Il y a eu de tout temps des épidémies et des peurs suscitées par celles-ci. Mais la médecine et la situation sanitaire ont considérablement progressé depuis un siècle, et nous pensions désormais que toute maladie infectieuse devrait pouvoir être éradiquée ou contrôlée (même le sida semble avoir désormais ses palliatifs).
Cependant, il reste des craintes sourdes, et il apparait que les gouvernants ont « vraiment » eu peur, tout comme à l’époque du H1N1 mais avec bien plus d’ampleur encore. Car les économies ont été sacrifiées face à ce qui a été perçu comme une urgence sanitaire ; des années d’« efforts » pour maîtriser les dépenses publiques et arrêter l’hémorragie d’emplois ont été en trois mois réduites à néant. Les gouvernants ont perdu leur crédibilité et la confiance, ils se donnent l’illusion de maitriser la situation en pourchassant les joggers à l’aide de drones pendant le confinement, ou désormais en verbalisant ceux qui n’ont pas de masque dans une rue déserte du grand Paris (mais le coureur qui expectore plus que le marcheur est pour sa part exempté du masque : ubuesque !).