« Cette dernière statue est on ne peut plus diseuse sur le pedigree du criminel contre l’humanité qu’était « le grand gouverneur colonial » Gallieni. En effet, les quatre statues-piliers porteurs du monument représentent les peuples qu’il a colonisés. »
Traiter Gallieni de criminel, alors qu’il fut l’un de nos plus grand généraux pendant la première guerre mondiale, qui a aboli en 1896 l’esclavage millénaire persistant à Madagascar, fallait oser !
« Au départ de Gallieni en 1909, on avait ouvert 38 hôpitaux, 56 postes médicaux, 35 maternités, 11 léproseries... Son oeuvre fut poursuivie. La vaccination éradiqua la variole. À l’institut Pasteur de Tananarive, les docteurs Girard et Robic mirent au point, en 1933, un vaccin efficace contre la peste. Celle-ci fit encore 3 500 morts en 1935 mais des campagnes massives de vaccinations eurent raison de ce fléau dont ne subsistèrent plus que quelques cas isolés.
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»En 1955, Madagascar était dôtée de 8 vrais hôpitaux, de 63 « hôpitaux de circonscriptions médicales », de 119 postes médicaux, 70 maternités, 232 postes d’accouchement.«
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»L’objectif assigné par Gallieni était atteint. Les courbes démographiques montraient un accroissement régulier de la population. L’excédent des naissances sur les décès, qui n’était encore que de 11 000 en 1946, il et vrai année d’après guerre et de pénurie, atteignait 105 000 dix ans après.«
»La France d’outre-mer 1930-1960" - sous la direction de Jean Clauzel - p400-403