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Accueil du site > Actualités > Société > Vous n’êtes pas une personne, vous êtes un Être-Humain

Vous n’êtes pas une personne, vous êtes un Être-Humain

 

Qu’est-ce qu’une personne  ? Dans le langage courant, la majorité des Êtres-Humains parlant le français, utilisent ce terme pour désigner leurs semblables.
Dans le langage juridique, seul reconnu des institutions faisant valoir leur légitimité à travers sa hiérarchie des normes, une personne est une représentation fictive qui lie un Être-Humain à l’État, sa constitution, ses traités, ses lois.

 


 Hiérarchie des normes

 

Le dictionnaire juridique indique ainsi :

« Personne : Nom féminin issu du latin persona, signifiant masque de théâtre, être qui jouit de la personnalité juridique, sujet de droit. »


- L’on pourrait arguer qu’il s’agirait d’une transformation de l’usage avec le temps du langage courant, mais la seule langue reconnue par l’État de droit, c’est le langage juridique (en dépit des règles édictées par l'académie française), décrié notamment comme étant du latin de cuisine (mauvais latin), dont les usages diffèrent des règles gramaticales en vigueur, utilisées au quotidien par des Êtres-Humains vivants. De fait, Il y a méprise, le langage juridique n’étant pas du français (bien que s'y référant) car il n'en respecte pas les règles, c'est une toute autre langue, nommée par certaines glossa/glose, ou encore, langue scripturale. -

La personne physique (et par extension sa personnalité juridique) est une représentation contractuelle d’un Être-Humain, lié par contrat à l’État, à travers l’acte de naissance.

Suite à la naissance d'un Être-Humain, une personne est créée via l'enregistrement de l'acte de naissance auprès de l'État Civil, ayant valeur de contrat, à travers lequel les géniteurs ou tuteurs en ayant accepté leur rôle, placent l'Être-Humain engendré (dont ils ont de droit naturel, la responsabilité), sous la tutelle et l'autorité de l'État de droit, qui octroie ensuite des droits-parentaux à leurs personnes.

Usuellement, les géniteurs ou responsables, en tant qu’Être-Humain, lui donnent un ou des prénoms, qui, en l’associant à leur nom de famille, devient le nom d’Être-Humain.

Ce nom d’Être-Humain est ensuite repris par l’administration afin de créer le nom juridique pour la nouvelle personne, qui sera ensuite utilisé comme outil contractuel à travers la loi, dont celle des contrats.
Ce dernier n’est pas retranscrit en français, les règles stipulées par l’académie étant claires, un nom s’écrivant en commençant par le/les prénom(s), suivi(s) du nom de famille, et ces derniers s’écrivant avec leur première lettre en majuscule, et celles qui suivent en minuscules.
Hors, vous pourrez l’observer sur tous les papiers liant votre personne à l’État (et tout contrat), que le patronyme indiqué ne respecte pas les règles grammaticales françaises en vigueur.


- Sur la carte d’identité, il commence par un nom écrit en majuscules, suivi du ou des prénom(s) en majuscules également.


- Sur le passeport, il commence par un nom écrit en majuscule, suivi du ou des prénom(s) dont la première lettre commence par une majuscule, suivi de minuscules, mais la virgule présente entre les prénoms, ne présente pas d’espace entre cette dernière et le prénom suivant.



L’on différencie ainsi le nom (patronyme d’Être-Humain, vivant) et le nom (patronyme de la personnalité juridique) écrit en capitales, dans une langue, qui n’est de facto du français. (Latin de cuisine)

Chaque parent, en tant que personne, ayant ainsi passé contrat, obtient une reconnaissance d'autorité parentale de l'État en son nom, sur la personne nouvellement reconnue et créée par l'État, sur inscription de fonctionnaires de l’État. (Habituellement, des officiers de l’État civil, d’après ouïe-dire d'un témoin de la naissance).
Toutes les parties engagent en leur nom l'enfant engendré.


L’État ne laisse de choix à quiconque, il ne tient aucunement compte de la notion de consentement malgré la loi des contrats qui est claire à ce sujet, et constitue un dol, l'Être-Humain assujeti n'ayant pas été en capacité de choisir pour lui-même, si peu de temps après sa naissance, il y a vice de consentement.


- L’État Français soumet tout Être-Humain naissant sur son territoire à sa hiérarchie des normes, car tout Être-Humain reconnaissant être et parler au nom de sa personne, en ayant une, est forcé à en suivre les lois.
La loi force d’ailleurs la personne du père, et à défaut, toute personne ayant assisté à un accouchement, à déclarer la naissance de l’Être-Humain vivant, auprès d’un officier de l’étal civil, sous peine de lourdes sanctions.

-L’État ne laisse aucun choix à tout Être-Humain dont le témoignage de sa naissance serait reconnu, lorsqu’il vient au monde, sur le consentement, l'adhésion libre et éclairée, à sa hiérarchie des normes, il force la soumission de génération en génération.




- L'État, par ailleurs, s'approprie arbitrairement un/des territoire(s) géographique(s) au mépris des droits naturels et délimite des frontières en relation avec d'autres États-nation, et détermine avoir la souveraineté en ces lieux sur quiconque foulant ce sol et tout ce qui y est présent.
Il exclue de cette zone géographique tout Être-Humain n'ayant pas contractualisé avec ce dernier et reconnu son autorité, ne s'étant pas soumis à sa hiérarchie des normes et n'y ayant pas été invité.


- L'acte de naissance fait lieu de contrat, entre la personne rattachée à l’enfant, et l'État (qui de facto en reconnaît la légitimité da sa présence en son sein), ce qui implique la pleine soumission à sa fiction juridique, sa hiérarchie de normes, et son autorité, l'État ne laisse à quiconque la possibilité de voir l'acte originel papier de ses propres yeux, d'y toucher, de le récupérer, de l'annuler, de le détruire.


L’État s’octroie la légitimité exclusive d’user de la violence (sanction) envers ses sujets de droit. (Personnes)

La personne est de fait, la représentation contractuelle papier (parfois dénommé "masque" et "homme de paille") d'une soumission forcée d'un Être-Humain originellement libre et répondant au principe des droits naturel, tombé sous le contrôle de l'État en tant qu'autorité, dont l'existence fut vouée durant des millénaires, au désir de contrôle du petit nombre sur le plus grand nombre, à son profit, et qui serait théoriquement justifiée de nos jours par la volonté du plus grand nombre (dans la pratique, c'est très discutable, le pouvoir étant toujours concentré entre les mains d'une minorité) d'avoir un contrôle (pour l'idée du bien commun), sur leurs pairs, du genre Humain, d'en limiter le champ d'action par la force, à laquelle il serait impossible d'échapper sous peine de risquer subir une violence morale, physique, voir une privation de liberté/droits.
Dans la pratique, l'État exprime la personnalité juridique comme étant un droit, dans les faits, il s'agit d'une soumission forcée à un ordre établi, maquillé par des mots enjolivant le sentiment d'appartenance à la république, d'être du bon côté de la balance, au point de faire plébisciter l'adhésion d'un nouveau-né, au mépris des libertés élementaires et du libre-arbitre.
 

Le saviez vous ? L'État français, est déclaré comme étant une entreprise (société).
Son numéro de siret est le 10000001700010.
Au même titre, toutes ses administrations, incluant la police et la gendarmerie, sont également déclarées comme étant des sociétés et un un numéro de siret qui leur est propre. Elles sont des filiales de la société Française.

Dans un prochain article, seront abordés les cas des légalistes (à ne pas confondre avec les positivistes), et celui des indépendantistes, qui oeuvrent d'une part à se réapproprier leur personne sans s'engager en tant qu'Être-Humain sinon dans un acte librement consenti et éclairé, dans sa relation à la société, et d'autres part, à se défaire totalement de l'emprise de l'État pour recouvrer leurs droits naturels, plus anciens que les droits légaux et considérés comme légitimes.

Il est intéressant de noter d'ailleurs que dans l'histoire récente, la reconnaissance de crimes contre l'humanité, de l'holocauste, et les sanctions qui s'en sont ensuivies, découlent de la reconnaissance droit naturel, un magistrat français et un professeur de droit, se sont d'ailleurs exprimés à ce sujet, si rarement mis sur la table, nos droits naturels étant un sujet peu connu de nos pairs, voir oublié et de facto ignoré du plus grand nombre : https://youtu.be/yFwcj22nm_U?t=18

 


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30 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 29 juillet 2020 10:23

    Tant que vous y êtes à vous poser des questions, pourquoi employez-vous le mot « holocauste » ?

    Dans quelle autre circonstance l’employez-vous ?

    Les crimes contre l’humanité sont légion, qu’est-ce qui pourrait justifier un traitement particulier de celui-ci ?


    • babelouest babelouest 29 juillet 2020 11:00

      @Clocel
      Bonjour Clocel. Je me pose la même question. Cet « auteur » assène ce qu’il considère comme êtant SES vérités, que l’on soit d’accord avec la façon dont il l’exprime, ou non. D’ailleurs je suis une personne, que je sache pas un être-humain... Et je ne suis en rien d’accord avec son texte.


    • Arogavox Arogavox 29 juillet 2020 11:27

      « Hors, vous pourrez l’observer  ... » 

         où est donc Ornicar ?


    • babelouest babelouest 29 juillet 2020 11:30

      @Clocel
      (et j’ajoute « puis » qui passe dans la même casserole....)


    • Libre Camille 29 juillet 2020 11:50

      @Clocel

      Rien d’autre que le fait que ça soit de l’histoire « récente » et que l’exemple soi abordé dans la vidéo qui suit.
      J’ai parfaitement conscience que les juifs n’ont pas le monopole de la souffrance, et que les génocides ont été nombreux dans l’histoire, et qu’en cet instant, il y en a encore de part le monde.


    • babelouest babelouest 29 juillet 2020 11:54

      @Camille, donc pourquoi avoir ajouté ce mot qui n’apportait rien de plus ?


    • Libre Camille 29 juillet 2020 12:05

      @babelouest

      Parce que le procès de Nuremberg, dans l’histoire occidentale récente, est sans doute quelque chose dont tout le monde a entendu parler, et que de cette histoire, en a découlé une reconnaissance de droits naturels antérieure aux lois modernes, qui ne pouvaient concrètement faire condamner à cette époque, les responsables.
      Le sujet est abordée par le magistrat dans la vidéo indiquée.
      Après quand je parle d’holocauste, sachez qu’à mon sens, on parle aussi des gens de couleur, des handicapés, des tziganes, et autres minorités qui se sont également fait décimer par les nazis.


    • Clark Kent Séraphin Lampion 29 juillet 2020 10:35

      « la reconnaissance de crimes contre l’humanité, de l’holocauste, et les sanctions qui s’en sont ensuivies (sic), découlent de la reconnaissance (du ?) droit naturel  »

      la notion de « droit naturel » m’a toujours interloqué

      s’il est un domaine où rien n’est naturel, c’est bien le droit qui est 100% social et s’appuie sur des textes (appelés « lois ») conçus et organisés pour régenter tel ou tel type de société

      même si les « tables de la loi » sont supposées avoir été dictées par « dieu » à Moïse, le code Napoléon est un produit humain

      or, les professeurs de droit présentent toujours les lois comme s’il s’agissait de « théorèmes » et non pas comme des « règles du jeu » modifiables selon les intérêts qu’elles sot censées défendre

      il suffit de constater les remous que les souvenirs du « code noir » ont soulevé récemment pour le vérifier


      • Laconique Laconique 29 juillet 2020 10:41

        Cet article témoigne d’une inculture historique assez hallucinante. L’Etat moderne n’est rien. Ceux qui ont vécu à Sparte, à Rome, dans l’Égypte ancienne, pourraient expliquer à l’auteur ce qu’est l’emprise de l’Etat sur un individu. « L’homme naturel » à la sauce Rousseau, prôné par l’auteur, est totalement dépendant de son clan, pour le moindre de ses actes, pour son existence même. C’est justement l’Etat moderne qui garantit une certaine liberté par rapport aux déterminations naturelles et sociales, des droits fondamentaux qui dominent tous les déterminismes.


        L’être humain, mis en gras et en rouge par l’auteur, est considéré dans cet article comme un absolu, ce qu’il n’a jamais été, dans aucune civilisation. Cet article illustre bien les ravages de l’individualisme moderne, où l’individu croit qu’il a droit à tout, qu’il est la réalité suprême. Le délitement actuel de la société n’est que la conséquence de cet état d’esprit généralisé. On peut recommander quelques lectures à l’auteur : Tite Live, le Contrat social, le Lévitique...


        • Libre Camille 29 juillet 2020 11:58

          @Laconique
          Bonjour, je ne suis pas en accord sur la notion de clan, et Sparte, Rome, L’Égypte ancienne, c’était il y a 2 heures, sur l’échelle de temps de toute l’histoire de l’humanité, il y a eu un avant « civilisation », un avant l’agriculture, un avant la sédentarisation, qui a duré, beaucoup, beaucoup plus longtemps, que ce que vous avancez ici.
          Si je parle de l’État « moderne » en ces termes, c’est pour faire valoir qu’il peut y avoir une autre vision des choses que cet idée que l’État rend libre et est garant de ces libertés.

          Quand à mettre l’Être-Humain en rouge, c’est un choix en relation avec les codes couleurs utilisés par les légalistes, qui s’expriment en tant qu’Être-Humain en rouge, et en noir pour leur personne. Il ne s’agit en rien d’être individualiste et croire qu’on a droit à tout. Chacun est en droit d’estimer qu’en tant qu’être vivant, il a des besoins vitaux qui sont des droits, au même titre que toutes les autres formes de vie présentes sur terre, sans pour autant tomber dans l’individualisme et l’égoïsme, ni être solidaire, ne vous en déplaise.
          La question n’est en rien le fait de se désolidariser des autres, mais d’avoir le choix, et si c’est le cas, d’aller vers cette solidarité, choisie, librement, de récupérer ce pouvoir décisionnaire en conscience, et la responsabilité de ce choix.


        • babelouest babelouest 29 juillet 2020 12:22

          @Camille
          « les libertés » ne sont RIEN si n’est pas mis en premier lieu l’égalité, source de la fraternité. L’égalité est valable entre tous, avec son corollaire que nous sommes TOUS différents. Quand ces deux piliers sont en place, alors, alors seulement pourront se développer des libertés, avec précautions pour que nul n’en soit la victime. Les seules libertés que l’on DOIT avoir, tous, c’est la liberté de penser de la façon dont on le souhaite, ce qui ne signifie pas la liberté de le dire. Là cela devient plus complexe, car la pensée de chacun n’a pas à être imposée à autrui.
          .
          Une autre liberté fondamentale, c’est celle de la vie. Si on ne choisit pas de naître, on doit pouvoir choisir (sauf accident) de repartir dans un autre plan d’existence ou non-existence à tout moment, sans pressions dans un sens ou un autre. Bien entendu les lois, fort mal faites, vont soutenir le contraire. Mais la Vie est au-dessus des écrits.
          .
          Après il y a tant de choses. La liberté de la Presse par exemple n’est pas si simple. Elle a trois volets :
          — informer de la façon la plus objective possible, en citant les sources, et en précisant que ces sources peuvent être fiables, ou moins.
          — dans la mesure où l’on est capable de le faire, et sans se départir d’une vraie neutralité voulue (on ne peut en vouloir à quelqu’un d’interpréter des choses en fonction de son propre parcours de vie), tenter d’expliquer.
          — enfin, et en précisant bien qu’il ne s’agit que de cela, donner son opinion, qui n’engage que soi : cela peut préciser dans l’esprit des lecteurs ou auditeurs certaines notions sans pour autant leur imposer ces opinions.

          Où est là-dedans « l’être-humain » ? Aussi évanescent que de généraliser le terme « chat » par exemple, sachant qu’un chat a ses façons de penser, lui aussi, et qui lui sont propres. A part le fait qu’il ne réussit pas à parler, en un sens c’est lui aussi « une personne ».


        • infraçon infraçon 29 juillet 2020 13:38

          @babelouest

          Salut Babelouest,

          deux petites remarques :

          là-bas (https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-possibilite-d-une-societe-225438) dans la troisième partie, il est présenté une série de vidéos où le début commence par : « de la fraternité découle la liberté et l’égalité ce qui n’est pas vrai de l’inverse comme on le constate chaque jour » (avec photo d’une SDF). Mais apparemment la sauce n’a pas pris. Les gens sont-ils allergiques à la fraternité (où à faire d’une utopie la réalité ? Trop d’efforts ?). Bref je ne suis pas d’accord avec votre déduction.

          seconde remarque : l’être-humain. Je suis. Je suis donc un être. Je suis humain (et non pas une carotte ou un caillou). Donc en quoi être-humain est une insulte ???


        • babelouest babelouest 29 juillet 2020 13:43

          @infraçon
          Vous être un humain, et vous êtes une PERSONNE, donc un élément bien différencié du TOUT, mais y contribuant. Un être-humain n’est rien.


        • Laconique Laconique 29 juillet 2020 18:32

          @Camille

          Merci pour votre réponse.

          Je ne veux pas polémiquer avec vous, d’autant que j’ai cru comprendre que vous ne cherchiez pas à imposer vos vues. Mais je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Soit vous vous exprimez mal, soit vous avez des idées pour le moins naïves.


          Bien sûr que l’État est le garant des libertés. Quel autre peut-il y avoir ? Comme dit Oncle Archibald, l’homme est un animal social. Il ne peut pas vivre seul. La loi, l’État sont là pour nous défendre de l’arbitraire du groupe et du plus fort. Les poètes grecs, les philosophes ont vanté l’avènement de la loi comme une libération, comme ce qui libère de l’arbitraire.


          Donc si j’ai bien compris vous faites l’ éloge de l’époque des chasseurs-cueilleurs ? Croyez-vous vraiment qu’ils étaient plus libres, qu’ils avaient plus de choix que nous n’en avons aujourd’hui ? Si c’est ce que vous croyez, je ne sais vraiment pas quoi répondre.


          Vous employez des mots vagues, mais à part les bonnes intentions je ne vois pas ce qu’il y a à tirer de concret de votre article.


          On ne prend pas de gants sur Agoravox, vous avez dû vous en rendre compte.


        • infraçon infraçon 29 juillet 2020 21:02

          @babelouest

          Re,

          Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

          Bon, c’est quoi le sujet de « naissent », des zombies ?

          On va pas refaire le dictionnaire ou les théories philosophiques, allez salut.


        • Kapimo Kapimo 30 juillet 2020 15:13

          @babelouest

          Les seules libertés que l’on DOIT avoir, tous, c’est la liberté de penser de la façon dont on le souhaite, ce qui ne signifie pas la liberté de le dire. Là cela devient plus complexe, car la pensée de chacun n’a pas à être imposée à autrui.

          La base, lorsqu’on a pas sombré dans la culture délirante du « Woke » et du « Cancel » :

          « Dans un État libre chacun peut penser ce qu’il veut et dire ce qu’il pense. »  Spinoza.


        • infraçon infraçon 30 juillet 2020 17:38

          @Kapimo

          @babelouest

          je renchéris sur Kapimo :

          vous avez de drôles d’interprétations.

          Comment en disant sa pensée on impose quoi que ce soit ?

          Si ce n’est pas pour développer une discussion autour de différentes pensées alors autant rester couché... Mais beaucoup ont constaté que la discussion « constructive » (? pour infirmer/confirmer des pensées) n’était pas le fort des commentateurs d’agoravox.


        • babelouest babelouest 29 juillet 2020 11:07

          La personne est un être social, les juristes peuvent toujours bougonner dans leur coin avec leur charabia. Incidemment ne seraient-ils pas, avec leur jargon abscons, en contravention avec l’article 111 toujours en vigueur de l’ordonnance d’août 1539 de Villers Cotterêts.obligeant à utiliser la langue française dans tous les écrits publics, dont font bien entendu partie les écrits juridiques ?


          • babelouest babelouest 29 juillet 2020 11:18

            Ajoutons que le Peuple français EN SON ENTIER est le seul souverain, bien au-dessus des lois, des codes édictés par quelques besogneux gratteurs de papier se qualifiant de juristes comme si c’était un parangon de vertu. Certes, la constitution n’est pas parfaite, rien sur Terre ne l’est, c’est ce qui fait son charme, mais en tout cas voici une proposition qui vaut ce qu’elle vaut, mais surtout parce que justement elle met en avant cette Souveraineté du Peuple qui doit en gêner certains.

            https://ti1ca.com/5brcl3vz-2020-07-28-2020-07-28.pdf.html


            • binary 29 juillet 2020 13:27

              En droit, il y a la distinction entre personne physique et personne morale. Ce qui signifie bien que l’ensemble des personnes est plus grand que celui des humains qui n’est que son sous-ensemble.


              • babelouest babelouest 29 juillet 2020 13:39

                @binary
                Absolument pas. Une personne morale, qui n’a donc pas de corps bien différencié, est NÉCESSAIREMENT inférieure à une personne physique, qui a les deux attributs. En revanche l’État est l’émanation de toutes ces personnes physiques, et en décuple (pour faire joli) la puissance du fait de la convergence de nombreux volontaires en un seul but : la gestion de la Cité. Le délégué n’est donc que le précaire gestionnaire d’une volonté bien plus grande que lui-même : à lui de ne pas se croire omnipotent. Il ne l’est pas.


              • binary 29 juillet 2020 15:32

                Le fait de ne pas avoir les mêmes caractéristiques ne veut pas dire inférieur. « Personne » est un terme qui regroupe 2 entités complémentaires (si vous n’êtes pas « physique » c est que vous êtes « morale ») qui ont des droits communs sous ce terme, et différents sous leur noms propres. Ensemble, sous-ensemble. Si vous classez cette hiérarchie c est l ensemble qui est supérieur, car il a moins de critères de sélection. Mais les 2 sous-ensembles sont au même niveau.


                • babelouest babelouest 30 juillet 2020 06:58

                  @binary
                  La personne humaine est A LA FOIS physique et morale, donc votre théorie des ensembles ne tient pas.


                • elmi 29 juillet 2020 18:33

                  à la base nous sommes des êtres vivants, puis selon l’éducation on peut devenir des animaux sauvages (sans foi ni loi (naturelle)), ou des animaux civilisés, ou des animaux d’élevage...

                  toute la paperasse administrative (carte d’identité / personne juridique créée et imposée début 20ème siècle) sert à gérer des transactions commerciales,
                  les personnes sont créées par la société « REPUBLIQUE FRANCAISE » et lui appartiennent, c’est un étiquettage (numéro de ss) un peu comme les codes barres sur les produits du supermarché ou sur les oreilles du bétail.

                  maintenant il n’y a plus de jugement en common law, tout passe en tribunal commercial.

                  on participe à une partie de monopoly où une minorité pilotent les règles du jeu,
                  si des êtres vivants civilisés et pacifistes se réunissent pour créer une société « démocratie des schtroumph » avec les papiers qui vont bien, des codes, une monnaie, etc, je crains qu’ils soient au mieux désignés comme terroristes et détruits médiatiquement, au pire zigouillés discrètement,
                  au final c’est toujours le plus fort qui s’impose c’est la réalité physique de ce monde.

                  dans la DUDH de 1948 on note bien la différence, on y parle d’être humain, d’individu, et article 6 : Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.
                  l’usage de sa ou ses personnalité(s) juridique(s) (pour les multinationaux) est donc un droit et pas un devoir,
                  mais sinon vivre en apatride ça complique les choses, pas d’impôt, mais pas de compte en banque, pas de n° de sécu donc les hopitaux vous rejettent (vous pouvez essayer d’invoquer le serment d’Hippocrate...),
                  d’ailleurs impossible d’abandonner sa nationalité / personne juridique française si on a pas une autre nationalité / personne juridique.

                  le logo de la société « REPUBLIQUE FRANCAISE » est un détournement du drapeau de la nation française avec la tête de marianne dans le blanc, faut maintenir l’illusion,
                  je porte pas de jugement de valeur sur le « bien » ou le « mal » de tout ça, vaste sujet philosophique, une chose est sûre, on se fout de notre gueule ^^


                  • [email protected] 29 juillet 2020 23:32

                    non en fait vous êtes un zoomanoide et avait très peu de valeur, néanmoins un individu qui vous est très largement supérieur ne peut toucher un cheveu de votre personne, finalement ça explique le titre


                    • zygzornifle zygzornifle 30 juillet 2020 08:19

                      Grattez un peu la peau de l’homme et vous verrez la bête apparaitre ….


                      • sylvain sylvain 30 juillet 2020 10:55

                        le droit naturel, étant invoqué par des humains, n’est pas plus naturel que le droit de l’état ou de la tribu . C’est le passage d’une organisation nationale, ou un peuple est soumis à un système de loi qui lui est propre, à une organisation mondiale, ou l’ensemble de l’humanité est toujours soumis à un ensemble de lois, mais qui touche tout être humain . D’ou l’idée de loi naturelles, ou universelles . On peut souhaiter cette évolution ou non, elle ne nous laissera de toutes façons pas beaucoup plus le choix que les nations ne l’ont laissé

                        C’est inhérent à la vie en société, il y a des lois, des codes de conduite . Ce qui ne veut pas dire qu’ils se valent tous et qu’il ne faut pas s’en soucier, mais rejeter l’un parcequ’il serait « imposé par l’état » pour se jeter dans celui qui serait « dicté par la nature » relève d’une pulsion vers le totalitarisme


                        • Le421... Refuznik !! Le421 30 juillet 2020 11:22

                          Personne : Si on est FDO, on emploie le terme d’individu.

                          Et l’individu, pour les FDO, est potentiellement suspect...


                          • elmi 30 juillet 2020 14:40

                            seules les personnes peuvent être mise en GAV ( https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F14837 ) d’où la nécessité de vous faire vous identifier à votre personne juridique
                            si vous n’avez aucun papier sur vous et que vous refusez d’être associé à Monsieur/Madame (personne juridique) et clamez votre liberté et souveraineté en tant qu’être vivant alors vous êtes séquestré pendant 4h ( https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1036 ) et vaut mieux éviter de signer quoi que ce soit car ça revient à contractualiser avec eux ; mais dans ce cas-là ça sort des codes c’est comme s’ils capturaient un animal sauvage donc vous vous en remettez à leur conscience et leur respect ou non du vivant


                          • popov 30 juillet 2020 16:03

                            Nos semblables sont des êtres humains comme les vaches des êtres bovins et les moutons des êtres ovins.

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