@V_Parlier
Il fait son jeu comme quelques uns, Erdogan, Bolsonaro, sur le copié collé de celui de Trump : Outrance verbale, provocation, négation du réel. Un jeu plaisant beaucoup aux frustrés, aux petits blancs, qui voient dans cette posture une revange par procuration.
La plupart de leurs votants, ne connaissent d’ailleurs pas trop les paroles, juste la posture et la gestuelle. C’est pour ça que tous les populistes, ne visent pas la rationalité, mais l’effet. Et ça depuis les années 30. Il a suivi une aire de rationalité relative, qui s’est conjugué d’ailleurs avec une aire de progrès et d’espérance.
Mais quand la crise est de retour, il y a une potentialisation entre la perte du politique, et la panique des foules. Car ni Trump ni Bojo ne sont que des politiques dignes de ce nom. Malgré leur posture, ce sont des baudruches, des marionnettes guidés par des lobbys économique, visant au jour le jour.
On peut se demander quelle est la raison qui pousse les foules à voter contre leurs intérêts. Une des réponses n’est pas glorieuse : Les petits blancs, bien qu’ils soient discriminés, ont l’impression de faire partie de la race des vainqueurs. C’est essentiellement pour cela que chez les sudistes, il y eut un tel soutien aux planteurs esclavagistes, alors que pas 3% de la population ne possédaient des esclaves. C’est sur ce sentiment d’appartenance à une élite écornée, et menacée qu’à joué Bojo, avec la complicité des américains et des russes, unis dans leur détestation de l’Europe, rejoints par les nationalistes à la courte vue en France, comme on le voit ici