La structure de notre
société est
incontournablement pyramidale, du seul
fait que chacun s’y voit
attribuer sa place à sa naissance, en fonction de ses antécédents
génétiques et sociaux. Et quels que soient les aléas heureux et
malheureux de l’existence de chacun par la suite, il en résulte
que rien ne peut assurer le même
bien-être à tous et que
certains sont même condamnés à vivre à son niveau zéro.
Une pyramide comporte par définition une base (comme un sommet)
qu’une nature refusant le vide se charge de maintenir toujours
peuplée de la
même catégorie
d’individus, sauf
augmentation de la
population totale en
provoquant
le “brassage”. La
pyramidologie sociale en apporte la preuve par un calcul simple, à
la portée du premier venu. voir
à ce sujet :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html
Dès
lors, l’homme a le choix
entre :
-
augmenter
indéfiniment son
effectif pour qu’en naisse pour certains
l’opportunité d’améliorer leur
condition, pendant que
l’aumône d’aides
diverses est prodiguée aux plus démunis, leur
donnant
la fausse
impression d’un changement de leur condition, dans
la même iniquité
structurelle.
ou
-
Rehausser le niveau zéro de
richesse “basique” de l’ensemble de la
société,
dont la population serait
maîtrisée pour permettre la pérennisation d’une telle mesure,
assurant aux plus démunis un niveau de vie minimum.
L’état
de crise profonde et généralisée à laquelle est parvenue non
seulement la société humaine mais notre civilisation mondialisée, et qui n’est que la conséquence de l’hypertrophie du binôme
économie-population – celle-ci déterminant celle-là et non l’inverse –, démontre qu’il n’y a rien à attendre de
la première de ces options, sinon une aggravation incessante du processus y
ayant conduit.
Il
semble par contre possible –
pour autant qu’il en soit encore temps – de
saisir la leçon des faits, pour changer la donne en injectant, à la
base de la pyramide sociale,
une
part du revenu et de la richesse
considérables de la société, pour l’isoler
de la pauvreté absolue et guérir ainsi l’humanité de la plaie
autrement inguérissable du premier des maux (sociaux) dont elle ait
à souffrir ; ceci devant être nécessairement
assorti d’un ajustement et
du maintien de la prédation humaine compatible avec les ressources
de son habitat. Une
régulation de la population, par mise sous contrôle expliquée
et consentie de sa natalité,
pouvant y suffire.