À propos d’un Revenu Universel Citoyen
Ci-après, à l’intention des visiteurs qu’intéresse le Revenu Universel, réaction à la proposition de “Revenu Universel Citoyen”, dont chacun pourra prendre connaissance à l’adresse suivante https://www.youtube.com/watch?v=5H8l70G1EgU
Parce qu’il se veut citoyen, un tel revenu déroge aussi gravement que paradoxalement à deux principes généralement considérés comme fondamentaux en matière de lutte contre les inégalités sociales : l’universalité et l’inconditionnalité.
- Loin d’être universel, le RU citoyen frappe en effet d’une double peine ceux qui se situent au niveau zéro de la richesse, (dont les pères du revenu citoyen ne seraient pas les seuls à ignorer l’existence, alors que le nombre de ceux qui y logent est mondialement de l’ordre de 1 à 2 milliards à vivre avec moins de 2 dollars par jour – Montant récemment réajusté à 1,90 dollar).
- Quant au principe d’inconditionnalité, il en est la négation même, faisant de la reconnaissance et de l’adoption d’une vision particulière de la société, la condition de son attribution ; au point qu’il soit permis de se demander si “Allocation sociale pour alignement idéologique” ne serait pas une appellation mieux choisie.
Outre ce qui précède, plusieurs observations en réponse à cette présentation :
— Omission, parmi les contreparties du financement d’un revenu universel, du transfert d'allocations et aides sociales existantes (sauf couverture santé).
— Pourquoi l’impôt finançant le RU découragerait-il davantage le contribuable que l’impôt finançant les mesures d’aide sociales et autres secours qu’il remplace ? D’autant qu’aucun citoyen n’échapperait à l’impôt sur le revenu, y compris les bénéficiaires du RU.
— Le démographie galopante mondiale et ses retombées sociales sur toutes les nations du monde n’est-elle pas la première explication du puits sans fond dont peut se plaindre le contribuable, sachant que pour des raisons structurelles, sur 100 êtres humains qui s’ajoutent quotidiennement à la population, 86 vont grossir les rangs des pauvres quand seulement 14 rejoignent les riches ?
— La relation entre RU et marché du travail est passée sous silence, alors qu’elle est un aspect essentiel de la question. Il faut savoir en effet que la Banque Mondiale et le Bureau International du travail prévoyait en 2018 la création de 50 Millions d’emplois supplémentaires annuellement durant la décennie à venir (hors effets Covid-19), soit environ 500 Millions sur 10 ans, alors que pendant la même période, l’augmentation de la population, donc du nombre de demandeurs d’emplois, sera sensiblement le double. De quoi – ajouté aux progrès de la robotique – susciter bien des questions sur l’avenir du travail et des travailleurs.
Etc.
Le lecteur désireux d’approfondir la présente réaction, pourra utilement cliquer sur les liens ci-après :
Pour un revenu universel, minimum et inconditionnel – Le R.U.M.I.
https://docs.google.com/document/d/1zaf8g5oOnn31v-pyjiNjBL5wLcYrT2PbKvZwum3BWqA/edit
Inégalités sociales et revenu universel
https://docs.google.com/document/d/1SYYAww9PAqCA_XeZOkauIIqW74cQoVzFkPzLxoAF3ac/edit
Revenu universel et lutte des classes
https://docs.google.com/document/d/1NN-REq4a7FMIVtfpxjd-K-I903PdZ06COTff0EaAAvo/edit
Introduction à la pyramidologie sociales
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/04/introduction-la-pyramidologie-sociale.html
La pyramidologie sociale pour les nuls
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html
97 réactions à cet article
-
Manquent tout-de-même quelques arguments !
-
@Claudec
Vous ne posez a mon avis pas clairement le problème fondamental du salaire universel qui est la participation au bien commun, que ce soit le fait de produire des biens et services pour les autres et de les rendre disponible, (les échanger, vendre ou donner) . Quel est la motivation qui pousserait les gens à faire ça sans la contrainte du salaire, ou une contrainte quelconque ??
La video sur le RUMI aborde ce thème mais ne propose qu’une forme de controle et donc de contrainte pour parvenir à cette participation .c’est l’impasse communiste du 20 eme siecle -
@sylvain Et cela pourrait même créer un énorme effet pervers consistant à perfuser avec l’argent des citoyens tous les drogués. Je connais un exemple (il y en a des milliers). Un gars, impossible de le désintoxer à l’alcool. Il reçoit 600 euros du R.U. : Tout passe dans le whisky. Dix passages dans des centres de désintox (aux frais de l’Etat bien sûr). Echec total. Et quelques djihadistes qui se fourniront en armes. Qui les a payé : le citoyen...
-
@sylvain
Vous voulez dire RUCitoyen et non RUMI, par lequel je conteste tout particulièrement la moindre référence à la lutte des classes.
Pour ce qui est de la participation au bien commun, le fait de consommer en est une manifestation aussi déterminante que produire. C’est même le moyen le plus efficace de soutenir l’activité économique. Il n’est pour s’en convaincre que de voir comment agissent pour ce faire les économistes et les pouvoirs public : relancer la consommation.
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Je propose que ta retraite soit supprimé pour que tu fasses arbeit macht frei.
-
@foufouille
N’importe quoi...
-
Par contre, la retraite devrait être la même pour tout le monde,....
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Et pourquoi donc.
Les vioques ça picolent pas ?
Pas de minimum vieillesse ni retraite pour toi.
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
La retraite, telle que conçue actuellement, n’a plus lieu d’exister puisque le revenu universel assure à chacun, sa vie durant, de quoi vivre décemment.
Un complément de retraite peut par contre exister, versé à ceux qui auront cotisé à cet effet, en prélevant soit sur leur RU, soit sur le supplément de revenu tiré de l’activité rémunéré qu’ils auront librement choisi d’exercer. -
@foufouille non, mais je ne trouve pas normal que des fonctionnaires qui ont eu leur emploi grâce à l’adhésion à un parti et le copinage touchent des sommes excessives.
-
Rien compris ................
-
@devphil30
Ce ne sont pourtant pas les liens conduisant aux détails qui manquent.
Mais soyez explicite, posez vos questions, il se trouvera toujours quelqu’un pour vous répondre. -
Pas suivi l’affaire, mais qui a dit que le R.U concernerait 45 millions de français ? Je pense, sauf erreur, qu’il s’agirait de verser cette allocation seulement à ceux qui, sans Assedic/Rsa et toute autre aide, seraient sans ressources (j’ignore leur nombre, mais ça ne doit pas dépasser les 8/9 millions, y compris, les bénéficiaires de l’ASS, du RSA).
Pourquoi un salarié, percevant un gros ou petit salaire devrait-il percevoir en plus ce R.U ? Bizarre !
A la limite, on devrait fixer une barre en-dessous laquelle un individu, un couple ou une famille ne peut vivre décemment.
-
@Hijack
« Pourquoi un salarié, percevant un gros ou petit salaire devrait-il percevoir en plus ce R.U ? Bizarre ! »
le principe bien compris du RU n’est pas de compenser l’absence de revenu mais de s’ajouter à un revenu pour celui qui travaille à coté, et ce quelque soit le niveau de revenu auquel il accède par son travail
Si ce n’est pas le cas, alors cela ne consiste qu’a renommer le système des allocations sociales et à faire perdurer les abus et la paresse parasitaire de certains qui sont la conséquence d’un système de répartition défaillant qui se fait au détriment des travailleurs.
La double peine consiste à priver le travailleur de ce RU tout en lui faisant renoncer au temps libre qu’il pourrait avoir si celui ci ne travaillait pas, alors que son labeur participe activement au développement de la société.
-
@Hijack
Je me permet de préciser, avec la permission de Albert123, que c’est l’universalité du Revenu universel qui pourra assurer sa pérennité, nul ne pouvant se plaindre qu’il soit de l’assistanat puisque alloué à tous, sans distinction de niveau de richesse, de revenu, ou de patrimoine.
Sachant par ailleurs qu’une part importante du RU sera récupérée par le biais de l’impôt, au prorata de celui payé par chacun, tous ses bénéficiaires devenant imposables sur leur revenu.
C’est d’ailleurs ainsi qu’il s’auto-financera significativement, en reprenant à chacun une partie de ce qu’il aura perçu, en fonction du niveau d’imposition lui étant applicable. -
@Albert123 & Claudec,
Merci pour ces infos ... je comprends à présent le principe de ce R.U.
Ainsi, ceux qui ont déjà un bon revenu, bénéficieront de cette allocation pour tous et rembourseront ce surplus de revenus en payant un supplément d’impôt (en rapport avec le R.U).
Que ceux qui n’ont qu’un petit revenu ou pas du tout, recevront le R.U, en remplacement de leurs diverses allocations.
Le tout est de savoir, si les suppléments d’impôts suffiront à compenser ; si comptablement, l’état ne devra pas débourser plus qu’il ne le fait déjà.
Si j’ai bien compris, rien n’est clair et pas tout à fait au point comme système. Je suis d’accord que l’assistanat devrait être évité, mais il y a tjrs des cas difficiles, des familles vivant péniblement. Que le travail (actuellement et en France) ne se trouve pas en traversant la rue pour certains.
En ces temps incertains, la vie devient de plus en plus dure en France ... et sûrement plus ailleurs, alors que faire ? : à mon avis, tel que je l’ai compris ce R.U ne résoudrait rien en donnant et reprenant ensuite, bcp se sentiront lésés, sauf si de très faibles montants.
Probablement que la France se dirigera vers une autre politique : pas d’assistanat systémique pour les plus démunis, mais des conditions de vie plus logiques, faciliter les créations d’entreprises, alléger en charges sociales les petits chiffres d’affaires etc ... Pour ce faire, seule solution : le plein emploi ou presque, en facilitant les démarches administratives de création d’entreprise en ligne en temps réel, c’est à dire en quelques mn, pouvoir envoyer en ligne les documents nécessaires à une seule administration et une fois pour toutes, comme cela se fait ailleurs. Allègements fiscaux les premières années etc ... facilités bancaires etc ...
Je rêve peut-être, mais ça peut être possible, si on remplace les lourdeurs administratives et leurs coûts par simplement du travail ... à celui qui veut, celui qui peut ; dans l’hexagone, c’est possible. -
« De quoi – ajouté aux progrès de la robotique – susciter bien des questions sur l’avenir du travail et des travailleurs. »
Rien de changé depuis la mécanisation.
Une seule question se pose :
— les performances techniques et l’intelligence artificielle ont-elles pour finalité de transférer les tâches rebutantes effectuées par des êtres humains sur des machines afin de soulager les peines et répartir les fruits de la production, ou bien ont-elles pour finalité de réduire les charges de production pour augmenter les profts en privant les salariés réalisant des tâches pénibles de leurs seules ressources ?
Le RUC n’est pas une réponse. C’est de l’assistanat. Il peut être nécessaire d’instaurer quelque chose de ce genre dans une phase transitoire, mais c’est le travail (activité rémunérée qui permet la production de biens et services ),et non pas l’emploi (utiliser des personnes actives de la population à des activités productives ou non) qui doit être structuré autrement.
-
La structure de notre société est incontournablement pyramidale, du seul fait que chacun s’y voit attribuer sa place à sa naissance, en fonction de ses antécédents génétiques et sociaux. Et quels que soient les aléas heureux et malheureux de l’existence de chacun par la suite, il en résulte que rien ne peut assurer le même bien-être à tous et que certains sont même condamnés à vivre à son niveau zéro. Une pyramide comporte par définition une base (comme un sommet) qu’une nature refusant le vide se charge de maintenir toujours peuplée de la même catégorie d’individus, sauf augmentation de la population totale en provoquant le “brassage”. La pyramidologie sociale en apporte la preuve par un calcul simple, à la portée du premier venu. voir à ce sujet :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2018/01/pyramidologie-sociale-methodologie.html
Dès lors, l’homme a le choix entre :
- augmenter indéfiniment son effectif pour qu’en naisse pour certains l’opportunité d’améliorer leur condition, pendant que l’aumône d’aides diverses est prodiguée aux plus démunis, leur donnant la fausse impression d’un changement de leur condition, dans la même iniquité structurelle.
ou
- Rehausser le niveau zéro de richesse “basique” de l’ensemble de la société, dont la population serait maîtrisée pour permettre la pérennisation d’une telle mesure, assurant aux plus démunis un niveau de vie minimum.
L’état de crise profonde et généralisée à laquelle est parvenue non seulement la société humaine mais notre civilisation mondialisée, et qui n’est que la conséquence de l’hypertrophie du binôme économie-population – celle-ci déterminant celle-là et non l’inverse –, démontre qu’il n’y a rien à attendre de la première de ces options, sinon une aggravation incessante du processus y ayant conduit.
Il semble par contre possible – pour autant qu’il en soit encore temps – de saisir la leçon des faits, pour changer la donne en injectant, à la base de la pyramide sociale, une part du revenu et de la richesse considérables de la société, pour l’isoler de la pauvreté absolue et guérir ainsi l’humanité de la plaie autrement inguérissable du premier des maux (sociaux) dont elle ait à souffrir ; ceci devant être nécessairement assorti d’un ajustement et du maintien de la prédation humaine compatible avec les ressources de son habitat. Une régulation de la population, par mise sous contrôle expliquée et consentie de sa natalité, pouvant y suffire.
-
@Claudec
nous sommes fondamentalement en désaccord dès les prémices de votre exposé qui projette sur une structure culturelle non universelle des caractéristiques de loi de la nature.
Je considère donc qu’il est inutiles de perdre mon temps en argumentant avec vous.Rejoignez Dupont-Aignan.
-
@Séraphin Lampion
Ne vous déplaise, ce qui est en cause est effectivement notre structure sociale, avant toutes idéologies ou croyances religieuses.
-
Le revenu universel c’est risquer de donner des perles aux cochons. D’abord se donner des objectifs et revoir l’éducation : L’écologie, c’est avant tout une affaire d’éducation et d’enseignement. Freud : tout se joue avant sept ans. Certains rares ont compris et y arrivent. C’est donc que l’occident est arriéré. https://www.lalibre.be/debats/opinions/l-ecole-doit-aimer-ce-qui-est-vrai-ce-qui-est-bon-et-ce-qui-est-beau-5f6cb451d8ad5862195aa40b
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Tuuuut Tuuuut Tuuuuut. Clic.
Bienvenue sur la Hot-line de la fédération nationale des psychanalystes.
Si vous êtes un obsessionnel-compulsif, appuyez une vingtaine de fois nerveusement sur le 1.
Si vous êtes un compulsif à répétition, raccrochez et recomposez. Si vous êtes codépendant, demandez à quelqu’un d’appuyer sur le 2.
Si vous êtes une personnalité multiple, appuyez sur le 3, le 4, le 5 et le 6.
Si vous êtes paranoïaque, sachez que nous savons qui vous êtes et que votre appel a été localisé.
Si vous êtes schizophrène, vous entendrez une petite voix qui vous dira sur quel numéro appuyer.
Si vous êtes maniaco-dépressif, peut importe quelle touche vous frappez, de toute façon soyez assuré que nous, ici, nous nous en foutons complètement.
Si vous êtes un agressif-passif, mettez-nous en attente.
Si vous êtes antisocial, arrachez le téléphone du mur.
Si vous avez des difficultés d’attention, ne vous occupez pas des instructions.
Si vous avez des bouffées de délire, pressez la touche 7 et votre appel sera transféré au vaisseau-amiral où Dark Vador en prendra connaissance
Si vous êtes dyslexique, pressez 96969696969696969696.
Si vous êtes amnésique, pressez la touche 8 et rentrez votre nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, date de naissance, numéro de sécurité sociale et les noms de jeune fille de votre mère et grand-mère.
Si vous souffrez de stress post-traumatique, faite doucement et précautionneusement le 000.
Si vous souffrez d’un manque de confiance en vous, raccrochez. Nos opérateurs sont trop occupés pour prendre le temps de vous parler.
Si vous êtes boulimique, recrachez le téléphone.
-
@Bec à foin Parfait. Et imaginez le comportement de chacun de ces profils avec 600 euros en poche. Alcoolique (pas difficile à imaginer). Maniaco-dépressif (claqué pour des conneries dans le premier magasin venu. Radin : caché dans une enveloppe sous le matelas (parfois un brocanteur trouve ce genre de chose quand il vide une maison), un délirant : il va jeter l’argent dans une poubelle,... EUHHH cela s’appelle le principe de réalité.
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Oui, mais il y a surtout la réalité des familles qui ne peuvent pas vivre décemment, et que l’état du marché du travail oblige à chasser les multiples aides sociales.
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
bien vu. Tout cet argent donné aux individus ça permettra au gouvernement de supprimer définitivement tous les Services publics et la gratuité des soins, de la protection et de l’éducation.
Puis quand ce sera fait, il sera facile de réduire à vue, les subventions.
Ce RUC serait une belle idée dans une société idéale. C’est un chausse trappe dans une société de consommateurs où tout s’achète, y compris ce qui dépasse l’imagination d’un honnête homme. -
@Francis
on sent le bobo dont toute le famille a un bon boulot et un bon avocat à l’année.
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
« L’écologie, c’est avant tout une affaire d’éducation et d’enseignement. »
Faux !
C’est, avant toute autre considération, une question d’ajustement du binôme économie-population aux capacités de notre habitat. Et celle-ci conditionnant celle-là et non l’inverse, nous ramène à un problème démographique. -
@foufouille
Vous et bien d’autres, essayez de concevoir que vous n’êtes pas les seuls à connaître ou avoir connu la pauvreté, et même la pauvreté profonde, ça vous rendra peut-être moins bornés.
-
@Claudec
il se trouve que les aides ne sont pas automatiques ni rapide et des fois inexistantes.
comme francis = JL prétend le contraire il est sénile ou bobo depuis toujours.
-
@Iris
L’un des aspects majeurs de la pauvreté, c’est qu’elle génère la frustration – ce que ne manquent pas d’exploiter les agitateurs de tous poils – et que la frustration conduit à cette connerie du pauvre qu’a si bien dénoncé Coluche.
-
@foufouille
Un revenu universel règlerait le problème, en remplaçant toutes les aides existantes (à l’exception de celles concernant la santé).
-
@Claudec J’ai lu Maris et mon proche l’a rencontré. Son système était assimilable à une ruche d’abeille dans laquelle chacun apporterait sa part à la société pour l’améliorer (exemple les intermittents, les artistes, les éducateurs,...). Mais cette société serait une société idéale. Rien à voir avec la notre dont une grande partie n’en a rien à foutre des autres ni de la société dans laquelle ils vivent. Combien pensez-vous se sentent impliqués par les système qui leur donne des aides, paient leurs études... Disons : 20 %. Eduquer au sens de la civilité et ensuite les aides,.. Pas l’inverse. Ou relisez MARIS.
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
J’ai lu Maris (et son ouvrage que je préfère est « Les sept péchés capitaux des universitaires »), mais je considère que la ruche est loin d’être la société idéale ; trop proche du modèle marxiste à mon goût. Je préfère encore la société des hommes, certes pyramidale elle aussi, mais faite d’une diversité de conditions, d’opinions et de comportements qui en font tout l’intérêt. Même s’il faut faire avec ce qu’elles peuvent avoir de contraire au bon ordre, que serait un ensemble de cellules où chacun n’aurait qu’à ranger le produit de ses activités, pour en nourrir une nomenklatura réduite.
Quant à l’éducation des peuples au civisme : c’est vrai, c’est une richesse et un gage de bon fonctionnement d’ensemble, mais comme toutes richesses elle se partage, et plus ceux qui y prétendent (ou en ont besoin) sont nombreux, plus la part de chacun est réduite.
-
@Claudec Mon modèle c’est les vertus démocratiques de Raymond Queneau inspiré du MAAT. Le revenu universel fonctionne mieux dans les sociétés qui se sont beaucoup impliquée dans l’éducation. Exemple : les pays du nord.. Une sociétés qui ne pensent pas en « je », mais en « nous ».
-
@Claudec La différence entre le communisme et le MAAT, c’est que la société tient par un idéal spirituel commun. Contrairement au marxisme qui n’est que matérialiste. C’est bien expliqué dans l’article de La Libre que j’ai déposé plus haut.
“L’école doit aimer ce qui est vrai, ce qui est bon et ce qui est beau. Loin d’une religion dogmatique,.... Exemple : le catholicisme rejette le beau qui est souvent féminin. Le Djihad déteste la vérité... -
Pour moi, une femme (ou peut-être un homme) qui élève son enfant aurait droit à une revenu universel. Il participe, oh combien, à la société.
-
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Pour les uns le bien-être collectif PEUT être la somme des bien-être individuels, pour les autres le bien-être de chacun DOIT résulter du bien-être collectif.
À chacun de choisir librement son option, de respecter l’autre, et de trouver paisiblement son bonheur avec l’aide du RUMI, revenu universel minimum inconditionnel. -
On aura la pauvreté universelle avant le revenu .....
-
Le jour ou il est mis en place , toute l’Afrique Maghreb inclus va débarquer dans la semaine qui suit , l’Asie suivra ensuite .....
-
@zygzornifle
Curieux, ce myopisme conduisant à tout ramener à notre beau pays !
Un Revenu universel ne s’instaurera nulle part du jour au lendemain et chaque pays – aidé des autres si besoin – devra en faire son affaire, en partant des exemples que pourront donner les plus audacieux et avancés (exemples dont existe déjà un certain nombre). -
’’Le RUC n’est pas une réponse. C’est de l’assistanat ’’
Le RUC ou toute autre solution qui ne serait pas le plein emploi n’est que la poursuite de la zombification des consommateurs, dont on sait que la docilité est incommensurable.
Par ailleurs, le corolaire de toutes les indemnités versées aux inactifs c’est l’aggravation des conditions travail : cadences, horaires, baisses d’emplois, précarité.
A Seattle aux US, la moitié des SDF ont un emploi.
Vivre dans son véhicule est de plus en plus répandu. C’est aussi le cas en Californie, où vit un quart des 554 000 sans-domicile américains. Dans cet État, les loyers ont flambés : ils ont été décuplés en 30 ans, augmentant plus de deux fois plus vite que le salaire minimum.
-
@Francis cassons la baraque, en vue de ceci par exemple :
https://ti1ca.com/t8oqg46m-Anarchie-A5-2018-08-Anarchie-A5-2018-08.pdf.html
.
Plus de problème de chômage, de droits et devoirs, d’écologie, de burn out, de.... -
C’est l’emploi universel qui est nécessaire.
-
@Iris
— en 2018, l’a Banque Mondiale et le Bureau International du travail s’accordaient pour prévoir que 5 Millions d’emplois nouveaux seraient créés annuellement dans le monde pendant la décennie à venir, soit 500 Millions. Or durant la même période, la population humaine (donc le nombre de demandeurs d’emplois) augmentera d’environ le double, à la cadence de 200 à 300 000 quotidiennement (220 000 aujourd’hui).
— L’amour du travail est loin d’être aussi largement partagé que vous semblez le croire, et nombreux sont ceux qui ont pour première ambition, celle de prendre leur retraite le plus tôt possible (Voir l’actualité à ce sujet pour s’en convaincre).
— En attendant le transhumanisme, les technologies et la robotique en particulier ont déjà largement commencé à concilier ces visions de l’existence et c’est en ces termes qu’il faut envisager le futur marché du travail. Ce qui au demeurant ne fait que s’inscrire dans une continuité allant de l’esclavagisme au servage, puis au travail rémunérée, pour aboutir aux arts, à la culture et aux loisirs. Telle a été notre évolution, qu’il s’agit donc de poursuivre, en offrant à chacun la liberté de choisir entre se contenter du minimum vital ou l’améliorer par son travail. -
@Claudec
Telle a été notre évolution, qu’il s’agit donc de poursuivre, en offrant à chacun la liberté de choisir entre se contenter du minimum vital ou l’améliorer par son travail.
Ca ma va, mais pour cela il faut que tout ceux qui le veulent puissent obtenir un emploi.
-
@Iris
Si ceux tous qui végètent en occupant un emploi à contre cœur en sont dispensés par le RU, non seulement le chômage devrait disparaître, mais ceux à qui le RU ne suffira pas, auront le choix d’exercer le métier qui leur plaira ou qui correspondra le mieux à leurs compétences.
-
@Claudec
... ceux à qui le RU ne suffira pas, auront le choix d’exercer le métier qui leur plaira ou qui correspondra le mieux à leurs compétences.
Justement, je pense que le marché du travail ne permet pas ce choix, et qu’il faut adresser ce problème impérativement.
-
@Iris
En raison du temps que l’homme consacre au travail, de l’intérêt qu’il peut y trouver en termes d’épanouissement, de la rémunération qu’il en tire, etc. l’emploi est probablement le principal domaine concerné par le revenu universel.
Le revenu universel aura principalement pour but de réguler le marché du travail, en tenant compte de l’aspiration des actifs à plus ou moins travailler et à tirer un revenu plus ou moins important de leurs activités, dans la perspective des changements considérables qu’apporte et qu’apportera de plus en plus, l’automatisation d’un nombre considérable de tâches.
-
@Claudec
Le scénario est attrayant.
En l’état actuel des règles cependant, l’automatisation provoquera inévitablement un déficit croissant d’emplois.
Quelles mesures d’accompagnement du RU voyez-vous pour améliorer la situation de ce point de vue ?
-
@Claudec
J’ajoute, pour avoir omis d’en faire mention alors que c’est de première importance, que rien n’empêchera les bénéficiaires du RU de se consacrer au bénévolat, pour satisfaire les besoins de nombreuses associations qui manquent de bras.
-
@Claudec
Effectivement, c’est une piste pour ceux qui en ont les moyens. Cette possibilité est d’ailleurs exploitée aujourd’hui, notamment par les retraités bénéficiant d’une pension suffisante.
Mais comment résolvez-vous la situation des bénéficiaires du RU qui ont besoin de compléter leur revenu et qui n’arrivent pas à trouver un emploi rémunéré ? -
@Iris
Le montant du RU étant fixé pour permettre à ses bénéficiaires d’en vivre dignement, il doit en résulter la libération d’un nombre conséquent d’emplois, donc la possibilité de mieux satisfaire la demande, jusqu’à voir disparaître le chômage. C’est d’ailleurs l’un des enjeux essentiels du RU.
Sans omettre les mesures à prendre pour réguler une population mondiale (par la dénatalité), faute de quoi rien ne sera possible, pas davantage sur le plan social que environnemental. L’humanité ne peut continuer indéfiniment de croître à la cadence de 2 à 300 000 individus par jour (220 000 actuellement), ce qui promet une population supérieure à 11 Milliards de Terriens au début du prochain siècle, pour 8 dans quelques années et 250 Millions au début de notre ère.
Je rappelle qu’avant la mi-année 2020, l’homme avait consommé plus de la moitié de ce que son habitat lui offrait pour une année entière, et que cette situation s’aggrave chaque année. -
@Claudec
Concernant la natalité, je suis comme vous persuadé qu’il serait bon d’inverser graduellement la tendance.
Admettons donc que le RU soit suffisant pour dissuader de chercher un emploi, comment déterminer la valeur de ce RU ? Parce qu’un SMIC ça ne sera certainement pas suffisant.
Et puis ce qui me gêne beaucoup dans ce scénario, c’est qu’il va définitivement cliver la population en deux catégories : Ceux qui auront un emploi et pourront s’offrir des logement à coté de leurs lieux de travail, et les autres qui devront se regrouper ailleurs.
Je ne crois pas que cela puisse fonctionner. -
@Iris
À supposer que le RUMI ait de réelles chances de voir le jour – ce que de nombreuses expériences permettent d’espérer, en dépit des crises que traverse l’humanité –, ça n’ira pas tout seul et ne se fera pas du jour au lendemain.
Concernant le clivage que vous craignez, il existe irrémédiablement, du simple fait que richesse et pauvreté sont relatives et existent l’une par l’autre ; sans riches point de pauvres et inversement ; chacun est et sera toujours, le riche ou le pauvre de plus riche ou de plus pauvre que lui, ce que ne changera pas un revenu universel, quelle qu’en soit la formule.
Le problème est de sortir de la misère profonde 1 à 2 milliards d’humains qui vivent avec moins de 1,90 dollar par jour, en isolant du niveau zéro de sa richesse collective une pyramide sociale dans son ensemble, pour davantage d’équité et le mieux-être de tous, en anticipant les conséquences d’une mutation profonde du marché du travail.
Les menaces qui pèsent sur notre civilisation, laisseront-elles d’ailleurs
à une telle révolution le temps de se produire ?
-
@Claudec
en fait ta conclusion est qu’on ne se débarrassera jamais de la pauvreté sans attaquer le pauvre le responsable, et donc que seul la démographie contre les pauvres rendra les pauvres moins malheureux car il y en aura moins,et ceux du haut de la pyramide sont donc innocent, car c’est une constante humaine ceux au pouvoir font moins de gosses car ils sont cousins,et cela est la pyramide dont personne n’échappe,ne pas voir le maitre c’est faire une érreur,il faut arrivez a combien de vivants pour l’équilibre ?
-
@Xenozoid
Je ne souffrirais pas, bien au contraire, de voir le nombre de pauvres diminuer (par dénatalité), serait-ce dans une diminution moindre – parce que proportionnelle – du nombre de riches.
Ne pas oublier que richesse et pauvreté son relatives et existent irrémédiablement l’une par l’autre.
Quant au niveau de population qui devrait être celui de l’espèce humaine, quand elle a consommé à mi année, plus du double de ce que lui offre son habitat pour satisfaire ses besoins, ce niveau ne devrait-il pas, en bonne logique, être moins de la moitié de ce qu’il est ?
-
@Claudec
si le probleme est résolu grace a la propriété privée,ça ira vite
-
@Xenozoid
Quelques précisions me seraient utiles, ne voyant pas en quoi consisterait un résolution, ou pour le moins une stabilisation des inégalités de revenu.
Merci -
@Claudec
Concernant le clivage que vous craignez, il existe irrémédiablement, du simple fait que richesse et pauvreté sont relatives et existent l’une par l’autre
-
@Iris
Je ne crains pas ce clivage, je me contente de l’observer pour ce qu’il est depuis la nuit des temps.
Mais je serais curieux de connaître le raisonnement qui vous conduit à ne pas le croire irrémédiable. Ceci ne revient-il pas en effet à nier l’existence même de la pyramide en tant que polyèdre “naturel”, et/ou la hiérarchisation et l’interdépendance de ses habitants, ou en d’autres termes leurs antécédents socioculturels et génétiques, avec ou sans manipulations biologiques ou intello-idéologiques ?
-
@Claudec
Il y a bien hiérarchisation causée par les antécédents socioculturelles et génétiques. On peut même revenir à des temps où la force physique en était pour ainsi dire la seule cause. Aujourd’hui nous n’en sommes heureusement plus là, et je pense que toutes les différences socioculturelles et génétiques doivent être compensées plus fortement par une organisation plus redistributive.
Suis-je un manipulateur intello-idéologique ? -
@Iris
À vrai dire je me demande si tel n’est pas le cas, inconsciemment ou non , pour les raisons suivantes :
— Selon moi, la force physique a évolué pour s’adapter, en forme et en ampleur, aux éléments sur lesquels elle s’exerce. Elle est toujours omniprésente, que ce soit pour obtenir le changement autant que pour l’empêcher.
— Les compensations dont vous parlez se sont multipliées avec la prise de conscience de l’iniquité de la condition humaine, mais l’organisation distributive demeure la même à l’égard d’êtres plus nombreux, toujours en raison du caractère pyramidal (incontournable) de l’ensemble qu’ils constituent.
Le chat court après sa queue, et pour que cela cesse, il faudrait que soit contrôlée la croissance démographique (dénatalité).
Démographie et progrès scientifique et technique étant les conditions nécessaires ET/OU suffisantes du progrès social, il me semble que ce dernier doive primer pour une raison évidente : Plus nombreux sont ceux qui y prétendent, plus est réduite la part de chacun.
Sans compter avec le fait que les ressources que requiert le progrès ne sont pas inépuisables. -
@Claudec
Au vu de ce que nous avons déjà dit, je n’arrive pas à saisir la signification de votre dernier post. J’essayais de vous convaincre que le clivage pauvre riche n’est pas une fatalité, j’ai échoué. Je vous rappelle que je partage votre point de vue sur l’aspect démographique.
Je pense que nous allons tourner en rond maintenant.
Merci pour l’échange. -
@Iris
Vous aurais-je froissé en vous soupçonnant d’intello-idéologie – sportivement et avec toute la tolérance voulue soyez-en assuré ? Si tel est le cas, je le regrette et vous prie de m’en excuser. J’aurais dû comme vous user d’une émoticône pour adoucir ma franchise : j’y ai pensé, puis j’ai oublié de le faire.
Quoi qu’il en soit, et que notre échange dont je vous remercie en toute hypothèse s’arrête ici ou non, je voudrais préciser quelques points en espérant que vous me lirez.
— Vous dites :« J’essayais de vous convaincre que le clivage pauvre riche n’est pas une fatalité »
Mais aucun argument de votre part allant en ce sens. Tout au plus écrivez-vous dans votre avant-dernier post : “« …je pense que toutes les différences socioculturelles et génétiques doivent être compensées plus fortement par une organisation plus redistributive » ; ce qui est un souhait, rien de plus : qui ne fournit pas la moindre indication sur les voies à suivre ou les moyens à employer (charité ou solidarité comprises) pour qu’il se réalise plus efficacement que cela a été le cas depuis que le monde existe. À quelle organisation pensez-vous, qui pourrait être plus redistributive que celle aboutissant, aussi inlassablement que sans effet durable, aux aides et autres secours jamais suffisants, accordés aux nécessiteux ?
...
-
@Claudec à Iris
...https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2017/10/du-ruissellement-des-richesses-de-la.html
— Un revenu universel (voir RUMI), tel que la pyramidologie sociale conduit à le concevoir, c’est-à-dire réellement inconditionnel et universel, le permettrait, mais il faudrait pour cela oublier la lutte des classes et son impuissance, attestée par des siècles d’échec et la rémanence de revendications qu’elle n’a jamais épuisées. Tel est le “nouveau” système de redistribution que rejettera toujours la société dans son obscurantisme, précisément en raison de son caractère pyramidal, obstinément entretenu par les antécédents natifs de tous ceux qui la peuplent.
— Toutes les croyances et idéologies, de droite comme de gauche ont été profondément contaminées par le marxisme, dans ce qu’il a de plus sommaire, de contraire à l’éthique, d’incitatif à la haine, etc. pour aboutir à cette pensée unique qui ne sait plus rien concevoir, sans s’y référer.
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2019/11/la-pensee-marxiste-se-porte-bien-merci.html
Publié ce jour sur mon blog :
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html
Cordialement
-
@Claudec
Pas de froissage, juste l’impression que nous allons tourner en rond, et puis vous n’êtes pas toujours facile à saisir, alors je réagis sur ce que je crois avoir compris. J’essaie une fois de plus.
Il me semble que vous considérez que le clivage entre pauvres et riches est causé par des différences socioculturelles et génétiques. Je suis en accord.
Vous pensez que c’est irrémédiable. Je suis en désaccord, car la situation s’est déjà améliorée au fil des siècles, avec des récessions comme celle que nous semblons vivre depuis 25-30ans.
Vous connaissez l’organisation typique qui permet ces améliorations, elle repose sur un pouvoir plus ou moins centralisé, exercé par des représentants nommés plus ou moins démocratiquement. Un des rôles majeurs de ces représentants est de protéger les plus faibles, qu’ils le soient pour des raisons génétiques ou socio-culturelles, grâce à des moyens tels que lois, police, impôts et redistribution.
L’organisation que je souhaite est un prolongement de cela, plus démocratique et plus redistributif, afin de compenser encore mieux ces différences socioculturelles et génétiques.
Cela n’exclue pas que nous devrions réduire la natalité.
Ceci n’exclue pas un revenu universel.Je ne pense pas être en mesure de faire mieux.
Tout aussi cordialement
-
@Iris
« Il me semble que vous considérez que le clivage entre pauvres et riches est causé par des différences socioculturelles et génétiques. Je suis en accord. »
Plus exactement, je ne considère pas mais j’observe et peut calculer comme n’importe qui (cf. méthodologie), que 1° ce clivage résulte du fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, à l’intérieur d’une structure pyramidale et que 2° il en résulte, structurellement, que 50% de la richesse collective de la société échoit à 14% de la population habitant ladite pyramide (les “riches”) alors que l’autre moitié va aux 86% de la population (les “pauvres”).« Vous pensez que c’est irrémédiable. Je suis en désaccord, car la situation s’est déjà améliorée au fil des siècles … »
La situation s’est effectivement améliorée, mais sans rien changer à la relativité richesse pauvreté ni au rapport en pourcentage au sein de la pyramide sociale. Contrairement à vous je pense toutefois que cette amélioration est davantage le fruit du progrès scientifique et technique que d’une conquête sociale. Je me fonde pour cela sur deux observations :
1° Le monde ouvriers (les “pauvres") sous l’impulsion de ses syndicats, a très souvent refusé un progrès, au motif qu’il profitait au seul capital. Les nombreux mouvements sociaux (révoltes, grèves) s’y étant opposé en attestent.
2° Le nombre de pauvres profonds qui a cru jusqu’aux 1 à 2 milliards qui vivent aujourd’hui avec moins de 1,9 dollar quotidiennement, à comparer aux 250 Millions d’humains ayant peuplé la planète au début de notre ère, toutes conditions sociales confondues (dans leur relativité). L’amélioration de la condition humaine et spécialement des plus démunis, me semble donc largement discutable, sauf à la confondre avec confort matériel.Pour plus de précisons, ces points font l’objet de développements méthodologiques sur mon blog.
-
@Claudec
A ma remarque :« Il me semble que vous considérez que le clivage entre pauvres et riches est causé par des différences socioculturelles et génétiques. Je suis en accord. »
Plus exactement, je ne considère pas mais j’observe et peut calculer comme n’importe qui (cf. méthodologie), que 1° ce clivage résulte du fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, à l’intérieur d’une structure pyramidale et que 2° il en résulte, structurellement, que 50% de la richesse collective de la société échoit à 14% de la population habitant ladite pyramide (les “riches”) alors que l’autre moitié va aux 86% de la population (les “pauvres”).
-
@Claudec
Le monde ouvriers (les “pauvres") sous l’impulsion de ses syndicats, a très souvent refusé un progrès, au motif qu’il profitait au seul capital. Les nombreux mouvements sociaux (révoltes, grèves) s’y étant opposé en attestent.
Le progrès technique à apporté du confort et augmenté l’espérance de vie, mais il accentue le clivage car mal utilisé.Le nombre de pauvres profonds qui a cru jusqu’aux 1 à 2 milliards qui vivent aujourd’hui avec m ...
On tourne en rond ou on se disperse ? ...
-
@Iris
Mais là encore, il suffit d’observer et d’y réfléchir pour constater que tels sont les faits. Que montrer de plus ?
Que la condition humaine est la conséquences de cette réalité factuelle et fondamentale, et qu’il faut que l’homme en prenne conscience pour avoir quelques chances d’y changer quoi que ce soit, plutôt que de compter obstinément sur la révolution ou la Providence ? -
@Iris
On se disperse si vous le voulez, mais il me reste à répondre à votre dernière question : il me semble effectivement pas raisonnable de focaliser sur la France, dans un monde que précisément le progrès a globalisé, au point que la misère est en voie d’être ce que les nations devront se partager au lieu de la richesse.
Merci pour cet échange.
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html
-
@Claudec
Le syndrome de l’autruche
Merci beaucoup, grâce à vous je sors enfin la tête du sable.
-
Par principe cette idée pensée pour assouvir le dogme socialiste d’équilibre financier des gens conduit direct contre un mur.
Pourquoi, par la cessation de production de ceux qui seront les payeurs punis de la triple peine :
Celle de tout financer, celle de ne plus avoir de main d’œuvre disponible et celle d’être le dindon de la farce.
toutes les « forces vives » irons se délocaliser dans un endroit moins débile.
En clair si vous avez un peu de pognon, si cette loi passe, déménagez rapidement dans un autre pays.
-
@saint louis
Tout ce qu ils veulent, c est vivre au paradis. C est à dire dans un endroit où l on a RIEN à faire. Et cela , pour la raison la plus simple : Cette occupation est ce qui correspond le mieux à leur compétence. -
A votre avis, si les galgos (chiens de course) n’étaient pas torturés en Espagne et abandonnés dès la moindre baisse de performance, sans cette motivation par l’effroi, ne cesseraient-ils pas illico de rester performants ? N’est-ce pas !
Si les gens ne savaient pas qu’ils finiront dans un mourroir, avec du Rivotril pour planche de salut, croyez-vous qu’ils continueraient à s’évertuer à « travailler » le plus longtemps possible pour retarder le moment où, dès qu’ils seront atteints d’Alzheimer, les belles âmes les aideront gentiment à cesser de nuire à l’économie de la démoncrassie ? N’est-ce pas !
-
« ..Pourquoi l’impôt finançant le RU découragerait-il davantage le contribuable que l’impôt finançant les mesures d’aide sociales et autres secours qu’il remplace ? ... »
Si le RU remplace les aides sociales quel avantage ? Ceux qui sont à ce point intolérant au travail peuvent utiliser les aides sociales pour soigner leur léthargie.
En ne changeant rien vous évitez de vous fatiguer.
-
Bonjour,
Supprimer les espèces pour une monnaie virtuelle, implanter une puce RFID pour le suivi de chaque « gens de rien », reconnaissance faciale par l’IA et l’aide de la 5G et établir un programme individualisé pour chaque « parasite » avec un compte social qui pourra déterminer si le montant du RU doit être de 100% pour le bon mougeon ou diminuer d’un montant progressif en fonction de l’opposition au système voir même une solution plus radicale comme écrit dans l’article :
« Une régulation de la population, par mise sous contrôle expliquée et consentie de sa natalité, pouvant y suffire ».
Les multi milliardaires et principalement Bill Gates vous remercient pour votre article, il va exactement dans le sens des objectifs du Nouvel Ordre Mondial. Il n’est pas impossible, en fonction de votre niveau, que la FAF vous contacte afin de suivre le programme young leader pour participer plus activement à la réalisation de ce projet luciférien. Si vous ne l’êtes pas encore, faites-vous parrainer pour entrer dans une loge bleue, c’est indispensable.
-
@Odin
Brrrr !!! Et pour implanter une puce, profiter de la pandémie en cours, pour implanter à tous via un vaccin tant attendu, la puce pour notre bien à tous.
Je n’aimerai pas avoir 20 ans actuellement.
-
C’est à ce demander si l’avenir est plutôt rose (assistance sociale généralisé) ou plus sombre (baisse des libertés et asservissement)
Bon connaissant la nature humaine ça finira mal.
-
Pour ma part, j’envisagerai que, si Revenu Universel il y avait, il devrait permettre à chaque individu de vivre décemment, mais pas de s’offrir le moindre « superflu ».
L’idéal ne serait-il pas d’avoir 2 monnaies :
— Une monnaie pour acheter les produits et services de base et uniquement ceux-là, monnaie dans laquelle serait payé le R.U.
— Une monnaie pour acheter le « superflu », monnaie qui ne pourrait se gagner que par le travail, le commerce, l’investissement, le jeu.
Les produits « gratuits » : les soins vitaux
Les produits et services de base : alimentation, logement, énergie, soins essentiels, vêtement prêt à porter standard, éducation.
Le R.U. serait calculé pour financer, un logement décent (25m2 par personne, chauffé, éclairé), assez d’eau pour l’usage domestique normal, des vêtements « d’usage », une nourriture saine, équilibrée et suffisante, quelques livres, un peu de musique, une visite médicale et quelques médicaments « de confort », un accès internet et un portable.
Les produits et services superflus : tout le reste.
La monnaie « travail » serait convertible en monnaie « base » à un taux fixe, pas l’inverse (pour financer un logement plus grand par exemple).
Ainsi, chacun pourrait vivre décemment et le travail serait motivé par l’obtention du dernier smartphone X Pomme Quarante douze, de la dernière Super Smart TV Full Totaly Led 32K ou de la Xboite Une XXX
Le rapport au travail deviendrait différent (chacun travaillant plus ou moins occasionnellement en fonction de ses capacités et de ses envies).
Les emplois peu qualifiés pourraient rester/ devenir économiquement viables (l’individu non qualifié n’ayant pas besoin de salaire pour survivre, il pourrait cumuler les petits boulots mal payés pour s’offrir un peu de luxe, ce qui lui aurait été impossible dans le système actuel).
-
@eddofr
donc une retraite bien pourrie et insuffisant pour le handicap.
25m2 est un studio.
-
@eddofr
Bravo et merci !
Idée particulièrement séduisante et peut-être pas plus difficile à mettre en pratique que bien d’autres aspects du RU.
Selon vous, l’échange (ou l’achat d’une monnaie avec l’autre serait-il possible – et souhaitable ?
Travaillant sur le RUMI depuis longtemps sans y avoir pensé, je vais tenter de l’intégrer et vous invite cordialement à venir y collaborer sur mon blog ou autrement).
https://pyramidologiesociale.blogspot.com -
@eddofr
interresant,on peut brodé sur l’idée ,exemple..que les produit tombant dans la catégorie hors rumi soient payés en heures avec un exponentiel,et une limitation a l’accumulation des biens privée(immobilier) et un logement garanti pour tous(meme les locations au dessus de x années,deviennent une hypotheque) etc etc.....
-
@Xenozoid
« Le mieux est l’ennemi du bien »
Souvenons-nous de la TVA, l’impôt le plus équitable et le plus simple qui ait été jamais inventé, pour supprimer d’autres taxes parfaitement arbitraires.
La démagogie a eu vite fait d’en faire une usine à gaz à laquelle personne ne comprend plus rien ... sans empêcher les anciennes taxes de renaître. -
@Claudec
donc gardons tout a sa plus simple fonction,je suis d’accord mais sans redéfinition de la propriété privé on ne peux pas ,bonnes intentions ou pas
-
Shaw 28 septembre 2020 13:58@Xenozoid
T’offre toujours l’apéro à la Haye le jour venu, Buddy ?
-
@Shaw
pas de cos play en ce moment a part supervirus...lol...mais bien sur si jamais tu es dans le coin,no pro, ami du multivers
-
Shaw 28 septembre 2020 14:28@Xenozoid
Dès que je redécolle du RSA, back-packer ou Benz Benz Benz like, je monte chez tes casques à pointe, l’ami !
-
Shaw 28 septembre 2020 16:11 -
@foufouille
25m2 par personne ...
Tout seul cela suffit, j’ai vécu dans moins que ça quand j’étais étudiant, et c’était même pas gratuit.
A deux ça fait 50m2, à trois 75m2 ...
Et rien ne t’interdit de travailler pour t’offrir plus grand, c’est juste qu’on te garantis au moins ça quelle que soit ta situation.
Pas de retraite, le R.U. pour tous
Pour le handicap, c’est sans rapport avec le Revenu Universel.
Tous les besoins liés au handicap devraient être pris en charge dans le cadre du « soin » (de la sécurité sociale quoi).
Et si le soin est gratuit ... -
@eddofr
Foufouille est hélas apparemment et comme tant d’autres, tellement déçu par la lutte des classes et pétri de frustration, qu’il en devient incapable de raisonner. -
@eddofr
oui donc vivre comme un étudiant toute ta vie.
25m2 c’est petit et encore plus avec un ou deux fauteuils roulants.
-
@foufouille
Je ne sais pas comment te dire ça, le revenu universel c’est le minimum pour tout le monde, que tu sois riche, handicapé, bien portant, super diplômé, déficient mental, malade chronique, ...
Le Revenu Universel est sensé permettre d’assurer le nécessaire à une personne bien portante.
Pour une personne malade ou handicapée (physique ou mentale), le nécessaire « supplémentaire » (qu’il s’agisse de la place pour le fauteuil, du fauteuil lui-même, d’une aide ménagère, de soins particuliers, ...) n’entre pas dans le cadre du Revenu Universel, mais dans le cadre d’une aide spécifique qui est du ressort de la solidarité nationale, c’est à dire de la sécurité sociale.
L’équité ne peut signifier l’égalitarisme :
On ne peut tout simplement pas donner à tous, quel que soit leur « état », le revenu nécessaire pour un paraplégique, ou un Alzheimer.
En plus, ce serait impossible budgétairement.L’équité ce n’est pas la même chose pour tous, ni à chacun selon ses envie, c’est à chacun selon ses besoins essentiels.
Un handicapé à plus de besoins essentiels (un fauteuil roulant coûte plus qu’une paire de chaussure ...) donc il doit obtenir des ressources « en plus » pour compenser son désavantage. Mais ne n’est pas le R.U.
Sinon, tu as aussi mentionné la retraite :
Si tu t’es contenté du R.U. toute ta vie, tu peux continuer toute ta vie.
Si tu as travaillé pour t’offrir plus, tu as cotisé pour pouvoir continuer à t’offrir plus.
Rien n’interdit une retraite en plus du R.U., calculée sur le travail et financée par le travail. Cette retraite n’aurait alors ni condition d’âge légal, ni condition de trimestres cotisés, mais seulement une valeur à partir de laquelle elle rapporte assez, à tes yeux, pour que tu estimes ne plus avoir besoin de travailler. En gros, tu travailles, tu cumules des points et quand tu estimes en avoir assez, tu convertis tes points en rente.Evidemment, si on instaure un revenu universel, il faudra bien traiter le sujet de la « conversion » (pour les retraités comme pour ceux qui travaillent encore mais on déjà cotisé quelques années).
-
En fait, si on réfléchit bien, on est déjà passé chez nous à ce RU à cause du Covid qui empêche de travailler dans certains secteurs comme l’évènementiel.
On appelle cela « Allocations de remplacement de revenus »
Evidemment cela ne couvre pas tous les frais.
Actuellement, il est question d’une trentaines de milliards en Belgique.
.
-
@AlLusion
Ça pourrait effectivement bien être une expérience involontaire du RU, et ce qui démontre que la période pour instaurer ce dernier est particulièrement favorable.
En tout cas, à suivre de près
Si vous avez des précisions, merci de bien vouloir me les faire connaître. -
Shaw 28 septembre 2020 13:14@Claudec
T’es éleveur de bières trappistes, tpi ?
-
@Claudec
Le Covid a produit un problème qui n’est pas au niveau de la productivité, mais de la rentabilité.
Je suis occupé actuellement à regarder le 28’ de ARTE.
On parle de la France qui vit au dessus de ses moyens.
J’enregistrerai et ajouterai le podcast à mon dernier billet sur la première phase du Coid qui s’appelle « Les soldes du Covid »’ qui contient un interview d’un économiste belge sur le « comment rembourser »
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON