@Emohtaryp
Je suis d’accord, mais je ne comprends pas cette fixation sur Fillon encore trois ans après. A droite, il n’y en a pas sur Balkany, Guéant, à gauche, là aussi, personne ne va défendre Cahuzac.
Et je trouve que l’auteur revient trop sur le terme d’élection volée, j’ai du mal à voir comment Macron pouvait gagner cette élection avec cette affaire. Si tout avait été organisé par l’état profond, jamais Fillon n’aurait été mis au courant dès la fin 2016 par le Canard que celui-ci faisait des recherches sur le travail de sa femme, et on aurait attendu mars, le dernier moment, pour faire éclater l’affaire.
Le lendemain de l’article du canard, le scénario plausible, que n’importe quel crétin aurait compris, c’est de dégager en quelques jours le candidat ripoux et de mettre un autre clone type Pécresse ou Wauquiez à la place. Le PS et Macron étant trop discrédités par le quinquennat Hollande, ça restait une affaire pliée. Le cas de figure de la tête de liste prise en cours de campagne la main dans la sac à détourner des fonds publics, ou d’autres (genre agression sexuelle) et qu’on remplace illico, c’est un truc connu et pratiqué, qui a déjà été pratiqué en politique, et qui marche pas si mal (le PS l’a fait en 2011 avec succès).
Que Macron ait été poussé, ça c’est évident, et avant, mais il a fallu un scénario qui paraissait peu plausible au départ, et que personne ne pouvait vraiment anticiper, cad le Trocadéro et voir une minorité agissante de droite conservatrice radicale et de semi-intégristes s’accrocher à ce bonhomme et considérer que des chances quasi-nulles qu’il passe valaient mieux qu’une victoire assurée d’une Pécresse, Juppé, Baroin, Sarko ou Wauquiez (qui ne sont quand même pas des Bolcheviques).