Vous faites cette relation serpent = phallus = Tentateur
Tout d’abord, même si on peut voir une composante phallique dans la symbolique du serpent, ce n’est clairement pas son sens premier.
Ensuite, le phallus est traditionnellement lié au principe fertilisant comme le phallus d’Osiris qui tombe dans l’Océan et fait naître la Vie.
Enfin, si vous associé le serpent au tentateur, c’est parce que le mythe de la Genèse a prit une grande place dans la culture chrétienne mais sa symbolique est très ambivalente. On le voit dans le Caducée mais aussi dans le mythe de Moïse (aussi dans la Genèse) ou il combat le serpent du magicien du Pharaon en transformant son bâton en serpent d’airain.
Perséphone est marié à Hadès, l’Invisible et par extrapolation le monde des morts. Vulcain est le dieu de la forge, sa symbolique appartient plus à la matérialisation.
Si on veut faire intervenir Vulcain dans le mythe de Perséphone, Vulcain, Le feu de la Nature, le feu de Perséphone s’éteint lorsqu’elle rejoint Hadès et se ravive quand elle revient sur terre.
Je comprends votre point de vue et il est louable. Platon rejeta dans sa république utopique les Dieux grecs car un Zeus coureur de jupon ;, une Era mégère ou encore un Hérmes voleur, ce ne sont pas des Dieux qui montrent le bon exemple ! Ceci étant dit, il comprenait en bon philosophe le sens des paraboles et ne rejetait pas le sens des légendes
Malheureusement les textes sont ce qu’ils sont et selon moi, il serait criminel de retranché ou de rajouter quoi que ce soit. Ne serait-ce que culturellement parlant.
Ensuite sur l’interprétation catholique que vous citez, j’y adhère complétement. Oui, l’AT a beaucoup employé les métaphores guerrières alors que le NT lui préfère les métaphores agricoles (les deux apprécient les métaphores pastorales). Ensuite ce n’est pas la seule. Vous parler du Djaad islamique mais je pourrais rajouter le cycle arthurien ou encore le Mahâbhârata, où Krishna combat ses ennemis avec son « boomerang » qu’il appelle shakra.
A l’époque, on enseignait la spiritualité aux guerriers avec des histoires de guerre...
Tout d’abord merci
Laconique pour ce bel article qui m’amène quelques réflexions.
Si je les poste sur ce fil de discussion c’est qu’à mon sens
elles s’y inscrivent.
Avec l’Incarnation,
la condamnation de l’hypocrisie est le cœur de l’Enseignement
chrétien. Attention, par « Enseignement chrétien », je
ne veux pas dire qu’il diffère en quoi que ce soit de celui de
l’Ancien Testament. Je veux dire que le Nouveau Testament insiste
sur ce point particulier de l’Enseignement comme un professeur
dirait à son élève : « oui mais tu as oublié
cela ».
Comme le dit Gollum,
l’hypocrisie peut être prise au sens propre : Plutôt que de
juger autrui avec la Loi, juger vous vous même. C’est le sens
premier de la métaphore de la paille et de la poutre ainsi que le
passage cité par Gollum.
Mais le Christ
inclus dans sa condamnation l’Orgueil que tiraient les pharisiens
de leurs ascèses car de ce fait ils se jugeaient meilleurs que les
autres ou, dit autrement, ils jugeaient les autres comme leur étant
inférieurs. Au passage, le puritanisme protestant est de la même
veine. Je rappelle que l’Orgueil est la cause de la chute de
Lucifer dans la Genèse (preuve s’il en est que le NT ne s’oppose
pas à l’AT) exprimant ainsi l’idée que c’est le pire des
vices. Et c’est un autre sens de « la paille et la poutre » :
La poutre est l’Orgueil du pharisien. On peut aussi citer les
paraboles du percepteur d’impôt, celle du retour du fils prodigue
ou encore le passage de Marie-Madeleine et cette célèbre phrase :
« que celui qui n’a jamais péché lui jette la première
pierre ».
Dans la tradition
hélène, les quatre vertus sont : Force, Prudence, Justice,
Tempérance. Ces Vertus ont été repris par les chrétiens en les
chapeautant des trois vertus Théologales (Foi, Espérance et
Charité).
Tout ça pour dire
que sans Force pas d’ascèse mais, l’ascèse sans la Prudence
(entendre Humilité) mène à la tyrannie. C’est pourquoi la
Justice née de l’équilibre des deux. La Justice conjuguée à la
prudence amène la Tempérance dans le jugement.
Incarner le Verbe,
c’est acter la Loi et ces deux Vertus sont très présentes dans la
vie du Christ. Pour la Force, on peut citer les quarante jours dans
le désert mais aussi les cinq mystères douloureux (l’agonie, la
flagellation, le couronnement d’épines, le portement de la croix
et la crucifixions). Pour l’humilité, il naquis dans une étable
et mourût au milieu de criminels.
Évidemment qu’il y en a une mais le sujet était : le symbolisme du genre et pas le symbolisme des nombres.
Les entiers sont pairs ou impairs. Les nombre impairs sont masculin et les pairs féminin. Si l’on additionne un nombre pair à un nombre impair on obtient un nombre impair. Si on additionne un nombre impair à un autre nombre impair on obtient un nombre pair. Alors que si on additionne un nombre X avec un nombre pair on obtiendra toujours un nombre pair si X est pair et impair si X est impair. Les nombre impair sont donc vus comme informant puisqu’il transforme un nombre pair en impair et inversement.
Le nombre 10 du fait de notre base employé symbolise le retour à l’unité ou bien encore un système complet unifié. Le nombre 12 du fait de la trisection du cercle symbolise le cycle. C’est pourquoi il y a 2x12 heures dans une journée et douze mois dans l’année