@Aristide
Ce n’est pas l’expression sans insultes qui serait à proscrire mais l’expression avec insultes.
Qu’un contenu soit éventuellement suspendu parce qu’il ne respecte pas une charte, je le comprends. Qu’un contenu soit suspendu parce qu’il déplaît simplement à certains, c’est déjà une forme de dictature d’un petit groupe qui impose ce qui lui plaît et interdit ce qui lui déplait. On interdit un contenu quand il viole des règles et des principes fondamentaux ou quand il viole une loi. La loi n’est pas celle des plaisirs ou déplaisirs de certains.

Qu’un contenu soit suspendu parce qu’il ne respecte pas une charte je le comprends mais à condition que cette charte ne soit pas le vade mecum de l’arbitraire. Il faudra m’expliquer en quoi la vidéo d’un spécialiste mondial en maladie infectieuse, et plus particulièrement la vidéo supprimée du professeur Raoult, aurait violé la Charte de YouTube ? C’est bien l’absence d’éléments objectifs contenus dans cette vidéo et violant la Charte de YouTube qui est scandaleux. Cette vidéo est si attentatoire à cette Charte que YouTube l’a de nouveau remise en ligne. La Charte a été réécrite pour la rendre compatible avec la vidéo (je pose cette question puisque la vidéo n’a pas été modifiée) ?? On le voit, le comportement de YouTube révèle l’arbitraire et l’attitude du censeur qui se croit tout permis dès lors qu’il exerce la loi du plus fort. Ce comportement est propre à des régimes autoritaires. Je ne partage pas votre avis sur la banalité de la procédure mise en œuvre par YouTube. outre que cette procédure ne repose finalement sur aucune violation de la loi française, elle révèle un zèle suspect. Le mot dictature est finalement bien choisi car la dictature c’est la loi du plus fort et le règne de l’arbitraire. Dans cette affaire nous y étions.