@Camille
« les libertés » ne sont RIEN si n’est pas mis en premier lieu l’égalité, source de la fraternité. L’égalité est valable entre tous, avec son corollaire que nous sommes TOUS différents. Quand ces deux piliers sont en place, alors, alors seulement pourront se développer des libertés, avec précautions pour que nul n’en soit la victime. Les seules libertés que l’on DOIT avoir, tous, c’est la liberté de penser de la façon dont on le souhaite, ce qui ne signifie pas la liberté de le dire. Là cela devient plus complexe, car la pensée de chacun n’a pas à être imposée à autrui.
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Une autre liberté fondamentale, c’est celle de la vie. Si on ne choisit pas de naître, on doit pouvoir choisir (sauf accident) de repartir dans un autre plan d’existence ou non-existence à tout moment, sans pressions dans un sens ou un autre. Bien entendu les lois, fort mal faites, vont soutenir le contraire. Mais la Vie est au-dessus des écrits.
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Après il y a tant de choses. La liberté de la Presse par exemple n’est pas si simple. Elle a trois volets :
— informer de la façon la plus objective possible, en citant les sources, et en précisant que ces sources peuvent être fiables, ou moins.
— dans la mesure où l’on est capable de le faire, et sans se départir d’une vraie neutralité voulue (on ne peut en vouloir à quelqu’un d’interpréter des choses en fonction de son propre parcours de vie), tenter d’expliquer.
— enfin, et en précisant bien qu’il ne s’agit que de cela, donner son opinion, qui n’engage que soi : cela peut préciser dans l’esprit des lecteurs ou auditeurs certaines notions sans pour autant leur imposer ces opinions.
Où est là-dedans « l’être-humain » ? Aussi évanescent que de généraliser le terme « chat » par exemple, sachant qu’un chat a ses façons de penser, lui aussi, et qui lui sont propres. A part le fait qu’il ne réussit pas à parler, en un sens c’est lui aussi « une personne ».