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Commentaire de Régis DESMARAIS

sur Nous ne voulons plus être gouvernés par la peur


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Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 11 septembre 2020 11:29

@Bernard Dugué
J’ignore ce qu’est exactement l’Etat profond. S’il s’agit d’un groupe d’individus qui se réunirait toutes les semaines pour gouverner le monde et envoyer ses « décrets » aux gouvernements en place, je n’y crois pas sauf à ce que l’on me mettre sous les yeux des preuves irréfutables.
S’il s’agit de l’existence de groupes suffisamment puissants pour imposer des orientations et un mode de pensée à des classes dirigeantes et à des politiques en place, je pense que ce phénomène existe. Pourquoi ? Par le constat que jamais dans l’histoire de notre humanité, la concentration des richesses n’a été aussi importante en aussi peu de mains. On parle même d’hyperconcentration des richesses. Le pouvoir, c’est l’argent, or cette hyperconcentration concerne des sommes et un capital donnant une puissance d’Etats. Ce pouvoir est forcément utilisé, et indéniablement, il possède une capacité d’influence réelle. Nous sommes dans un monde qui revendique comme régime politique la démocratie, donc la loi du plus grand nombre. Or, le pouvoir financier actuel est l’apanage du plus petit nombre. Quand on a le pouvoir, on ne l’abandonne pas. Intuitivement, on perçoit un antagonisme entre la loi du plus grand nombre et les intérêts des plus puissants. Comment cet antagonisme survit à l’épreuve des démocraties ? Par la mort de ces dernières et cette mort devient effective quand les taux d’abstention dépasse les 50% des électeurs inscrits et quand il devient impossible de dire que le ciel est bleu, si une meute proclame qu’il est vert. 
Sur ce sujet dit de « l’Etat profond », il ne faut pas sombrer dans le « complotisme » mais il ne faut pas se laisser gagner par l’idéologie et la croyance en la transparence des mécanismes qui gouvernent un monde globalisé, d’hyper concentration des richesses et d’appauvrissement de la pensée critique.
C’est tout le défi qui nous attend : affronter la complexité contemporaine en y posant un regard débarrassé de toute idéologie et croyance pour en faire une analyse pertinente et percutante.
Un article sur les privations de liberté ? Pourquoi pas, après tout, c’est mon cœur de métier...


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