Pour ce que j’en constate, au niveau de mes déplacements....
Les camions, en Alsace, du nord au sud et vice versa....un trafic dément, avec déjà la saturation en périphérie de Strasbourg, le vendredi soir (et pas que ) c’est 2 voies de l’autoroute utilisée par ces mastodontes, Une fois l’autoroute engorgée, toute la file de droite occupée sur des kilomètres et des kilomètres , ( de plus en temps de pluie, neige...ils vous collent au pare choc tellement sûrs de leur invulnérabilité), mais cela doit être pareil partout ailleurs .
Autoroute côté Allemand, pareil ! (on se demande comment les propriétaires de grosses cylindrées teutonnes peuvent prendre leur pied à zigzaguer entre un PL Polonais, Roumain, Hongrois, Turc.....Peut être une façon de voir du pays en restant chez soi ?)
Arrivé à Bâle....pouf ! Plus rien, c’est à se demander où ils sont passés. Sérieux !
Soit, une bonne partie continue vers les sud de la France, mais c’est flagrant d’absence.
La suisse...de Bâle jusque à la frontière Italienne Chiasso....Le calme sidéral, route libre, de quoi admirer le paysage en toute tranquillité.
Chiasso, Italie....Re-pouf, en voilà légion amassés à la frontière, et sur les deux autoroutes qui parcourent l’Italie du nord au sud....un ENFER !
Un trafic intense, poids lourds à la queueleleu, aires de parking des stations services saturées par ces boites sur roues. Démoniaque.
Des accidents à répétitions, et spectaculaires, immenséments graves.
Pourtant :
En France, comme en Italie, du nord au sud, et du sud au nord, les voies de chemin de fer, jouxtent ces autoroutes à boites à roues. C’est encore plus criard quand l’autoroute amoncelée de toutes ces boites immobiles, voit passer des trains à toute allure, à quelques mètres de ce fatras immobile.
Où on voit avec effarement des gares de triage, remplis de wagons de transports, vides....immuables, qui rouillent sur place !
De plus on constate une augmentation exponentielle de « boites de stockages » près des grandes villes, proches d’un embranchement autoroutier.
Toutes ces zones fabriquées ont dévorés les terrains agricoles comme un cancer rampant. Des terrains exploitables, de bonne production, sacrifiés à l’échange de colis « rapido chez moi ».
Mais c’est certain, faire voyager des tomates depuis les sud de l’Italie, ou d’Espagne, jusque en Hollande, et les faire revenir sur le marché Français, ça laisse le temps de les faire mûrir.