@AlLusion
L’amour entre deux êtres peut être à l’image de l’amour de Dieu ou au contraire être orienté sur soi-même. N’ayant pas lu le livre, je n’ai pas d’avis sur le cas que vous me citez, mais je suis dubitatif sur un amour à l’mage de l’amour de Dieu dans les trois premières années d’une relation. La passion qui est principalement l’amour de soi peut nous aveugler et il faut du temps pour transformer cette passion en amour véritable. Cet amour intervient lorsque l’on agit pour l’autre sans attendre de réciprocité. C’est un amour qui demande la volonté de progresser pour le bonheur de l’autre, même si l’autre ne rend rien en retour. Un tel amour doit pouvoir attendre que la partenaire ait le temps d’acquérir un certain niveau de maturité pour être sûr que l’engagement a du sens. Avec un tel décalage, il y a toujours le risque qu’un des deux partenaires prennent un ascendant sur l’autre et c’est une perversion. Si la société est allergique, cela provient de ce risque là et elle n’a pas tout à fait tort. Cela passe peut-être par l’abstinence au début. De toutes façons, c’est aux fruits de cet amour que nous pourrons en évaluer la pertinence.
« Je n’attends pas la venue de qui que ce soit » Moi non plus. Jésus ne vient pas, il est là et il ne tient qu’à vous de le rencontrer ; il n’est pas nécessaire d’atteindre une perfection pour cela. Cette rencontre est une source de bonheur et de joie. Dommage de s’en priver.