@Fergus
J’y reviens, apres mon petit commentaire du début sur le « processus »...
La seconde partie est dédiés aux moyens
La recolte (la collecte) est la partie la plus simple, sous réserve que ce soit de vrais « pros », qui soit chargés de le faire, et cela sans aucun dogme : ne pas sauver telle ou telle plante n’est pas une option.. on établi la liste et on récolte de la plus petite herbe jusqu’au plus grand des arbres !
La conservation (le stockage) est déjà plus complexe.
On comprend bien, a la base, le bon sens du stockage dans un lieu ou techniquement il n’y a pas de nécessité d’action humaine si ce n’est la défense du site.
Mais cela pose le problème des « oeufs dans le même panier ». Quel que soit le choix, y compris le stockage dans des lieux geostables vis a vis des plaques continentales, il ne sera jamais exclu un quelconque accident géologique.
Donc, le bon sens voudraient qu’on choisissent plusieurs sites, au moins un par continent, de manière a en garantir au mieux que ce soit cette conservation (redondance du stock).
La partie technique (le froid en fait) s’il n’est pas simple, n’est pas non plus compliqué. on sait faire des frigorifique sans energie directe qui pourraient conserver les graines... et même s’il fallait installer des systemes de froid de long terme, pourquoi pas.
La difficulté complémentaire se trouve dans la phase suivante : l’acces au stock.
La récuperation (accés au stock).. là le besoin est moins bien identifié, c’est sûr on est pas le nez dans la catastrophe, mais on peut faire facilement plusieurs scenarios.
Cela peu passer par un systeme de philosophie religieuse jusqu’a la societe commerciale toute puissante.
Mais, dans tous les cas, cela veut dire que la récuperation des graines en cas de besoin imperieux, posera un enorme problème. Si l’on y reflechi, ce seront les plus forts qui le feront au detriment de tous les autres. La distribution ne sera pas liée au besoin, mais a l’adhésion a un modèle philosophique, economique ou dogmatique.
S’il n’existe qu’une source (le lieu de stockage actuel) je vous laisse imaginer la difficulté de l’acces, de la répartition et même la pertinence des graines a utiliser selon le futur climat.
Le choix de plusieurs sites ferait baisser la tension, les coûts... et selon les choix, cela pourrait eventuellement permettre un acces aux graines dans des contextes intermediaires (un besoin « moins » imperieux, emaillé de règles d’acces précises)...
... et c’est sur ces points de récuperations fondamentaux pour l’humanite (et je ne parle pas de souveraineté qu’il serait fortement necessaire de completer la descrition complete du processus engagé dans la sauvegarde de la biodiversité végétale.
Note : regardez la difficulté pour fournir actuellement les graines et les distribuer dans un contexte de codex alimentarius et ceux qui protègent le patrimoine (Kokopeli).