Déontologie et economie sont 2 choses totalement inconciliable. Le journaliste qui veut être déontologique à mort dans le contexte économique actuel est tout simplement mort d’avance.
Quand on regarde quel sont les actionnaires majoritaire des journaux (qu’ils soient nationaux ou régionaux) on peut difficilement penser qu’un journaliste écrivant par exemple à libé ou au monde aura toute l’indépendance nécessaire pour exercer en toute impartialité son metier.
Ceci est encore plus vrai à la télévision ou à la radio car là les relations sont encore plus direct...et les éjections encore plus rapides.
On peut voir chaque soir l’influence qu’a l’actionnaire sur les sujets développés et la façon dont ils sont traités.
Bien sur n’importe quel journaliste dira toujours qu’il respect la déontologie et, réflexe pavlovien sans doute, il la brandira tel un livre rouge lorsqu’on osera remettre en cause son impartialité.
Il y a encore des journalistes qui respectent des principes déontologique et qui se respectent également (ils n’ont pas une opinion aussi variable que le cours du cac40 ou les sondages villepinesque) mais ils sont rares...et peu visibles.
Un journaliste ça doit crouter et pour crouter il n’a pas trop le choix...soit il lèche des bottes ( de préférence celle d’un actionnaire ou un politique influent) soit il crève de faim.
Ceci dit, certains ( je pense à la tribune d’a côté sur un certain val ) n’ont pas besoin de renier leur conviction vu qu’ils n’en ont pas et sont prêt à tout pourvu qu’ils obtiennent la gloire et tout les avantages qui vont avec...le plus marrant c’est que ceux là nous servent la déontologie à toute les sauces.