Si l’être humain est intelligent individuellement, il est désormais
visible, pour ceux qui ne le savaient pas, qu’il manque cruellement
d’intelligence collective.
Je vois quatre choses qui barrent cette « intelligence collective ».
L’individualisme poussé a détruit nos modes de pensée collective dans les résolutions communes de problèmes — ce qui a permis la segmentation de la population en classe de revenus, d’âge, etc.
Nous ne possédons toujours pas d’organe national citoyen, indépendant, permettant de collecter les « fruits » de cette intelligence pour la faire remonter au plus haut niveau et obliger la classe dominante à l’appliquer — d’où l’utilité du mouvement des gilets jaunes, brimé et carrément écrasé par la police qui s’est fait une joie de faire pleuvoir les coups de matraque, les lacrymo et tout autre autre projectile.
Tout comme nous n’avons pas non plus de structure permettant, de manière saine et sereine, d’avoir un débat public (non décidé par le politique, orienté, scénarisé). Je trouve incroyable que, dans la « patrie des Droits de l’Homme » — expression dont on nous rebat les oreilles à en vomir — la liberté de s’exprimer, via les débats, ait été anéantie.
Enfin la politique, scindant le peuple en catégories, imposant via la propagande d’Etat et politique la censure à tout niveau, à dire ce que le citoyen de base doit penser ou non, faire ou pas.
Tant que ces quatre points ne seront pas résolus, l’intelligence populaire restera lettre morte et les situation du type « dictature sanitaire » se répèteront inlassablement — elles ne feront qu’empirer.