La question de la répartition des eaux du Nil, n’est pas seulement entre l’Egypte et le Soudan d’un côté et de l’autre , l’Ethiopie et un certain nombre de pays africains en amont du Nil.
Une seule solution est de revenir sur les accords de 1929 , reconduits en 1959, qui donnaient à l’Egypte et au Soudan la part de lion , laissant des miettes aux autres pays.
Que demandent l’Ethiopie et les autres pays , Ouganda, Rwanda , Tanzanie Kenya, Burundi etc , un accord à l’amiable pour une répartition équitable de l’eau , tenant compte de l’évolution de la démographie de chaque pays, par rapport à l’époque coloniale.
Or l’Egypte s’est toujours opposée. L’ancien chef de la diplomatie sous Hosni Moubarak, et actuel secrétaire général de la Ligue Arabe , Ahmed Aboul Gheit , avait affirmé en 2010 : « le maintien des » droits historiques « de mon pays restent une » ligne rouge« . Et Mohammed Allam , ancien ministre de l’eau et de l’irrigation , menaçait en ces termes : »Pour défendre leurs droits , les Egyptiens se réservent le droit de prendre toutes les mesures pour défendre ses droits." Rien de nouveau sous AAl-Sissi.
Il y a des droits arbitraires, du fait ,qu’ils sont signés lors de la colonisation , entre les britanniques , l’Egypte et Soudan , sans tenir compte des autres pays et sans passer par une instance internationale et d’autres qui sont à remettre en cause , même s’ils sont passés par une organisation internationale. Comprenne qui pourra !