@bubu123
Il n’y a pas de mensonges. Parmi
les critères d’inclusion de cette méta-analyse, il y a le critère des cas
confirmés de COVID-19 par RT-PCR. Or,
et la je cite : « la RCT
de l’étude RECOVERY (Horby et al.), étude incluse dans la méta-analyse,
contient les données de 10% de patients PCR
négatifs et 1% de patients dont le résultat de la PCR est
inconnu et la RCT de Skipper et al. avec seulement 73/212 patients testés par
PCR soit 34% de patients confirmés par PCR. De plus d’après les facteurs
d’inclusion dans l’étude, il était possible d’utiliser les données sur les PCR
positifs mais ceci n’a pas été fait. 89% de PCR positif est significativement
différent de 100% sur un échantillon de 1561 patients dans Recovery. Le
biais d’inclusion est ici d’autant plus important qu’il est statistiquement
significatif. »
Enfin sur cette méta-analyse, je pense que tout citoyen ne peut qu’être
étonné de voir l’inclusion de Recovery. En effet, je serais très intéressé par
votre explication sur le sérieux d’une étude qui fait prendre à des malades 4
fois la dose journalière maximale d’un médicament (le résultat de cette
pratique ne nous étonne pas, si le patient en succombe) et une administration d’hydroxchloroquine
à des patients hospitalisés, en état sérieux et pour lesquels cette molécule
est, de toute façon, trop tardivement administrée.
Après le débat est
difficile car l’idéologie semble s’être emparée des cerveaux. Il y a les pour
et les contre. Les deux s’opposent férocement. Pendant ce temps là, il y a la
réalité du terrain et j’observe que les pays qui utilisent la bithérapie
conseillée par l’IHU de Marseille présentent des taux de guérison parmi les
plus important du monde et des taux de mortalité parmi les plus faibles.
Je vous invite à prendre
la peine d’éplucher le reste.