@assouline
Thomas Piketty, qu’il y défend l’idée d’un revenu universel, qu’il y
peste contre les dogmes libéraux, qu’il y prône un interventionnisme
socialisant à faire pâlir d’envie les plus révoltés des
révolutionnaires,
.
Normal, ils ne parlent jamais du Frexit, sinon, ils ne seraient pas invités, c’est la ligne rouge de la censure !
.
Le revenu universel ne compensera jamais l’ensemble des prestations sociales actuelles ! C’est une idée qui enchante le patronat, voilà pourquoi Piketty est invité partout ! Ce que veut le patronat français est clair : la fin du modèle social issu du CNR !
.
« Denis Kessler : » Le modèle social
français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un
compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le
réformer, et le gouvernement s’y emploie.
Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement
peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent
variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la
fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité
sociale, paritarisme…
A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité
à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez
tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle
est là . Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire
méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !
Quant aux déclarations « révolutionnaires et interventionnistes » de tous ces économistes sur canapé, aucun n’est pour le Frexit ! .
Ce sont des éoliennes qui remuent de l’air pour faire du vent.
Ils sont reçus dans tous les médias :
— du moment qu’ils ne parlent de sortir de l’UE & de l’euro.
— et qu’ils n’expliquent pas le contenu des Traités.
.
C
ar toutes leurs propositions sont interdites par les Traités européens !
Ils ignorent les Traités européens et discutent avec des journalistes qui ne les ont jamais lu, c’est un dialogue d’incultes dans un tunnel ! Ils font croire aux mécontents qu’on peut faire
« une autre politique économique & sociale, tout en restant dans l’UE & dans l’euro ». Et que c’est une question
« de volonté politique et de personnes »...
.
Ils ne citent jamais
le Pacte de stabilité de la zone euro.
Si la France n’obéit pas aux dictats de Bruxelles, ça va nous coûter 4 milliards d’euros, ce sont eux qui vont payer ?