@Iris
« Il me semble que vous considérez que le clivage entre pauvres et riches est causé par des différences socioculturelles et génétiques. Je suis en accord. »
Plus exactement, je ne considère pas mais j’observe et peut calculer comme n’importe qui (cf. méthodologie), que 1° ce clivage résulte du fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, à l’intérieur d’une structure pyramidale et que 2° il en résulte, structurellement, que 50% de la richesse collective de la société échoit à 14% de la population habitant ladite pyramide (les “riches”) alors que l’autre moitié va aux 86% de la population (les “pauvres”).
« Vous pensez que c’est irrémédiable. Je suis en désaccord, car la situation s’est déjà améliorée au fil des siècles … »
La situation s’est effectivement améliorée, mais sans rien changer à la relativité richesse pauvreté ni au rapport en pourcentage au sein de la pyramide sociale. Contrairement à vous je pense toutefois que cette amélioration est davantage le fruit du progrès scientifique et technique que d’une conquête sociale. Je me fonde pour cela sur deux observations :
1° Le monde ouvriers (les “pauvres") sous l’impulsion de ses syndicats, a très souvent refusé un progrès, au motif qu’il profitait au seul capital. Les nombreux mouvements sociaux (révoltes, grèves) s’y étant opposé en attestent.
2° Le nombre de pauvres profonds qui a cru jusqu’aux 1 à 2 milliards qui vivent aujourd’hui avec moins de 1,9 dollar quotidiennement, à comparer aux 250 Millions d’humains ayant peuplé la planète au début de notre ère, toutes conditions sociales confondues (dans leur relativité). L’amélioration de la condition humaine et spécialement des plus démunis, me semble donc largement discutable, sauf à la confondre avec confort matériel.
Pour plus de précisons, ces points font l’objet de développements méthodologiques sur mon blog.