@titi
L’image positive du « microcrédit » est exploitée
par des prêteurs usuriers qui ne recherchent pas du tout le « micodéveloppement »,
mais pataugent allègrement dans « Les eaux
glacées du calcul égoïste » :
- Les emprunteurs accumulent des emprunts aux taux
croissants pour rembourser les précédents, celui d’une institution de
microfinance (IMF) qui attire la clientèle individuelle pour la dépouiller avec
l’aide de l’état local (hausse des taux d’intérêt pour « attirer le
capitaux »)
- Les « pirates de microcrédit » infiltrés
dans les réseaux officiels prêtent de l’argent à des emprunteurs insolvables et
pratiquent des taux d’usure avec des délais de remboursement allant de quelques
jours à quelques semaines. Ces taux de remboursement élevés cachant un
endettement insoutenable, jusqu’à l’effondrement du ou des contractants. À
grande échelle, ces manipulations peuvent être génératrices de confiance et de
défiance et donc d’instabilité sur les marchés financiers, comme dans les pays
dits « développés, mais sur des périodes beaucoup plus courtes).
- l’image progressiste du microcrédit pemet de tromper
créanciers et emprunteurs à l’échelle nationale : Au Nigeria, le LAPO,
principale institution de microfinance, a bénéficié du soutien d’investisseurs
internationaux comme la Deutsche Bank et la Calvert Foundation, alors qu’elle
pratiquait des taux masqué de 126 %. en pratiquant l’épargne forcée qui consiste
à conserver une partie du prêt sur laquelle l’emprunteur paie des intérêts,
sous prétexte d’éduquer les populations pauvres à l’épargne, alors que le taux
moyen dans le pays « n’est que de 74% ».
« Il faut prendre
l’argent là où il se trouve : chez les pauvres. D’accord, ils n’en ont pas
beaucoup, mais ils sont si nombreux ! » - Alphonse Allais.