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Commentaire de Legestr glaz

sur Que nous a apporté cet épisode épidémique épistémologique ?


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Legestr glaz Legestr glaz 20 septembre 2020 12:33

@Francis

Je suis absolument d’accord avec votre dernier paragraphe. 

Il reste peut être maintenant « France soir ». 

Le plus important à comprendre, phénomène que « l’on examine » jamais, ou presque, est bien de savoir « comment », selon quel « processus » une personne donnée parvient au sommet d’une liste la rendant éligible pour des élections nationales ? C’est vraiment à ce niveau que les dés sont totalement pipés. 

Les électeurs ont l’impression de « choisir » mais le choix des « candidats » a été effectué bien en amont. Les candidats appartiennent tous à des cercles plus ou moins fermés. Ils ont déjà donné des garanties de « flexibilité » et « d’obéissance ». Les dés sont dès le départ pipés ! 

«  La thèse que défend le livre s’inscrit dans un raisonnement d’ensemble que l’on peut tenter de restituer, à partir du questionnement originel dans lequel il s’enracine. Celui-ci consiste à se demander s’il est possible de réaliser la démocratie. Or la modernité a découvert la puissance de l’organisation, de sorte que désormais, pour triompher, toute cause politique, et notamment la cause démocratique, doit en passer par l’organisation ; mais l’organisation conduit nécessairement à l’oligarchie ; donc la démocratie est impossible ».

« La mise en place d’une bureaucratie, le contrôle de la presse partisane ou encore les luttes pour le pouvoir au sein même du parti sont invoqués pour expliquer l’éloignement progressif du dirigeant à l’égard des masses qu’il représente. Les conséquences de cette domination pour le dirigeant font l’objet de la troisième partie de cette recherche. L’identification du parti à ses représentants rend de plus en plus indispensable le rôle du dirigeant et favorise le culte de la personnalité. »
Car c’est bien là un des points fondamentaux de l’ouvrage de Robert Michels. S’il est vrai que sa recherche manque parfois de données statistiques pour étayer sa thèse, et que ses conclusions apparaissent parfois péremptoires et définitives, cet ouvrage de 1910 pose néanmoins les bases de tout travail sur la démocratie. Il définit une tendance à l’oligarchie de toute organisation qui viendrait contrarier l’aspiration à la démocratie directe."


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