@Theothea.com
Je garderai la nostalgie des premiers albums de Dylan, qui comme les
Beatles concentrèrent dans leurs premières années, leur génie.
« Master of war » ou « Mister tambourine man »,
raisonnent toujours en moi. Dylan baigna dans le Greenwich village,
où il épanouit son génie, comme Monet le fit à l’ère des
impressionnistes à Paris, ou Picasso plus tard dans le cubisme. Il y
a des époque géniales qui transcendent les artistes. Comme d’autre
transcendent la connerie.
Il y a quelques années, les
frères Coen, ont réalisé un très bon film, " inside Lewyn
Davis", qui s’inspire de la vie de Dave Van Ronk, un énorme
folk singer que Dylan à pompé quelque peu....De très beaux
instants musicaux, où l’on voit les fantômes de "peter paul
and mary", de Dylan lui même, arrivant en scène quand dave van
ronk, pardon « lewyn davis » la quitte, à la fin du film,
comme un symbole.
Van ronk n’était pas très doué pour
le succès, contrairement à Dylan. Le film s’attache à ce
personnage sympathique, qu’on pourrait nommer un looser. Mais il a
été tout de même très reconnu par ses pairs. Il a le chic pour
gâcher les occases offertes, tel ce morceau qu’un producteur
lui demande d’interpréter, après qu’il ait fait 3000 kms en stop
pour le voir. Il ne réussit à chanter qu’une vieille ballade
française du moyen âge...Alors que sa voix puissante et son jeu de
guitare étaient impressionnants.