@Régis DESMARAIS
Tout à fait.
Cette pérennisation de l’état d’urgence a été probablement rendue possible par les décisions prises après les attentats de Paris — situation identique à la crise actuelle avec un pouvoir irresponsable avant et après les faits.
Effectivement, il y a eu bon nombre d’arrestations musclées et injustifiées (parce que certains avaient des barbichettes un peu trop longues), sans parler des lois liberticides votées par la suite.
De là, il n’y avait qu’un pas à faire entre l’ « état d’urgence » et « l’état d’urgence sanitaire » (même modèle). Surtout après avoir liquidé (pour « manque d’argent ») l’agence qui devait gérer ces situations sanitaires.
Les « dérogations » sont, pour moi, bien plus lointaines car on a laissé déraper gravement la classe politique dans les excuses, privilèges, détournements en tout genre. Voilà, à mes yeux, le fondement de cette idéologique malsaine et mortifère de « République » — saine, au départ, dans son idéologie.
Je me souviens, par exemple, de cette crise de nerfs de Valls devant un policier qui a refusé (à juste titre vu que c’est un sale type) de lui serrer la main. Il a commencé à le sermonner comme quoi c’était anti-républicain ou un truc dans le genre.