@Sozenz
Merci à vous aussi. Comme j’aime bien la campagne où je vis, la Bretagne des forêts, des champs et des landes, et aussi la peinture, j’apprécie beaucoup la démarche d’un artiste authentique, comme Lucien Pouedras. Fils de paysan, Lucien s’est mis à la peinture sur le tard, quand on lui a offert une boite de peinture, et s’est lancé dans un projet qui lui tient à coeur : Représenter le monde paysan tel qu’il l’a connu dans son enfance, avant qu’on déclare la guerre à la terre. « À partir de 1960, Lucien Pouëdras est au coeur des mutations profondes conduisant
à l’économie moderne. Le remembrement l’interpelle.
Il s’interroge : Pourquoi le progrès devrait-il disqualifier le travail des générations précédentes ? Eloigner nos parents et grands parents ?
Il constate : En Suisse, la modernité s’installe sans rupture avec le passé, ni entre monde rural et monde urbain.
Il rassemble et souligne tous les repères qui de son point de vue devraient trouver un prolongement dans la modernité. »
Extrait de ce lien : https://bit.ly/30Mugob
Une peinture magnifique, mais qu’on aurai tort de baptiser de « naïve » ; c’est une représentation très exacte des saisons, des travaux des champs, et de la complicité qui unissait avant les années 60 encore l’homme à la nature qui l’entourait. Une sorte de Bruegel de la Bretagne intérieure
Lucien Pouedras a fait de nombreuses conférences , en compagnie de Xavier de Beaulieu, défenseur des paysages des landes en Bretagne, ecosystème encore méconnu de beaucoup.