Il y aura une façon simple de déterminer si nous avons eu affaire à une pandémie qui nécessitait le coup de poignard quasiment planétaire que nous avons porté à l’économie en général et la vie quotidienne (santé, liberté de mouvement, etc) de millions de personnes. Elle consistera avec un peu de recul à comparer sur un semestre par ex s’il y a eu une surmortalité totale notable en 2020 par rapport aux années précédentes.
Pour de nombreuses raisons, le jury retient encore son verdict fin juillet 2020, mais il semble néanmoins avec les meilleures données disponibles que la réponse doive être « non ».
Et ce « non », quand il sera avéré, sera le révélateur synthétique de tout ce qui a dysfonctionné dans la réponse publique à une nouvelle épidémie.
Oui, face à une nouvelle maladie virale, il fallait dépister massivement pour savoir la diffusion du virus et l’observer chez les personnes contaminées dans ses phases précoces et suivre son évolution sous surveillance médicale.
Ensuite, il fallait séparer les personnes contaminées du reste de la population générale aussi longtemps qu’on ignorait qui étaient les personnes à risque et la létalité réelle, puis les éloigner seulement des personnes susceptibles de mal finir en cas de contact avec le virus.
Enfin soigner avec les moyens immédiatement disponibles dès lors que le déroulé de la maladie était suffisamment connu par l’observation clinique.
Le bricolage insensé auquel nous avons assisté un peu partout est révélateur et peut se comprendre.
Nous avons tellement pris l’habitude de faire faire par la technique , à nos frais et nos dépends et de façon insoutenable dans la durée , ce que la Nature faisait à titre gratuit et de façon pérenne, qu’il était impensable qu’il en soit autrement, dans ce cas précis.
On peut légitimement se poser la question de savoir , si, comme pour H1N1 dans un passé récent, tout n’est pas mis en oeuvre , pour éviter que la Nature fasse gratuitement, ce que « Big pharma » pourrait faire (« même pas sûr », comme aurait dit Coluche) , à grand frais pour nos finances.
Après tout, on a mis au chômage les insectes, les oiseaux, les vers de terre, alors notre système immunitaire , pourquoi pas ?...
L’obligation du port du masque dans les conditions actuelles qui semble ubuesque, serait-elle un coup d’essai pour préparer une vaccination obligatoire, le moment venu ? On peut se poser la question ...