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Commentaire de Séraphin Lampion

sur Des taux d'intérêts à 26% l'an pour mettre au pas les micro-entrepreneurs africains !…


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Clark Kent Séraphin Lampion 11 août 2020 09:16

@titi

L’image positive du « microcrédit » est exploitée par des prêteurs usuriers qui ne recherchent pas du tout le « micodéveloppement », mais pataugent allègrement dans « Les eaux glacées du calcul égoïste » : 

  • Les emprunteurs accumulent des emprunts aux taux croissants pour rembourser les précédents, celui d’une institution de microfinance (IMF) qui attire la clientèle individuelle pour la dépouiller avec l’aide de l’état local (hausse des taux d’intérêt pour « attirer le capitaux »)
  • Les « pirates de microcrédit » infiltrés dans les réseaux officiels prêtent de l’argent à des emprunteurs insolvables et pratiquent des taux d’usure avec des délais de remboursement allant de quelques jours à quelques semaines. Ces taux de remboursement élevés cachant un endettement insoutenable, jusqu’à l’effondrement du ou des contractants. À grande échelle, ces manipulations peuvent être génératrices de confiance et de défiance et donc d’instabilité sur les marchés financiers, comme dans les pays dits « développés, mais sur des périodes beaucoup plus courtes).
  • l’image progressiste du microcrédit pemet de tromper créanciers et emprunteurs à l’échelle nationale : Au Nigeria, le LAPO, principale institution de microfinance, a bénéficié du soutien d’investisseurs internationaux comme la Deutsche Bank et la Calvert Foundation, alors qu’elle pratiquait des taux masqué de 126 %. en pratiquant l’épargne forcée qui consiste à conserver une partie du prêt sur laquelle l’emprunteur paie des intérêts, sous prétexte d’éduquer les populations pauvres à l’épargne, alors que le taux moyen dans le pays « n’est que de 74% ».

« Il faut prendre l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! » - Alphonse Allais.


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