@Aita Pea Pea
Il y avait aussi le magazine « le sauvage » dont mon fils qui travaille dans une ressourcerie m’a ramené dernièrement quelques vieux exemplaires. C’est étonnant de revoir comment tous les problèmes actuels d’écologie, des pesticides aux centrales, à la désertification, étaient déjà traités ; La différence c’est qu’on pensait qu’on allait forcément résoudre rapidement ces problèmes,, tant le vieux monde n’en avait plus pour longtemps. je dis cela en rapport avec tous les révisionnistes qu’on entend actuellement sur les médias, feignant l’innocence, osant dire qu’on ne sait que depuis l’an 2000 les risques de dystopie, et que l’écologie, grosso modo, est un thème qui vient de sortir du placard.
Ce qui est sûr c’est que le monde était clivé :
Vieux -jeunes....Gauchos- bourgeois....Amateurs de Tino Rossi et de musette, contre les amateurs rock an roll., musique qui ne passait pas à la télé ni à la radio, sauf quelques tubes....
Les Mao pontifiaient, s’excommuniaient entre eux, dévoraient cette ineptie de petit livre rouge ; quelques années plus tard, ils feraient « science po » et l’ENA...80 avec l’arrivée de Thatcher et de Reagan ont définitivement enterré les années pat d’eph...
Pour la route, les limites du voyage ont été depuis longtemps dressés par des écrivains qui refusaient les paillettes collant à l’exotisme facile. Je me souviens d’un très bon bouquin de Simenon. « Touriste de bananes », qui s’attache à un jeune gars partant pour la Polynésie, croyant comme tant d’autres à l’époque,, que quelques régimes de bananes suffisent pour survivre, dans des endroits « enchanteurs » ou « à couper le souffle », pour reprendre la terminologie de la 2, faisant la promotion du tourisme, ce grand cadavre, qu’on tente de réanimer.