@Ausir
Athée
souhaits
Ils
nous les gonflent grave avec leurs conneries
Est-elle
hallal, casher, des bestiaux la tuerie ?
Sont-ils
donc estourbis, égorgés ou saignés ?
Cornedieu !
On s’en fout de ces discours de niais !
Les
imbéciles heureux que le besoin de croire
Rend
aptes à gober des monceaux de bobards.
Croire n’importe
quoi, croire n’importe qui !
Surtout
ne pas penser ! Trop dangereux Kiki !
De
la pensée nait l’inquiétude.
Pas
confortable l’inquiétude !
Faut-il
avoir vraiment un Q.I. de mérou
Pour
croire en vous, curés, imâms, rabbins, gourous
Qui
vous précipitez sur la misère humaine
Comme
mouches à merde sur des fruits de bedaine.
Vous
confisquez la Vie, vous promettez le Ciel
Votre
esprit est tordu, votre voix est de fiel,
Partout
où vous passez agonise l’espoir,
Vous
mettez la Raison, toujours, sous l’éteignoir.
Votre
fond de commerce, votre sale bizness,
N’est
que l’exploitation de l’insigne faiblesse
Et
la crédulité de gens déboussolés
Prêt
à tout abdiquer pour être consolés.
Pour
vos sombres desseins, toute détresse est belle,
Vous
êtes des machines à laver les cervelles
Des
crédules victimes qui tombent dans vos rets
Et
qui seront broyés, ruinés puis essorés
Pour
vous servir d’esclaves, de chiens, de trous à bites,
De
zombies asservis, de main d’œuvre gratuite.
Ô
toi, Humain mon frère, que l’existence angoisse
Fuit
comme le sida leurs sinistres paroisses
N’écoute
pas la peur et fuit tous ces menteurs
N’écoute
pas tous les profiteurs de la peur
Surtout
ne croit en rien, rejette toute foi
Que
le doute, toujours, soit ton ultime Loi.
Puisque
tu n’y peux rien, puisqu’au bout de la Route
Inconnu
ou néant apaiseront tes doutes.
Puisque
tu n’y peux rien, attends sans peur la mort
Goûte
plutôt la Vie sans pleurer sur ton sort.
VictorAyoli