@eau-pression
sauf que si le « Nous sommes en guerre » (6 fois dans une même déclaration publique !) devait, selon lui, n’être qu’une figure de style, pour ne nous armer psychologiquement que contre des pangolins, des chauve-souris, ou même seulement des virus ... alors cette nigaude pitrerie ne serait pas digne d’un chef d’Etat et de tous ceux qui n’ont pas éclaté de rire, de honte ou de rage en l’entendant !
Quand un des plus éminents virologues mondiaux enseigne que, statistiquement, l’infection par un virus, suit plutôt une seule ’courbe en cloche’, il se peut que d’autres experts soutiennent un autre avis ... Mais dès lors que l’arbitre constitutionnel en France a décrété que nous n’avons rencontré qu’une ’première victoire’, nous ne saurions douter de son sérieux, de son respect de l’élite plus qualifiée que lui en matière de virologie. Son arbitrage dépasse les compétences médicales qu’il ne peut que respecter humblement sans prétention à les départager ; seule la connaissance de faits (sans doute secrets) en dehors de cette compétence peut lui permettre honnêtement d’affirmer ainsi que la guerre n’est pas finie.
Sinon, il serait bien trop facile d’instaurer un état d’urgence permanent totalitaire (donc de réaliser en fait un coup d’Etat !) en déclarant une « guerre au terrorisme », une « guerre au racisme », une « guerre sanitaire », ou les trois en même temps , sans que personne ne puisse jamais mesurer la réalité du danger présent.
Ceux qui disent craindre surtout la peur des populations ne sauraient ignorer que le défaut d’information laisse place à un imaginaire pire que le mal. La rétention d’information peut passer par des délits d’initiés ... mais le seul fait de taire une information utile est déjà un mensonge : volonté d’abuser de fausseté.
Notre Représentant, incarnant les Français et la France, ne saurait donc ignorer que, si un ’secret d’Etat’ ou une prudence diplomatique, l’empêche aujourd’hui de justifier ses décisions personnelles du moment, incompréhensibles par l’immense majorité des non-initiés, et reste de son devoir de les justifier, plus tard peut-être, mais, impérativement, avant qu’il ne devienne trop tard !