@gruni
Moi aussi, j’ai choisi mon employeur à la fin de mes études et il ne m’a fallu qu’une semaine pour le trouver. C’était plutôt cool.
Il me semble qu’il ne faut pas mélanger les problèmes. Ce qui se passe aujourd’hui n’a rien à voir avec le progrès technique mais à l’usage que nous faisons de ce que nous créons.
Si nous voulons nourrir 12 milliards de terriens sans qu’il y ait la guerre, il faut continuer à faire progresser la technologie, trouver des énergies efficaces. Nous savons que nous consommons plus que ce que la terre peut produire, mais cette sur-consommation peut être utilisée pour dépasser cette étape et aller vers d’autres sources d’énergies, de nourriture... Revenir en arrière ne causera que la guerre, car la terre du siècle précédent ne peut pas nourrir autant d’habitants. Nous sommes donc condamné à progresser.
Le problème de notre société, c’est que nous sommes incapable de voir plus loin que le bout de notre nez. Ceux qui ont une pensée systémique globale sont priés de se taire. Les ressources de notre terre sont mis en coupe réglée par une oligarchie qui ne pense qu’à elle-même. Pourtant, la solution n’est pas compliquée, une fois que l’on a pu nommer ce que peut être la richesse pour nous. Ainsi, il faudrait peut-être mettre en avant la santé, l’éducation, la culture, un environnement sain comme étant la vrai richesse. La monnaie n’est qu’un symbole de la richesse et ne représente que ce qui est mis en contre-partie, en l’occurence la dette aujourd’hui. Est-ce que la dette représente une richesse pour ceux qui ne sont pas dans la finance ? Construisons nos monnaies autour des vrais richesses et les financements se trouveront facilement. L’avantage des vrais richesses est que le cycle est beaucoup plus lent que le cycle de la dette, mais de ce fait, une monnaie sur la dette s’avère incapable de financer la vrai richesse. L’obligation de cycles courts est une des raisons de la ruine actuelle. Il faut combien de temps pour rentabiliser la construction d’une école ? Le temps qu’il faut aux élèves pour créer eux-même de la richesse.
Les étudiants de sciences-po étudient l’économie néo-classique qui est une vision statique donc fausse de l’économie. Comment peuvent-ils alors anticiper les problèmes pour trouver des solutions ? Toutes leurs références sont dans le passé et ils sont incapables de comprendre les signaux faibles qui pourtant impacteront notre futur !