"Résumons, si Jésus était fils de Dieu, il ne pouvait connaître la mort,
et sa soi-disant mort sur la croix n’était qu’un faux-semblant. Et si
Jésus est mort sur la croix c’est qu’il était bien « homme » et n’était
pas né fils de Dieu.«
C’est oublier les conclusions du concile d’Éphèse (430) qui affirme la coexistence de la nature humaine et divine du Christ.
En 433, Cyrille d’Alexandrie et l’évêque d’Antioche Jean signèrent un texte dans lequel il est écrit :
»dans la personne du Christ, il y a lieu tout à la fois de distinguer les
deux natures, divine et humaine, et de considérer leur union sans
confusion.«
C’est donc par son humanité que le Christ est mort sur la croix. Sa nature divine ne peut effectivement pas mourir, elle est éternelle comme il est écrit :
»Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement en Dieu.
Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.«
»Il y a comme un gros bug dans le christianisme trinitaire, car si Jésus
était de nature divine depuis sa naissance (credo en vigueur chez les
catholiques, orthodoxes et protestants), les dés auraient été pipés par Dieu Lui-Même, ce qui ne se peut, car où serait le mérite des « exploits » de ce galiléen ?«
Pourquoi devrait-il y avoir un mérite ? Les plus grands saints savent que la sainteté n’est pas un mérite mais une grâce. La sainteté n’est pas le fruit d’un effort mais d’un abandon en Dieu.
»C’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour des siècles des siècles, Amen."