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Commentaire de JC_Lavau

sur Le temps existe-t-il vraiment ?


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JC_Lavau JC_Lavau 8 septembre 2020 08:14

@babelouest. Non. Le coup du « soit comme une particule, soit comme une onde » est du pur kakarakamouchem, de l’absurdité consolidée.
Les corpuscules n’existent pas à l’échelle microphysique. Aucun « aspect corpusculaire » n’a jamais existé.
En revanche les absorbeurs existent, et ils ont des propriétés, dont celles autoquantifiées par l’équation de Schrödinger (1926), modernisée Dirac (1928).
Le transfert d’un photon est une onde individuelle : un seul émetteur, un seul absorbeur.
Le transfert d’un électron ou d’un ion dans le vide est aussi une onde individuelle. Dans une expérience type Aharonov-Bohm, chaque électron interfère avec lui-même. Ce qui fait croire aux niais « mais c’est un corpuscule ! » c’est que la réaction d’absorption est de petite taille, de l’ordre d’un à quelques atomes, ce qui nous fait très petit, à nous grosses bestioles.
La perception est partie de l’étude en 1995 d’un détecteur spectral de monoxyde de carbone, que les électroniciens faisaient étudier à nos élèves. Or ça ne marche que parce que la section efficace du CO est colossale, pour les photons qui se présentent à la fréquence de résonance de 65.05 THz. Ces très gros photons sont contraints de converger sur cette toute petite molécule (4,65 Å de grand axe). ==> L’absorbeur est exactement aussi causal que l’émetteur.
Voilà, tout est parti de là.
Bien plus tard, en 2003, j’ai appris avoir été antériorisé de douze ans sur plusieurs points par John G. Cramer. A l’IN2P3 ils l’ignoraient tous.

En physique du solide, on sait fort bien les interactions électron-phonon dans les métaux ; ce sont les principales causes de la résistivité électrique. Or un phonon est échantillonné sur des dizaines au minimum, plutôt des milliers ou des millions d’atomes. Il est impossible d’en faire quelque chose de « petit », voire « corpusculaire ». Un électron de conduction non plus ne peut être rendu bien petit. C’est du reste ce qui rend possible les contacts électriques : chaque onde électronique est bien plus vaste que les bizarreries et vides du contact entre deux conducteurs.
« électron » ou « onde électronique », c’est chou vert et vert chou. Pas plus de corpuscules que de beurre en branche.


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