@Wald
Ne pensez pas que tous les immigrés africains sont des traîne-savates et que les diplômés qui émigrent laissent tomber leur pays. Chez ces populations la solidarité n’est pas un vain mot et bien des familles au pays vivent grâce aux fonds envoyés par les expatriés.
Mais il y a aussi un phénomène dont il faut parler : la présence de nombreux immigrés dans l’assistance aux personnes âgées, et dans d’autres professions qui n’attirent plus les Français, et pas que pour des questions d’argent, mais à cause de la pénibilité des travaux.
Quoi qu’il en soit, l’Europe, et pas qu’elle, est confronté à un déficit de naissances. Je reprends une part de l’article Wikipedia sur la démographie en Pologne :
’’La Pologne est un des pays européens parmi les derniers à avoir été atteint d’un net ralentissement démographique. C’est seulement en 1989 que le taux de fécondité est tombé sous le chiffre de taux de renouvellement des générations
de 2,10 enfants par femme. Dans les années suivantes, la baisse du taux
de fécondité s’est approfondie rapidement pour atteindre dès 1995 un
niveau autour de 1,6, niveau qui a depuis encore baissé. Cette forte
baisse qui se poursuit au XXIe siècle. La Pologne n’a fait que suivre rigoureusement le même chemin que les autres pays anciennement communistes d’Europe de l’Est. Le pays rejoint ainsi le groupe des pays européens à très basse fécondité, comprenant, outre l’Allemagne voisine, l’Espagne et l’Italie.
Aussi, depuis 2002, la Pologne compte plus de décès que de naissances. Cela, joint à un taux d’émigration de 0,3 ‰, entraîne une légère baisse de la population (- 27 531 en 2003 d’après l’INED). D’après le magazine Alternatives économiques (été 2009), la Pologne a connu un taux de croissance nul de la population en 2008, revenant à contrecarrer la baisse depuis 2002.
.../...
La natalité a nettement progressé, de près de 10 % en Pologne en
2016 et 2017, grâce à la politique familiale avantageuse introduite par
le parti conservateur au pouvoir, Droit et justice. L’indice de fécondité reste cependant extrêmement faible, autour de 1,45.’’
Il y a donc un vrai problème qu’on ne pourra pas régler en montrant du doigt l’immigré ’’qui ne s’intègre pas à cause de sa culture, etc ...). Avant nous ’’importions’’ du Portugais, de l’Espagnol, du Portugais, du Yougoslave, et aussi du Maghrébin. Les sources se tarissent ! 