@zzz999, il suffit d’observer dans l’ascenseur si des particules chargées émettent ou non un rayonnement d’accélération,
Excellente remarque. Mais j’aborderais le problème sous un autre angle.
Ernest Rutherford proposa qu’un électron soit autour d’un proton comme une planète est autour du soleil. Mais ses contradicteurs lui ont opposé que dans ce cas l’électron subirait une accélération centripète due à son mouvement de rotation.
Pourtant si l’électron est réellement comme une planète, il doit être en état d’apesanteur lui aussi, comme les astronautes de l’ISS. Par conséquent dans leur référentiel ils ne subissent aucune accélération et n’émettent donc aucun rayonnement. Ils sont sur une orbite stable (dite de Bohr).
Mais la seule théorie qui explique la pesanteur de façon satisfaisante est la relativité générale. Il faudra donc admettre que la RG ne s’applique pas uniquement autour des corps massifs, mais aussi autour du proton. Malheureusement la RG étant structurée par la constante universelle G de la gravitation, imaginer l’appliquer à l’échelle atomique semble illusoire.
Ce n’est plus le cas si on remplace GM par LVr (équation 15 de mon article), comme le recommande la réalité cinématique du mouvement keplerien. Il devient alors possible de considérer que la force de Newton et la force de Coulomb proviennent du même phénomène keplerien, avec des constantes différentes LVr = GM pour Newton, LVr= e2/4pi eps0 pour Coulomb.
Ainsi tout porte à croire que votre intuition est la bonne : il y aurait bien plus de similarité entre gravitation et électromagnétisme qu’on veut bien l’admettre actuellement.