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Commentaire de Francis

sur Etat d'urgence sanitaire et démocratie, un couple sans avenir


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Francis, agnotologue Francis 5 octobre 2020 14:47

Bel article.

 

Selon Michel Onfray, «  Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d’Orwell permettent de penser les dictatures du XXe siècle. Je pose l’hypothèse qu’ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours.

 
Comment instaurer aujourd’hui une dictature d’un type nouveau ?

 
J’ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l’histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l’Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers.

 
Pour détruire la liberté, il faut : uniformiser l’opinion ; dénoncer le crime par la pensée.

 
Pour appauvrir la langue, il faut : pratiquer une langue nouvelle ; utiliser le double langage ; détruire des mots ; oraliser la langue ; parler une langue unique ; supprimer les classiques.

 
Pour abolir la vérité, il faut : enseigner l’idéologie ; instrumentaliser la presse ; propager de fausses nouvelles ; produire le réel.

 
Pour supprimer l’histoire, il faut : effacer le passé ; réécrire l’histoire ; inventer la mémoire ; détruire les livres ; industrialiser la littérature.

 
Pour nier la nature, il faut : détruire la pulsion de vie ; organiser la frustration sexuelle ; hygiéniser la vie ; procréer médicalement.

 
Pour propager la haine, il faut : se créer un ennemi ; fomenter des guerres ; psychiatriser la pensée critique ; achever le dernier homme.

 
Pour aspirer à l’Empire, il faut : formater les enfants ; administrer l’opposition ; gouverner avec les élites ; asservir grâce au progrès ; dissimuler le pouvoir.

 
Qui dira que nous n’y sommes pas ?
 » Michel Onfray

 

 Hormis le chapitre relatif à la liberté et particulièrement ça : «  supprimer la solitude se réjouir des fêtes obligatoires  » je souscris à ces propos.
 

 Aujourd’hui la solitude est provoquée, et les seules festivités autorisées sont les festivités relatives à la consommation. Et encore, seulement sous la pression des bénéficiaires, pas des consommateurs dont on sait que la docilité est sans limite.


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