@Rincevent
hmmm, je trouve votre analyse un peu rapide et surement ecrite avec un contexte actuel.
votre 1)... il n’y a pas eu, selon les américains que je connais, ce type de raisonnement, mais une opinion publique, surtout des cotes (est et ouest), qui ne voulaient pas rentrer dans une guerre sans fin alors que les familles déploraient ceux qui etaient restés dans les cimetieres européens.
Le « bruit » des japonais, valait a l’époque autant que celui que l’on connait aujourd’hui avec les terroristes du moyen-orient, de tuer le plus d’occidentaux possible même avec des couteaux si on n’a pas d’armes plus puissantes. on connait encore cela de nos jours... cela a peu d’impact parce qu’on ne gère pas le vrai problème, d’autant qu’a cette epoque on ne prenait pas l’avion comme de nos jours.
votre 2)... les industries américaines avaient déjà planifié le développement du japon, et ils n’avaient pas intéret a detruire autant d’espace « productifs ». Rappelez vous que la chine « n’existait pas » et c’etaient les japonais qui allaient jouer ce role sur les 30 ou 40 ans suivantes.
votre 3)... mon avis est plutot mitigé, mais selon mes connaissances, a part les « faucons » qui n’etaient pas assez puissants et les colombes qui avaient l’aval des rescapes de la 2nd guerre mondiale, ce sont des techniciens qui ont choisis en sussurant a l’oreille des politiques que l’exemple etait LA solution.
Personne ne mesurait ni la portée psychologique et encore moins le developpement du nucleaire, c’est pour cela qu’il n’y a pas eu d’opposition ou du moins d’opposition plutot molle.