La testostérone a de multiples fonctions, mais l’une d’elle est souvent passée sous silence, bien que cela soit connu depuis les années 1970. Il se trouve que ce qui nous empêche de « bugger », ce qui est à l’origine de la « roue des désirs », ce qui nous met en permanence en éveil est la nécessité de stimuler électriquement certaines zones du cerveau qu’on peut appeler les « zones de plaisir » (au sens où leur stimulation électrique engendre un état que nous appelons par ce nom « plaisir »). Or on sait que le taux de testostérone amplifie la stimulation électrique de ces zones, ce qui entraîne une majoration sur les détenteurs des taux les plus élevés (à la louche la gente masculine) de comportements visant à assurer la gratification plus fréquente de ces zones, puisque la récompense est plus élevée. Toute stimulation physique en particulier (sport, combat, prise de risque, etc) est donc particulièrement favorisé chez les mâles et possiblement majoré chez les mâles ayant le taux le plus élevé (ce n’est à ma connaissance nullement prouvé d’ailleurs).
Or, il existe justement un mécanisme naturel d’amortissement de toute stimulation générant du plaisir, d’où la perpétuelle recherche de nouveauté en matière de stimulation. Cela peut mener à la recherche scientifique comme conduire aux comportements délinquants ou aux dépendances multiples.
En tout il faut toujours songer à alimenter les deux colonnes, le versant « bénéfices » , comme le versant « inconvénients ».
Donc conclure en suggérant que cette hormone rend « con voire féroce » est un peu torcher un bilan plus complexe.