières fondent, le niveau des mers monte et la surface habitable par habitant diminue.

Selon ces données, déjà, aujourd’hui, c’est 1,75 hectare par humain sans rien de prévu pour toutes les autres espèces terrestres : éléphants, rhinocéros, grands félins, chevaux, moutons petits mammifères divers ... donc, il y a réellement bien moins de 1,75 hectare par humain si l’on réserve de la place aux animaux..

Avec une perte de 275 km2 par jour de terres arables sous le béton et l'asphalte, du aux effets de l'urbanisation, des voies de circulation de circulation routières, ferroviaires à grande vitesse, aéroportuaires, en particulier dans les pays riches et émergents, et une population qui explose, on peut imaginer l'impact écologique !

Si on y ajoute l’usage de la voiture qui ne cesse d’augmenter. La compétition pour les ventes mondiales de véhicules s’intensifie dans un secteur qui se transforme rapidement. Les ventes mondiales de véhicules neuf a dépassé la barre des 100 millions d’unité en 2019, elle était de 95,8 millions en 2017 et 98,2 millions de 2018, avec deux pays en tête : la Chine, premier marché de par sa taille, et l’Inde, premier marché de croissance. En moyenne une voiture rejette 2 tonnes de CO2 par an, ce qui signifie que la voiture reste encore aujourd’hui la principale source d’émissions de CO2 des Français. Elle devance largement l’usage de l’avion (en moyenne 480 kg de CO2 par an et par personne) mais on ne peut pas comparer les usages au quotidien. Il faut prendre acte que la croissance des ventes de véhicules neufs, même s’il y a de gros écarts entre les régions riches et pauvres du monde n’est pas indissociable de la croissance démographique.

Pour conclure

La démographie, contrairement à ce qu’affirme Pierre Rabhi n’est pas une imposture, et celle de l’équité, autrement dit de la répartition des ressources ne peut être la réponse magique aux problèmes posés ( https://www.la-croix.com/Journal/Largument-demographique-imposture-2017-11-15-1100892009 ). Mais, n‘en déplaise à Mr. Rabhi et aux anti-malthusiens, la question démographique est bien l’un des enjeux majeurs de notre siècle, si l’espèce humaine y survit. Refuser cette réalité c’est aujourd’hui se rendre complice des futurs génocides de demain qui ne manqueront pas.

 

Documents joints à cet article

La bombe démographique, un péril majeur pour la planète La bombe démographique, un péril majeur pour la planète

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42 réactions à cet article    


  • njama njama 15 juin 2020 10:30

    Logiquement la population europénne va baisser, la génération baby-boomers est proche du terminus tout le monde descend...

    On peut sûrement extrapoler à d’autres pays qui sont d’ailleurs très loin d’être surpeuplés


    https://www.vie-publique.fr/sites/default/files/2019-09/EUROPE_Taux_fecondite.jpg


    • Croa Croa 21 juin 2020 16:33

      À njama,
      Si hélas la surpopulation est générale. Mais tu as raison sur la tendance, ça va s’améliorer, trop lentement certes !


    • Pimpin 15 juin 2020 10:35

      Et c’est sans doute pour cela qu’on nous balance un virus bricolé en Chine tout en interdisant aux médecins de prescrire les médicaments efficaces ! Pour tenter de diminuer la population ?


      • Désintox Désintox 16 juin 2020 00:03

        @Pimpin

        Non, non !

        Pas en Chine !

        J’avoue : c’est moi qui l’ai fait dans mon garage.


      • Pimpin 16 juin 2020 11:43

        @Désintox
        Et à part l’ironie qui n’est pas une réponse, vous avez des arguments ?


      • rhea 1481971 15 juin 2020 12:30

        Faites le champ morphogénétique de l’ère nucléaire et vous comprendrez

        pourquoi la courbe de la population mondiale devient une exponentielle

        à partir de 1845. Nous sommes partiellement piloté par le futur.


        • ticotico ticotico 15 juin 2020 13:28

          Sur cette problématique centrale l’analyse de Monique Pinçon charlot...

          Si vous voulez attaquer direct le vif du sujet, ça commence à 4.30

          Pas réjouissant, mais assez réaliste.


          • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 15 juin 2020 13:42

            Salut, je lis : Mais, n‘en déplaise à Mr. Rabhi et aux anti-malthusiens, la question démographique est bien l’un des enjeux majeurs de notre siècle, si l’espèce humaine y survit. Refuser cette réalité c’est aujourd’hui se rendre complice des futurs génocides de demain qui ne manqueront pas.

            Un des enjeux peut être majeur est en fait la dégénérescence de nos cerveaux, enfin psyché entamé il y a des milliers d’années.....même si il reste 10 humains il seront fous et tarés de toutes façons..en clair : faut éliminer !!! bien sur l’auteur ne se met pas dans ce lot...de même qu Attila non plus..à 65 ans faut éliminer etc il en a 73 je crois...

            avant : et celle de l’équité, autrement dit de la répartition des ressources ne peut être la réponse magique aux problèmes posés

            c’est beau comme du Milton Friedman..pas de partage..interdit par Mr Martin...sans remettre cela en cause on ne s’en sortira pas et vous non plus..

            J’aurais tendance à dire , rassurez vous bientôt vous êtes morts et ne verrez pas toute cette misère..

            ah l’écologie...Greta tunes berg...$$$$$...au mieux c’est d’un chiant...

            respect et robustesse, c’est con comme phrase..ça fait bien dans le tableau


            • Agapit Agapit 15 juin 2020 13:50

              Puisqu’on est en crise épidémiologique, posons nous la question suivante : Pourquoi fabriquer des vaccins contre des maladies qui auparavant maintenaient un équilibre tout en préservant les plus résistants. Je n’ai jamais été vacciné et j’ai eu ces maladies contre lesquelles on vaccine les enfants depuis quelques décennies. Peut être que l’élite avait besoin de plus d’esclaves pour ériger des grattes ciel, construire plus de machines, surtout de guerre et avoir plus de chair à canon. Maintenant on raconte que Bill Gates cherche à vacciner le monde entier avec un vaccin qui contient des particules qui peuvent être activées par onde électromagnétique et provoquer soit une maladie soit la mort. Ce n’est pas de la science fiction, cela existe déjà depuis au moins dix ans sinon plus. Le problème n’est pas démographique, car sur terre il y a beaucoup de place pour plusieurs autres milliards. Le problème réside dans le partage des ressources et des richesses. Il réside dans des systèmes religieux, politiques et économiques basés sur le rapport [maître – esclave] et non pas sur la coopération entre [dirigeant- citoyen], pour le bien du commun général. L’humanité observée de loin, ressemble à une pustule sur le corps terrestre. Le corps finira par se débarrasser cette pustule, il l’a fait plusieurs fois par le passé, aidé parfois par les chevelures des voyageurs interstellaires.


              • Sylv1 15 juin 2020 17:28

                @Agapit
                La Terre peut produire suffisamment pour tous et plus... et encore plus on arrête de jouer à la mondialisation destructrice des écosystèmes. Mais ça ce n’est pas la marche entamée.


              • Old Dan 15 juin 2020 15:06

                Soit une ressource a partager entre 20 consommateurs.

                Si on la partage entre seulement 10 personnes, que se passe-t-il ? La part de chacun est plus grosse... et la ressource est consommée quand même.

                Réduire la population ne fait que prolonger un p’tit peu plus longtemps le même système de consommation

                Moralité, n’est-ce pas le système qui est à changer, avant le nombre de consommateurs ?


                • Esprit Critique 15 juin 2020 17:04

                  C’est « Le péril » majeur et il est déjà bien trop engagé, Le deuxième l’islam et les sous-jacences qu’il inspire de « Minorité » Facisante : Ecolo, LGBT, Antiraciste, Vegan ....restent un danger permanent


                  • Sylv1 15 juin 2020 17:25

                    @Esprit Critique
                    Le péril majeur est effectivement la croyance dans tous ces « problèmes mondiaux » : démographie, réchauffement, minorités fascisantes (comme vous dîtes), le futur scénario des « extraterrestres » qui arrivent... Tout cela ont pour objectif de bousculer l’ordre naturel établi. Mais l’idée que le monde va s’effondrer est loin d’être nouvelle.


                  • ZenZoe ZenZoe 15 juin 2020 17:16

                    la question démographique reste la principale problématique de la situation écologique au niveau de la planète, alors qu’elle est encore un tabou chez de nombreux écologistes.

                    Ca n’a pas été toujours le cas. Jusque dans les années 70, les écolos prônaient un meilleur contrôle des naissances partout dans le monde. L’idée a été pulvérisée par la doxa consumériste et une société globalisée où un pays tire sa force dans le nombre de ses consommateurs potentiels.

                    Jusqu’à ce que les ressources manquent et qu’une guerre sans merci éclate, ce qui nous pend au nez. La nature se rebiffe toujours d’une manière ou d’une autre envers ceux qui pensent pouvoir la contourner.


                    • Sylv1 15 juin 2020 17:21

                      Malheureusement, non il faut tout inverser.

                      La question démographique est un faux problème, une croyance, comme tous les problèmes qui ont été énoncés par les mondialistes. Et je ne parle pas de toutes ces magouilles de CO2 qui sont d’une idiotie sans pareille. Bien sûr, pour cela, il faut comprendre où l’on veut nous emmener, ce que l’auteur ignore manifestement.


                      • mmbbb 15 juin 2020 19:39

                        @Sylv1 en lisant votre commentaire éclairé , il est vrai que nous avons un autre regard sur cette « croyance » démographique .
                        Le contribuable paie des impots pour que certains n aient aucun discernement c est consternant .
                        Si vous aviez une once d intelligence, si la France avait eu le même taux croissance demographique que l Egypte depuis les années 60 ; nous serions pres de 170 millions de francais 
                        Sur ce point l auteur a raison Deja l anthropologue C L STRAUSS constatait cette croissance demographique exponentiennelle , phénomène unique de l histoire de l humanite . Une exponentielle est une fonction mathématique et non une croyance au cas ou ne le saviez pas 
                        Quant a vivre les deux pieds dans la merde, je n ai jamais trouve que la pauvrete soit un ideal :


                      • V_Parlier V_Parlier 15 juin 2020 20:55

                        @mmbbb
                        Vous vous cassez beaucoup trop la tête sur ce sujet alors que tout le monde a constaté depuis bien longtemps que les peuples accédant à un niveau de confort assez élevé (donc grands consommateurs) tombent mécaniquement en déclin démographique. On l’a constaté partout (à commencer par l’Allemagne il y a déjà 40 ans). Donc toutes ces histoires nous invitant à faire disparaitre nos peuples ne sont que prétextes des remplacistes et autres gauchistes qui nous détestent.


                      • mmbbb 15 juin 2020 21:22

                        @V_Parlier non je constate c est tout Et je m en tape un peu Mais je prefere vivre dans un pays de 67 millions d habitants que de 170 millions Quel merdier serait ce pays ! C est deja le bouzzin ! Mais j ai encore un petit peu de sentiment et je pense que les generations futures auront quelques problemes a gerer ce différentiel de croissance demographique On le voit , l Europe est et sera plus encore une terre d accueil , mais avec des mouvements de populations qui dépasseront ce que l Europe a connu jadis C est une evidence .
                        mais je me répète , ce sont les enfants des bisounours qui devront cohabiter avec ces familles On peut saluer la concorde qui regne en France et la reussite du vouloir vivre ensemble tant prône par notre elite Il est vrai que nous sommes dans le syndrome de 1940 ; nous ne voulons pas voir c est ainsi. Jean Raspail , ayant été rappelé par le seigneur , avait ecrit son bouquin en 1973 le Camp des Saints , romain premonitoire Il fut vilipendé férocement et il ne pourrait plus ecrire un tel livre aujourd hui 
                        Moi je m en tape , je ne verrai pas cette transfiguration « sociétale » .
                        Point de basculement dans 25 ans donc demain .
                        Que je sache , quand j etais gamin , on n égorgeait pas en pleine rue ! 
                        Salutations 


                      • Claude Courty Claudec 15 juin 2020 19:24

                        Parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – les marchés du prénatal et du funéraire en attesteraient s’il en était besoin – et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société, mais aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.

                        Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent.

                        Comment nier cette évidence, dans son rapport avec le caractère incontournablement pyramidal de notre société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité, et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale dans laquelle les pauvres se multiplient structurellement à une cadence qui est 6 fois celle des riches ? Jusqu’où irons-nous, alors qu’elle s’atrophie toujours plus, sous la pression de 220 000 êtres humains supplémentaires qui viennent s’ajouter quotidiennement à sa population et que son sommet s’éloignant ainsi incessamment de sa base ; les écarts de richesse entre ses occupants se creusant inéluctablement d’autant ?

                        Tant à des fins environnementales que sociétales et sociales, la forme d’écologie dont dépendent toutes les autres reste ignorée alors, qu’elle s’impose depuis trop longtemps : l’écologie dénataliste.

                        Outre les nombreux articles publiés ici-même depuis une dizaine d’années , voir au sujet de la surpopulation humaine : https://pyramidologiesociale.blogspot.com/


                        • mmbbb 15 juin 2020 19:54

                          @Claude J avais fait une remarque a ce scientifique LAVAU qui ne voit que dans ces courbes , la problématique en court et qui s accentuera : Une conjugaison de plusieurs problemes : changement climatique quel que soit l origine anthropique ou naturel , croissance démographique, pollution systémique et effondrement des populations animales et vegetales dont le corollaire un bouleversement des ecosystemes .
                          Moi je m en tape un peu , je ne serai plus la ; Il est inutile de precher dans le desert ! Quoi qu il en soit , les gouvernements sont incapables de prendre des decisions communes et de creer par exemple un fond commun pour la preservation des ecosytemes ou de legiferer afin de proteger les mers et d eviter que celles ci deviennent des depotoirs ; Il me semble que c est beaucoup moins compliquer que d envoyer une sonde sur mars ! 


                        • JC_Lavau JC_Lavau 15 juin 2020 20:58

                          @mmbbb. Les refroidissements climatiques et les glaciations sont un sacré putain de problème depuis qu’il y a des humains en Europe, et même bien avant, en ce Quaternaire où il y a des glaciations.


                        • mmbbb 15 juin 2020 21:53

                          @JC_Lavau Quand le glacier entre l Italie et l Autriche , par son mouvement naturel fit decouvrir la momie des glaces ou Otzi en 1991, a sa naissance , il y a pres de 5000 ans , combien y a avait t il d humains sur terre ?
                          Quelques millions ! 
                           Il est aussi reconnu , que les glaciers des Alpes etaient plus volumineux puisque Ozti fut conserve pendant une tres longue periode Il y a eu des variations qui en doute l historien Le Roy Ladurie l a demontre .
                          Il y a tant de travaux scientifiques a ce sujet 
                          Je ne t apprends rien 
                          A ces epoques , jadis , les migrations d humains etaient possibles c est ce qui s est passe , on nous le redit avec les scandinaves qui se sont installés en Normandie Quelques milliers au plus.
                          Comme les Burgondes les Allains les Goth et plus recemment les Portugais Italiens Polonais 
                          Mais ce fut dans un autre contexte historique 
                          Alors qu aujourd hui l immigration clandestine en France est de 80 000 entre 100 000 chaque année..

                          C est pres de deux fois la Ville de Caluire chaque année , par ailleurs ce n est qu une estimation ! 

                          Un rapport d un journal d extreme droite

                          https://www.senat.fr/rap/r05-300-1/r05-300-1_mono.html#toc70

                          Ce n est plus le meme ordre de grandeur et la problematique de cette migration est différente 

                          D ailleurs il est étonnant que ces senateurs n aient pas ete attaques en justice tant ils vont a l encontre de la doxa 

                          Voir les travaux de la démographe Michelle Tribalat Elle eut l honnêteté de se raviser sur ses prises de positions anterieures .

                          il s agit moins d un probleme de climat que du mouvement d humains qui sera sans aucune mesure avec les mouvements du passé .
                          Salutations distinguées


                        • xana 15 juin 2020 22:12

                          @Claudec
                          Vous avez raison, mais à quoi sert de raisonner avec des gens qui ne se préoccupent que de leur milieu immédiat et de leur bien-être matériel ?
                          Outre que la solution est loin d’être évidente et passera certainement par de la coercition. Chacun préférera envoyer ses enfants au précipice plutôt que d’abandonner son petit confort.
                          Personnellement je crois que l’humanité n’a PAS la capacité de se restreindre, et que donc elle en mourra nécessairement. Place aux suivants dans l’évolution ! La Terre a tout son temps...


                        • Désintox Désintox 16 juin 2020 00:09

                          @JC_Lavau

                          Zut ! Les glaciers arrivent à Lyon !

                          Et ils vont vite, les salauds !

                          Fuyez vite dans le midi !


                        • mmbbb 16 juin 2020 07:41

                          @Désintox s ils avancaient deja dans la vallee de Chamonix, ce serait une benediction pour les montagnards Je m etais fais traiter de cretin des alples par les liberaux de Contrepoints , j accepte ce compliment , ils pretendent que les temperatures sont a la baisse depuis 1990, mais en 2005 , la voie Bonatti des Drus s est effondree ; Un cretin ne peut pas comprendre ! 
                          En revanche aucun d eux m adonne une explication tangible !


                        • mmbbb 16 juin 2020 07:41

                          @Désintox s ils avancaient deja dans la vallee de Chamonix, ce serait une benediction pour les montagnards Je m etais fais traiter de cretin des alples par les liberaux de Contrepoints , j accepte ce compliment , ils pretendent que les temperatures sont a la baisse depuis 1990, mais en 2005 , la voie Bonatti des Drus s est effondree ; Un cretin ne peut pas comprendre ! 
                          En revanche aucun d eux m adonne une explication tangible !


                        • jocelyne 16 juin 2020 11:45

                          @Claudec
                          comme cela doit être frustrant de pouvoir exposer un supposé « problème » sans pouvoir avancer le début d’une solution.... ( ne me renvoyez pas sur votre blog qui ne contient pas de solutions non plus).


                        • Claude Courty Claudec 16 juin 2020 21:51

                          @jocelyne
                          Vous feriez pourtant bien d’y aller et d’en étudier sérieusement le contenu de ce blog, aussi imparfait qu’il soit. Vous y trouveriez de quoi sortir de vos idées toutes faites.
                          Quant à la solution, bien sûr que si elle existe et qu’il en est question ; elle s’appelle ÉCOLOGIE DÉNATALISTE, clé de toutes les autres formes d’écologie, quel qu’en soit le prix, dont notamment celui du vieillissement de la population, avec ses conséquences.
                          Pour ce qui est de la frustration, j’en ai passé l’âge depuis longtemps, avec celui des illusions. Me reste comme à bien d’autres, l’affliction devant tant de sottise


                        • Claude Courty Claudec 16 juin 2020 22:11

                          @xana
                          Mon intérêt pour la question remonte aux années 70/80 (Club de Rome), mais j’en suis comme vous, réduit à considérer que l’homme ne vaut décidément pas davantage que ce à quoi il est promis chaque jour un peu plus.

                          Une pointe de sérénité toutefois, pour l’observateur affligé à la pensée de ce qu’aurait pu vivre sa descendance : la planète qui l’abrite, pas plus que l’univers n’éprouveront le moindre frisson à la vue du spectacle qui s’annonce. 


                        • caillou14 rita 16 juin 2020 06:48

                          L’humanité est condamnée à brève échéance, un connard va appuyer sur le bouton rouge un de ces 4 !


                          • Captain Marlo Captain Marlo 16 juin 2020 09:08

                            Il existe une forte corrélation entre les services publics de santé & d’éducation, la contraception et la limitation des naissances. Mais cela suppose que cessent les magouilles pour endetter toujours davantage les pays pauvres.

                            Le livre de Perkins est très explicite, sinon la vidéo résume le bouquin. « Vidéo : Confessions d’un assassin financier ».

                            .

                            Les pays riches envoient des spécialistes en magouilles, présenter aux dirigeants des pays pauvres, des plans d’investissements miraculeux, qui doivent propulser l’économie de ces pays ... Ces plans sont foireux, mais il faut rembourser la dette quand même !

                            Quand ils ne peuvent pas rembourser, ils doivent privatiser leurs services publics, voter comme on leur dit aux Nations Unies, et/ou vendre à vil prix leurs ressources naturelles, qui étaient leur seule ressource budgétaire. S’ils refusent, arrivent « les liquidateurs », qui vont se débarrasser des dirigeants réticents...

                            Un accident d’avion est si vite arrivé... Voilà comment les pays riches « aident » les pays pauvres à développer l’éducation et les services de santé, indispensables pour développer la contraception.

                            •  

                            Pour la Françafrique, la rouerie des Gouvernements français est sans limite...Celui qui en parle le mieux, c’est François Xavier Vershave qui a écrit de nombreux livres sur la question. Un bon résumé dans le petit livre :

                            « De la Françafrique à la Mafiafrique », 2004, Tribord, 72 p. C’est du lourd et les Partis politiques français en prennent pour leur grade ! Aucun n’a jamais porté plainte, seuls quelques dirigeants africains lui ont fait un procès, qu’ils ont perdu.

                            • Les Télécommunications entre bien public et marchandise, collectif, 2005, Éditions Charles Léopold Mayer, 392 p. (ISBN 2-84377-111-0)
                            • La maison monde, 2005, Éditions Charles Léopold Mayer, 246 p. (ISBN 2-84377-089-0)
                            • Nord-Sud : de l’aide au contrat. Pour un développement équitable, 1991, Syros, 1991, 243 p.
                            • L’Aide publique au développement, avec Anne-Sophie Boisgallais, 1994, Syros, 150 p.
                            • Libres leçons de Braudel. Passerelles pour une société non excluante, 1994, Syros, 221 p.
                            • Complicité de génocide ? La politique de la France au Rwanda, 1994, La Découverte, 178 p.
                            • La Françafrique : Le plus long scandale de la République, 1998, Stock, 380 p.
                            • Noir silence, 2000, Les Arènes, 595 p.
                            • Noir procès : offense à chefs d’État, 2001, Les Arènes, 382 p.
                            • Noir Chirac, 2002, Les Arènes, 310 p.
                            • De la Françafrique à la Mafiafrique, 2004, Tribord, 72 p.
                            • Au mépris des peuples : Le néocolonialisme franco-africain, entretien avec Philippe Hauser, 2004, La Fabrique, 120 p.
                            • L’envers de la dette. Criminalité politique et économique au Congo-Brazza et en Angola, Dossier noir de la politique africaine de la France n° 16, 2001, Agone, 225 p.
                            • Les Pillards de la forêt. Exploitations criminelles en Afrique, Dossier noir de la politique africaine de la France n° 17, avec Arnaud Labrousse, 2002, Agone, 192 p.
                            • La Santé mondiale entre racket et bien public, collectif, 2004, éditions Charles Léopold Meyer, 346 p. (ISBN 2-84377-099-8)
                            • L’horreur qui nous prend au visage : L’État français et le génocide, Rapport de la Commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda, avec Laure Coret, 2005, Karthala, 586 p.
                            • Négrophobie, réponse aux « Négrologues », journalistes françafricains et autres falsificateurs de l’information, avec Odile Tobner et Boubacar Boris Diop, 2005, Les Arènes, 200 p.
                            • Billets d’Afrique et d’ailleurs, lettre mensuelle de Survie, éditoriaux de 137 numéros (Survie) .

                            François-Xavier Verschave coordonnait également la rédaction des Dossiers Noirs de la politique africaine de la France, publiés par Survie et Agir ici, aux éditions L’Harmattan puis Agone.


                            • HELIOS HELIOS 22 juin 2020 11:22

                              @Captain Marlo

                              ... faut arrêter les conneries...

                              Les pays « pauvres » ne sont pas pauvres d’humanité, mais seulement pauvres d’envies.
                              Ils ont envie d’un smartphone AVANT d’avoir l’eau au robinet et leurs dirigeants ont ENVIE des fastes du pouvoir avant d’organiser le developpement de leur pays...

                              Et, comme il est normal, les populations, surtout les plus competentes, veulent partir ailleurs parce que les images leur arrivent d’un monde tout rose dans les pays qui bossent et qui ont mis plus d’un millenaire pour arriver a ces niveaux !!!

                              Il est urgent d’arreter les fantasmes, accueillir quelques migrants, on est d’accord, les vagues qui arrivent sont DANGEREUSES et peuvent detruire ce millenaire de travail et d’abnegation, de souffrances et d’investissement que nous avons accepté.

                              On a pas le droit de laisser faire, même au nom de l’humanité, de la race ou de n’importe quoi, ce suicide societal et culturel aussi bien pour nous que pour les autres candidats... y compris au nom de la race humaine « unique ».... que se passera-t-il lorsque tous les humains seront strictement « café au lait » ?  les ecologistes regretteront-t-il la couleur des beaux noirs du Zaïre, les jolies blondes de l’Europe du nord ??? Regretteront-ils aussi bien le modèle de la femme à la maison impliquée totalement aux enfants que... celui de la dynamique et majoritairement urbaine femme cadre (ou pas) dans les entreprises ?

                              Il est par contre urgent de (re)mettre en place une politique de frontières dont le fonctionnement serait assumé et non pas combattu. La frontière n’est pas une l’expression d’un crime contre l’humanité, mais  un mecanisme de gestion et de sauvegarde qu’on ne peut pas nier, que ce soit economique, sanitaire, culturel, ecologique, humain... et applicable abec bienveillance mais incontournable !

                              Tchao... bonne semaine à tous...


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 juin 2020 09:25

                              Contrairement à l’opinion courante, faire un enfant est un acte égoïste et narcissique qui n’a rien à voir avec l’amour. Je crains qu’il n’y ai aucune solution. Ou alors, la nature jouera son rôle de ré-équilibrage. Personne ne voudra assumer la responsabilité d’un stérilisation forcée. Et plus l’être humain est immature, plus il fait d’enfants, comme pour compenser. 


                              • JC_Lavau JC_Lavau 22 juin 2020 14:32

                                @Mélusine ou la Robe de Saphir. Evidemment, si tu avais été féconde, tu aurais l’avis exactement contraire.


                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 16 juin 2020 09:47

                                « 1960 – 2019 : très forte explosion de la bombe démographique »

                                .

                                Cela fait des années que j’ai dénonce la surpopulation de la planète, mais les gens continuent à faire des enfants ne se rendent même pas compte que cela accroit nos problèmes environnementales, climatiques, etc. en baissent notre qualité de vie tout en détruisent la planète, nos forêts, détruisent la biodiversité, ....

                                .

                                La prolifération humaine est exponentielle ! Pour ceux qui sont nulle en mathématique je les invite de regarder le graphique suivant.

                                https://fr.wikipedia.org/wiki/Croissance_d%C3%A9mographique#/media/Fichier:Population_curve.svg

                                .


                                • JC_Lavau JC_Lavau 16 juin 2020 11:17

                                  @eau-du-robinet. Ah ! Ces salauds de pauvres qui consomment trop !
                                  Rassure toi : Bilou s’active à en stériliser un maximum, par des vaccins contre la conception.


                                • Traroth Traroth 17 juin 2020 10:38

                                  Un Étasunien consomme plus en une semaine qu’un Somalien consomme en une année. La démographie n’est vraiment pas le problème principal.


                                  • Croa Croa 21 juin 2020 16:56

                                    FAUX, la question démographique n’est pas la principale problématique de la situation écologique.

                                    C’est un paramètre important, certes, mais pas le principal. La planète peut allègrement nourrir 10 milliard d’individus mais pas au régime français et encore moins au régime États-Uniens ! Bien plus de 10 milliards au régime somalien.. Le bon régime étant le cubain. Le pic démographique (vers 2050 ou 2060) devrait être de 9,5 milliards d’êtres humains. Après ça devrait décroître.
                                    Le seul et véritable problème est celui du pillage des ressources.


                                    • HELIOS HELIOS 22 juin 2020 13:12

                                      @Croa

                                      .... la planète peut aussi nourrir 20 milliards, 30 milliards etc... quand nous vivrons de nouveaux dans les arbres et la savane, cul-nul pendant notre durée de vie de 30 ans la planete acceptera notre population de 50 milliards peut-être !

                                      Combien vaudra une vie humaine, dans ces conditions ?

                                      On a en face de nous le choix : ou vivre bien, comme une espèce dominante, civilisée et respecteuse d’elle-même en respectant la nature et l’homme et.... vivre comme des foumis... 

                                      A quand la limite de l’expression et de la pensée au nom de l’acceptation de la contrainte du nombre..... et au passage dont nous, occidentaux, ne sommes pas responsables ???

                                      Bloquons l’immigration avec sévérité et nous verrons combien de temps vont durer les taux de fertilité des femmes qui exportent leurs pontes dans les pays qui s’auto-limite et qui sont obligés d’accepter cette expansion....


                                    • uleskiserge uleskiserge 21 juin 2020 19:06

                                      Toujours la même rengaine d’auteurs qui ne connaissent pas les faits : 80% des ressources sont pillées, consommés, brûlées, gaspillées par les pays les plus développés : ceux qui font le moins d’enfants... 

                                      Le sur-développement qui est le nôtre s’est construit sur le dos du sous-développement des pays dont le taux de natalité est la plus élevée... car pas de dénatalité sans développement.

                                      Le problème qui semble être le vôtre se mord bêtement la queue. Vous ne prenez pas le problème par le bon bout : vous le prenez donc par la queue et non la tête.

                                      La solution c’est un développement équitable et la fin du pillage de l’Afrique... Pas de développement équitable sans une remise en cause de notre propre niveau de développement bien évidemment. 

                                      Allez, encore un effort vous y êtes presque. 

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