Si encore on en était resté au confinement de deux mois, les dégâts auraient été moindres, mais en rajoutant à l’hystérie vers la mi-juillet avec le port du masque et la rhétorique de la 2e vague, le gouvernement a enfoncé le clou qu’il avait déjà pointé dans le cercueil de nombreuses entreprises liées à la restauration, au commerce et au tourisme... Encore aujourd’hui ici, je lis que le cinéma en plein air d’été a payé le prix de la psychose autour du virus, alors que les contaminations sont quasiment impossibles en plein air. Mais la population, désinformée, ignorante et maintenue sous l’étau de la peur, préfère se terrer chez soi. Il suffit d’observer les gens, dans les salles d’attente par exemple, pour voir que certaines personnes sont encore littéralement terrorisées, s’écartent des autres, se bloquent avec raideur quand elles ont l’impression de voir un attroupement devant elles, etc. Ces gens qui sont réceptifs à ce discours de peur sont victimes d’une forme de torture morale et psychologique qui les empêche carrément de vivre, et on souhaiterait que la plupart des gens en arrivent là... Peut-être que nos dirigeants sont inattaquables, à cause des principes juridiques liés à l’état d’urgence, mais d’une part il me semble que nous ne sommes pas actuellement sous état d’urgence sanitaire (même s’ils meurent d’envie d’y revenir), et que d’autre part, certains crimes sont imprescriptibles, notamment face à certaines juridictions, même s’il ne faut pas trop rêver à des condamnations pour crimes contre l’humanité, qui de facto devraient s’étendre à de nombreux gouvernements à travers le monde. Il y aura fatalement une indulgence pour éviter de faire tomber tout le château de cartes... Et pourtant, ce à quoi nous assistons est une véritable maltraitance de masse qui se rapproche de la torture, plus particulièrement dans certains pays dont certaines mesures sont abominables et certainement incompatibles avec les conventions de Genève, par exemple, même si celles-ci visent en premier lieu les conflits armés.