@ Pierre Régnier & Un des P’tite Goutte
« Celui
qui est le Seigneur, le Très-Miséricordieux, chérit en son cœur
le désir de voir l’espèce humaine unie en une seule âme et un
seul corps. »—
Bahá’u’lláh
Affirmation du déni
de réalité opposant la miséricorde divine au caractère
incontournablement pyramidal d’une structure sociale universelle
fondée sur une altérité de ses membres, ne pouvant résulter que de
la volonté divine.
Comment un Dieu tout
puissant, “Très Miséricordieux” de surcroît, pourrait-Il
“chérir en son cœur” son propre désir ? Une telle
éventualité ne résulterait-elle pas d’une défaillance de Sa
volonté, infaillible par nature ?
@ Pierre Régnier
Je reviens par ailleurs à ces
notions philosophiques d’essence, d’existence et de naissance
ayant fait l’objet de notre dernier échange. Ma curiosité m’ayant
poussé à vérifier sur le web qui disait quoi, j’y ai trouvé :
. Platon : «
L’existence
précède l’essence ».
... «
Ceci
va à rebours de la métaphysique classique qui à la suite
de Platon pense
que l’existence est
une réalisation d’une essence prédéfinie. »
. Marx : Avant l’essence est l’existence
. Heidegger :
L’essence de l’homme est l’existence
. Sartre :
« La “production”
précède l’existence ». N’est-il pas cocasse que Sartre nomme
la naissance “fabrication”, probablement par humilité face à
l’acte divin.
La question reste entière : Qu’en est-il, selon tous ces
grands penseurs, de l’héritage génétique, social, culturel de chacun ???
Quoi qu’il en
soit, est-il nécessaire de s’en remettre à autrui, s’agirait-il
de Platon, Heidegger, Marx ou Sartre, pour se faire une idée du
premier rôle que joue sa naissance dans la vie d’un individu ?
Ceci dit, je ne
manquerai pas de faire de ce qui précède un chapitre
supplémentaire, lors de la prochaine révision de mon billet.