@lesage
« Je ne peux pas juger sur des apparences. Et à mon sens, vous êtes dans les apprences. »
Mon article est une suite de preuves. Chacune d’elle serait suffisante. J’ai donc prouvé une dizaine de fois que Walter Hallstein était un nazi.
— Il était membre d’une association d’enseignants où il était obligatoire d’être un nazi et d’être en plus présenté par deux nazis confirmés : le NSDDB.
— Il était membre de trois autres associations associées au NSDAP (NSV, NSLB, NSRB).
— Il était officier de la Wehrmacht. Bien qu’il ne soit pas formellement obligatoire pour cela d’être nazi, je ne connais pas de cas d’un officier qui n’aurait pas été nazi.
— Il était NSFO dans la Wehmacht. (officier instructeur en national socialisme). Là encore il était absolument impossible d’exercer cette fonction sans être un nazi particulièrement zélé.
— Au début de 1944 l’université de Francfort a classé Walter Hallstein dans une liste de quinze nazis particulièrement exemplaires ce qui lui a permis de devenir NSFO.
— Il avait été sélectionné par Hans Frank (criminel de guerre pendu après Nuremberg) comme l’un des 15 juristes les plus nazis pour participer à une conférence à Rome.
— Il été membre de l’académie du droit allemand fondée par Hans Frank en 1933.
— Il a été promu doyen de l’université de Rostock en 1936 à un moment où il fallait être un nazi exemplaire pour occuper cette fonction.
— Il a eu une deuxième promotion à Francfort en 1941 pour un autre poste où il fallait, là aussi, être un nazi exemplaire.
— Il faisait partie des 4300 personnes de l’élite sociale du Reich. Elles figurent dans le dictionnaire de Ernst Klee. Là aussi, hormis les ecclésiastiques, tous ceux qui figurent dans ce dictionnaire étaient des nazis. Je rappelle qu’il y a eu 11 millions de nazis.
Est-ce que c’est suffisant ? S’agit-il d’apparences ?