@Daniel PIGNARD
Ce n’est pas le cas de certains prétendants au trône de Macron.
Vous devriez lire de temps en temps le Code pénal sur la présomption d’innocence... :
" La présomption d’innocence signifie qu’une
personne, même suspectée de la commission d’une infraction pénale, ne
peut être considérée comme coupable lors d’une procédure d’instruction
pénale et avant d’en avoir été déclaré comme tel par des juges suite au
terme de cette procédure."
Et ce qui arrive aux gens mal intentionnés qui refusent la présomption d’innocence, en particulier sur Internet qui est un espace public...
Ainsi, la personne qui
s’estime victime d’une atteinte à la présomption d’innocence peut
assigner son auteur devant le tribunal afin d’en obtenir sa cessation
ainsi que la réparation des préjudices subis.
- La diffamation telle que définie par
la loi sur le Liberté de la Presse du 29 juillet 1881 en son article 29
alinéa 1er comme :
"Toute allégation ou imputation d’un
fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la
personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation.
La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation
ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme
dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément
nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes
des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches
incriminés."
Ainsi, les éléments constitutifs de la diffamation sont :
- L’allégation d’un fait précis.
- La mise en cause d’une personne déterminée qui, même si elle n’est pas expressément nommée, peut être clairement identifiée.
- une atteinte à l’honneur ou à la considération ;
- le caractère public de la diffamation.
- .
Alors, camembert !