Le retour des néonicotinoides dissimule un autre problème fondamental
Le retour des néonicotinoides dissimule un autre problème fondamental.
Ainsi, mardi 6 octobre 2020, l’Assemblée Nationale a voté en faveur de la réintroduction des néonicotinoides (NNI), jusqu’en 2023, sous forme de semences enrobées (graines protégées, aucun traitement n'est utile puisque la graine est protégée) de façon dérogatoire.
Ces insecticides étaient interdits en France depuis 2018, suite à la loi Biodiversité de 2016.
Mais avec la succession d'aléas climatiques, l’invasion de pucerons, donnant la jaunisse à la betterave, a ravagé des centaines d’hectares en France.
Les quelques produits qui restaient en usage n'étaient pas efficaces.
La suppression des NNI était sauf écologique, puisque les producteurs ont dû traiter plus de fois alors qu'avec les NNI, le simple enrobage de semences suffisait.
Ces néonicotinoïdes ont été supprimés en France alors que cette dernière continuait à en produire pour l'export.
Mais à en croire la loi sur les néonicotinoïdes, cette production est condamnée puisque "toute présence et usage de ce produit" sont interdits.
De plus des importations de miel qui contiennent des néonicotinoïdes, arrivent en France, notamment d'Ukraine.
En Australie, aux États-Unis, en Turquie, les néonicotinoïdes sont utilisés et ces pays n'observent pas de mortalité plus importante des abeilles.
Rejeter la responsabilité de la mort des abeilles sur les pratiques agricoles est une faute très grave.
Le premier facteur de mortalité est la varroa 44% (acarien parasite venant d'Asie du sud-est), viennent ensuite le climat, les pratiques apicoles et les phytosanitaires (6%).
Les précédents produits ont été supprimés parce qu’ils étaient très nocifs, mais les les néonicotinoïdes plus propres que les précédents produits, ont fini par poser problème.
C’est donc une course contre la montre qui démarre. Trois ans seront-ils suffisants pour trouver des alternatives ? Assurément, non. Trois ans d’expérimentation sur une matière vivante et dépendante du cycle de cultures ne suffisent pas pour trouver des alternatives viables économiquement.
La Fnsea avait concocté le contrat de solutions en 2017 pour trouver des alternatives aux phytosanitaires, ce contrat n'a pas été efficace. La somme d’argent déployée dans ce processus a surtout servi à enrichir les organismes liés à la Fnsea.
Si aucune alternative n’est trouvée d’ici 2023, alors la filière de la betterave succombera pour de bon !
La France est le premier producteur de sucre, 90 000 emplois sont menacés.
Mais la filière de la betterave n’est pas en crise seulement à cause de la fin des néonicotinoïdes. Non, cela a commencé à l’automne 2017 avec la fin des quotas sucriers, qui a aussitôt fait baisser les prix payés aux producteurs. La demande en baisse avec les discours affirmant que le sucre, comme le lait et la viande, c’est mal.
Mais derrière cette impasse technique, n’oublions pas le principal problème de la betterave, comme dans d'autres productions, qui est le manque de rémunération... cela ne doit pas être occulté car en dépit des promesses politiques, nos producteurs ne se dégagent pas de salaire, et ce malgré la loi Egalim de 2018….
Ainsi, des mesures de bon sens s’imposent !
il est temps de penser régulation européenne, en respectant la loi de l’offre et de la demande, de rémunérer correctement nos agriculteurs, de réfléchir à une indépendance nationale.
C’est la clef de voûte pour le redressement de chaque production agricole.
Relocaliser les productions, interdire toute importation ne respectant pas nos normes. Tout cela doit être inscrit dans une PAC réformée de fond en comble, retrouvant ses premières prérogatives : protection, régulation, rémunération. Mais cette PAC ne peut se faire dans cette Europe actuelle.
Pousser la science à trouver des alternatives viables économiquement.
Le courage et la volonté manquent cruellement et la France paysanne est en train de sombrer, emportant avec elle le pays tout entier qui ne s’en rend pas compte.
90 réactions à cet article
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Parlez de France paysanne lorsqu’on évoque la production industrielle du sucre...
Quel foutage de gueule !
Pour le reste, les politiques se sont encore mis en levrette devant la FNSEA, ça ne mérite même plus d’être signalé tellement c’est courant...
Les apiculteurs apprécieront sûrement vos données sur la mortalité des abeilles...
Faites par des scientifiques mercenaires de l’agro je suppose ?
Ils sont en compétition avec ceux de big pharma, savoir lesquels vont réussir à nous faire crever le plus efficacement.
Quand va-t-on inscrire le sucre dans les substances toxiques qui doit faire plus de ravage que le COVID ?
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@Clocel
c’est mieux de crever de faim et de délirer comme toi vu que le sucre n’est pas toxique.
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@foufouille
Pauvre tanche, tu crois que l’humanité a attendu l’industrie sucrière pour commencer à bouffer !?
A part nourrir son cancer et pourrir les dents, je ne vois aucun intérêt au sucre raffiné, mais tu peux t’en faire péter la sous-ventrière si ça te chante.
Le problème, c’est qu’on habitue les mômes à consommer cette drogue dure.
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@Clocel
» (initialement « La Journée du Goût ») a même été créée en 1990 par les industriels du secteur du sucre, avec l’objectif affiché d’« éduquer les consommateurs, et surtout les enfants, aux goûts ». Des guides et des dépliants sont distribués dans les écoles afin d’encourager la consommation de sucre : lien gouvernemental.
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@Clocel
Bonjour.Je ne voulais pas employer le terme de « France agricole », faisant référence à la revue du même nom, affilié à la Fnsea.
Pour ce qui est de la FNSEA, les politiques ne sont pas couchés devant elle puisque la FNSEA a été incapable de trouver une alternative en 3 ans avec son contrat de solutions lancé en 2017.
Beaucoup d’apiculteurs redoutent la perte des surfaces de colza, culture elle aussi menacée à court terme. Car, en effet, les abeilles butinent le colza. Plus de colza, plus de miel.
Mais vous préférez sans doute que la France devienne dépendante d’autres pays qui possèdent une agriculture que nous ne voulons pas chez nous.
Quant à votre discours sur le sucre, il rejoint les anti viande et anti laitiers, bref les véganes accompagnés de leurs amis escrologistes, car les écologistes sont tous sauf écolos.
Cordialement.
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@Clocel
avec ou sans famine ?
le sucre fait partie des glucides, sénile. raffiné ou pas, ça change rien et il st moins que le miel, bobo.
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@foufouille
le sucre blanc est un poison pour le corps ;
mangez des fruits su vous voulez du sucre ; mais ne touchez pas au sucre blanc .
vous ne vous nourrirez jamais avec du sucre . -
@Sozenz
faut vraiment te faire soigner.
du glucose reste du glucose et pareil pour le fructose donc une patate cuite est du poison ?
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@Clocel
Que les NNI soient mauvais pour les abeilles, peut-être, peut-être pas, un peu, beaucoup... c’est juste un problème de responsablitité... mais ce qui est sur c’est que les NNI en enrobage de graines polluent les sols, tuent les vers de terre et ne fait pas de difference entre les bons et les mauvais insectes.
Quand on pense qu’on elimine leRoundUp qui ne fait que desherber sans tuer la faune souterraine, on croit rever !...
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@Valentin Lagorio
Manifestement, vous êtes à la solde du lobby agricole, pour justifier ainsi la mort programmé du vivant. Pas le choix ?...C’est étonnant quand on met la balance du coté du « Quoi qu’il nous en coûte », pour sauver l’économie.
Le sucre est à l’origine de la malbouffe, et d’une alimentation mortifère qui nous envoie dans le mur. La transition vers d’autres forme de cultures serait pertinent plutôt que de sacrifier au lobby des betteraviers.
Enfin ça dépend ce qu’on veut dans la vie. Etre obèse, diabétique, ou non. Courber la tête, ou la relever. La courber vous impose de mentir, comme vous le faites ici, en espérant que « plus c’est gros, plus ça passe ». C’est dommage que les abeilles ne puissent voter. Bientôt un souvenir. La pollinisation sera assuré sans doute par des robots.
Les chasseurs sont doute plus écolos que les écolos, selon votre bon truisme. Rien à voir avec les régiments de truies engraissées dans les abattoirs industriels, et qui sont en bretagne à l’origine des algues vertes.
Plus de colza, plus de miel. Ben voyons ! On se demande comment vivaient avant les abeilles. Le colza chargé de pesticides, sert à cet engrais soi disant vert, qu’on impose à la pompe et qui fait de votre bagnole un rejeteur de particules mortifères. Je pense qu’elles sont plus à l’aise dans mon jardin, ou elles butinent en toute impunité, entre friches et fleurs sauvages, ou non. -
@velosolex
comme la vie doit être difficile pour vous,de vous confronter sans cesse à cet environnement hostile, dangereux, et maintenant la 5G
il y a des établissements spécialisés pour des cas comme le vôtre, et en plus ce sont les rescapés de ce monde apocalyptique qui vous paient le séjour
n"hésitez pas, on ne regardera pas à vous soignez, à n’importe quel prix -
@velosolex
dans certains pays sans sucre, on mange beaucoup de riz et le diabète comme les obèses.
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@foufouille
Il n’y avait pratiquement pas de diabétiques en inde avant les années 80...
Comme en chine, les indiens ont vu l’apparition de mac do, qui sont autant d’éléments de la malbouffe, imposant graisses et sucres, dans ce pays autrefois végétarien.. Bonjours les carries et l’obésité.
L’inde est devenu le premier producteur de viande bovine au monde...
Le sucre, c’est la première des drogues dures. Plus en en mange, plus on en veut. Le sucre casse le gout des aliments.
Bien sûr, certains font semblant de confondre ici le glucose qui se trouve à l’état naturel dans les fruits, et qui est tout à fait assimilable, avec le saccharose issu de la betterave, qui est un poison lent.
On ne niera pas son utilité pour les confitures de grand mère, surtout si on n’en fait pas excés. Le sucre cuit étant beaucoup moins toxique.
Le problème est qu’il utilisé massivement en même temps que le sel dans les plats industriels, à charge de redresser le gout, et de rendre addictif. -
@velosolex
retourne donc à l’école.
dans les fruits, il y a du fructose et du glucose.
les radiations naturelles sont mauvaise pour la santé.
il existait bien le diabète en 80 en Inde, etc mais de test pour le détecter.
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@foufouille
Pas besoin de test de Qi avec vous pour détecter votre niveauil y en a certains à qui je conseillerais de continuer à bouffer du sucre sans mesure
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@velosolex
mon niveau, c’est 7 ans d’études médicales pas khmer vert assassin.
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@foufouille
Sept...ca me rappelle la fable du petit tailleur qu’avait caviardé son CV- Un jeune et petit tailleur tue sept mouches d’un coup.
- Fier de son exploit et plein d’orgueil, il brode sur sa ceinture l’inscription « sept d’un coup »
Faudra juste broder « kmer vert assassin »sur votre belle ceinture pour être pris en charge par la psy
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Là comme ailleurs, on tourne en rond : la concurrence justifie tout !
On ne peut rien changer si les autres ne changent pas, sinon ils nous domineront !
C’est simple, ça s’appelait à un certain moment « realpolitik » : la fin justifie les moyens
jusqu’à ce qu’on oublie quelle était la « fin », mais qu’on garde les « moyens » qui donnent toute cette « puissance » !
Une légende disait que celui qui réussirait à dénouer le nœud de Gordios (fixé sur le char par le joug et reliant le timon) deviendrait roi de l’Empire d’Asie. Ce nœud était végétal en écorce de cornouiller, « sans commencement, ni fin apparente ».
Quand Alexandre le Grand a découvert cette légende, il a demandé qu’on lui montre le char et, après avoir cherché la solution, a tranché le nœud avec son épée.
Cet épisode, qui symbolise le refus de s’enfermer dans des cercles vicieux de raisonnements entrainant la sclérose, représente le point de départ de la conquête de l’Asie mineure et de l’extension macédonienne en Asie mineure.
Seule une décision de rupture radicale permet de sortir des contradictions entretenues par des notables qui croient pouvoir maintenir leur position de cette façon.
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« Le retour des néonicotinoïdes dissimule un autre problème fondamental »
On est aussi en droit de penser que l’agriculture productiviste à outrance (ou agro-industrielle) qui se soucie comme d’une guigne du vivant court droit dans le mur depuis depuis des années en mettant tous ses espoirs dans les « solutions miracles » des multinationales chimiques…
En passant, l’usage des néonicotinoïdes détruit non seulement les abeilles mais aussi l’ensemble des insectes sur place, qu’ils soient considérés comme utiles ou nuisibles !
Sur ce sujet, on nage en pleine désinformation : on parle de souveraineté alimentaire alors que 50 % de la production betteravière est exportée et que sur les 50 % restants une partie est employée à produire des agro-carburants. Si des exploitations verront une importante perte de production, de l’ordre de 40 %, on parle en moyenne d’une perte nationale de 15 % beaucoup plus gérable au plan d’une indemnisation éventuelle qui permettrait de ne pas remettre en cause l’ abandon des produits de synthèse les plus nocifs.
La littérature scientifique est abondante sur le sujet et proscrit l’usage des néonicotinoïdes en raison de ses multiples conséquentes néfastes pour l’humanité (outre la destruction indifférenciée des insectes et des sols) : comment peut-on encore parler de « néonicotinoïdes plus propres » !
Alors repenser la PAC ne serait pas suffisant sans remettre en question le mode productif (monoculture dévastatrice), amplifier la conversion vers l’agroécologie et abandonner la ridicule focalisation sur l’export dérégulé (« l’agriculture française doit nourrir le monde » quel slogan absurde) que la multiplication des traités de libre-échange vient de surcroît amplifier.
La France paysanne a disparu (d’ailleurs le terme « paysan » n’est plus employé remplacé par le roboratif « chef » d’exploitation ou « chef » d’entreprise agricole même lorsque l’on est seul) depuis que les industriels investissent ce secteur (ferme des mille vaches). Son retour serait effectivement une excellente chose !
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@Décroissant
Sur ce sujet, on nage en pleine désinformationon ne peut mieux dire
et la technique est bien rodée, par la clique du cornichon bio
mentir, mentir, mentir, et cela devient une véritépar contre dans le monde réel
la production de miel dans le monde est en hausse
la longévité en est même à poser des problèmes existenciels et budgétaires
les sols sont morts, mais les récoltes rentrent comme jamais
le réchauffement (chaos, changement,etc) est en panne
mieux, une régression qu’aucune COP n’a jamais réussie , de nos émissions , n’a strictement aucun effet sur la progression du taux de CO2les vendeurs de snake oil n’ont jamais été aussi nombreux,... et florissants
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@Décroissant
Je connaissais un agriculteur (il est mort maintenant) qui me disait :
« Moi, je cultivais la terre. Mon fils, lil l’exploite ! »
On était passé de « fermier » à "exploitant agricole, comme le mentionne clairement le sigle du syndicat professionnel dominant en la matière. -
@Décroissant
ton agroconnerie produit un demi smic sur 5ha.
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@foufouille
Heureusement, la connerie n’est pas soumise à des impératifs de rendement, ni même de productivité, seulement un retour sur investissement pour récompenser les parents des virtuoses qui se délectent des prouesses de la progéniture à laquelle ils ont souvent servi de modèles !
Par contre, il serait urgent d’imposer des quotas pour éviter la surproduction des surdoués qui ont tendance à monopoliser le marché en pratiquant le dumping, une concurrence déloyale qui tire la qualité vers le bas. -
@Séraphin Lampion
bon courage pour te nourrir avec un truc non rentable sauf pour les bobos.
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@Décroissant
Les néonicotinoides sont utilisés en enrobage de semences, il n’y a pas de pulvérisation.Pour acquérir la souveraineté alimentaire, il faut mettre fin au système du tout à l’export tant vanté par la FNSEA. Relocalisons les productions, occupons de notre propre marché, puis exportons nos éventuels excédents (vins par exemple).
Monoculture en France, ah bon ?
En effet, l’Agriculture Française doit nourrir la France avant toute chose. Par contre, l’agroécologie est une des solutions d’avenir, mais ce n’est pas la seule. Si nous sortons de ce système globalo-libéraliste, ce sera bénéfique pour la France en retrouvant ses propres pouvoirs et pouvant renouer avec une Agriculture encore plus proche de ses terroirs (je n’aime pas trop le mot territoires).
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@foufouille
Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose…
L’agressivité n’apportant rien au débat, vous pourriez utilement vous informer :https://www.lefigaro.fr/sciences/2016/04/14/01008-20160414ARTFIG00013—la-ferme-du-bec-hellouin-permaculture-rime-avec-rendement.php
C’est même le Figaro qui le dit !
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@Décroissant
pauvre vieux, il suffit de décortiquer le rapport.
les stagiaires payent pour travailler et la tomate à 10€ le kg est pour les bobos.
en vrai, sans tricher, le mac avait un demi smic pour 5ha, il a du rembourser les subventions ...........
dans le journal aussi.
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@foufouille
Décidément, à part l’invective… Généraliser à partir d’un cas, comment dire...
https://www.alimenterre.org/l-agroecologie-peut-nourrir-le-monde
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@Décroissant
En vrai pas en trichant c’est bien un demi smic pour 5 ha.
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Je vous concède que le terme monoculture peut paraître excessif, mais quand on parcourt les immenses plaines de la Beauce ou de la Picardie où l’on a supprimé haies, fossés et coupe-vents, on s’aperçoit bien vite que la traditionnelle rotation des cultures a cédé la place à des cultures répétitives qui ne permettent pas la régénération des sols.
Quand à l’enrobage des semences, il semble ne pas éliminer tous les risques pour les abeilles et les insectes :
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@Décroissant
il a 7 ha et pas le smic mais ton truc est super rentable ..........
70 000m2 ..........
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@Valentin Lagorio
je n’aime pas trop le mot territoires).
etonnant pour des personnes qui cloturent leurs espaces avec barrières, barbelées mettent des panneaux proprietés privées etc ...
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@foufouille
Le décret du 19 février 2020 (cf article) a modifié ces règles.
Quoi qu’il en soit, je ne me suis pas jusqu’ici exprimé sur la rentabilité mais sur la faisabilité de ce type d’agriculture qui ne bénéficie pas encore du soutien accordé à l’agriculture traditionnelle (ainsi l’arboriculture reçoit ainsi 4 fois moins de la PAC que les grandes cultures) même si elle se développe très rapidement (+17 % en 2018).
Reste que la défaillance est toujours possible si le projet est mal calibré ou trop optimiste, à l’instar de la plupart des activités professionnelles humaines. S’il est courant de se sous-salarier lors du lancement d’une entreprise ou d’une exploitation (beaucoup rejettent la prime à l’installation trop contraignante) , il est également notoire que les rémunérations agricoles sont plutôt basses au démarrage dans bon nombre de secteurs. Et tant que la qualité ne sera pas correctement valorisée à la vente, le problème restera entier.
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@Décroissant
donc non rentable sauf pour bobo avec tomate à10€ le kg.
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@Décroissant
ne pas repondre aux trolls debiles comme fouille merde -
@Extra Omnes
commence par faire un jardin de 500 m2 et sans la langue.
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La demande en baisse avec les discours affirmant que le sucre, comme le lait et la viande, c’est mal.
Non, c’est bon miam miam ! Mais on en bouffe trop alors ça devient dangereux.
Vous reprocher au gens de faire attention à leur santé ?
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@Iris
faut pas confondre le « bon » et le « bien ».
Bush, lui, savait très bien distinguer les axes ! -
@Iris
Ah non pas du tout, si la production était régulée en fonction de la loi de l’offre et de la demande, avec une rémunération juste pour les producteurs, il n’y aurait pas de baisse de consommation.Bien sur que non, moi même je fais attention mais je ne me prive pas. Il faut manger de tout raisonnablement.
Quand on sait que des humains meurent de faim tous les jours sur la planète, le débat sur la toxicité du sucre est grotesque car beaucoup en aurait besoin.
Bien à vous.
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@Valentin Lagorio "Ah non pas du tout, si la production était régulée en fonction de la loi de l’offre et de la demande, avec une rémunération juste pour les producteurs, il n’y aurait pas de baisse de consommation. «
Si la demande baisse, la consommation baisse. La qualité ou la nocivité d’un produit influent sur la demande, non ?
»Quand on sait que des humains meurent de faim tous les jours sur la planète, le débat sur la toxicité du sucre est grotesque car beaucoup en aurait besoin. "
C’est osé ! Ou alors vous niez la toxicité ?
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@pemile
Aujourd’hui, tout ce qui est issu de l’Agriculture vous semble tous toxique. La seule question qui se pose finalement, c’est : qui mange et qui ne mange pas ?
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@Valentin Lagorio « Aujourd’hui, tout ce qui est issu de l’Agriculture vous semble tous toxique. »
???
Et pour le sucre blanc, il y a une sacré transformation entre la plante et le produit fini, non ?
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@pemile
le sucre est toxique ?
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@foufouille « le sucre est toxique ? »
Le saccharose pur est surtout addictif et inutile à ajouter dans l’alimentation.Et en aucun cas, un nutriment qui serait utile au pays où l’on crève de faim.
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@Valentin Lagorio je n ai guere confiance depuis les scandales sanitaires a repetition , Je me demande pourquoi les industriels foutent du sucre dans une boite de conserve d haricot par exemple !.
Vous etes comme les dealers il faut fourguer votre cam
J estime que c est neanmoins une demarche malhonnête .
Le probleme est la avec les industriels , une perversion de l offre !On avale trop de sucre , j achete pas de produits transformes et je regarde ce que j achète Mais quand un industriel , un agriculteur ( ce qualificatif est impropre , on devrait dire industriel de la mal bouffe ) pretend qu il veut me nourrir , je me mefie
Il n y a que Joletaxi qui est heureux d avaler de la merde en barre
Savez combien s eleve le cout de la mal bouffe dans ce pays ?Pres de 26 milliards d euros
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@pemile
Pas plus que miel, frites, chocolat, etc qui seraient donc inutiles.
C’est juste le moins cher. Le sucre de canne est le double du prix par exemple et à meilleur goût.
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@foufouille
Le sucre est toxique, la sel est toxique, l’eau est toxique, même l’oxygène est toxique ... à dose excessive.
Le fait est que notre nourriture occidentale (en particulier les aliments transformés industriels), contient beaucoup trop de sucre, de sel et de graisses et pas assez de fibres alimentaires.
Le sucre à un défaut « additionnel », c’est qu’il est fortement addictif. Plus on en mange, plus on en a envie.
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@eddofr
Pas plus que le reste et la cuisine étrangère n’est pas mieux.
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@Valentin Lagorio
Aujourd’hui, tout ce qui est issu de l’Agriculture vous semble tous toxique
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@mmbbb
pauvre tache... comme si tu savais ce que je bouffe
cela me fait d’ailleurs toujours marrer:la France, la référence, tous les autres bouffent de la merde
l’autre jour, un english de passage potentiellement intéressé par ma masure
comme je suis d’un naturel urbain, je lui propose des fraises(d’un petit maraîcher local.
Poliment il refuse, les fraises en France sont ... dégueulasses, rien à voir avec les fraises de je ne sais plus quel bled en UK
Un peu de crème fraîche dans votre café... non,non, elle est infecte, rien à voir avec...
D’ailleurs la meilleure fraise est à Wépion, c’est bien connu
Et concernant la bouffe, à part certains coins en Bretagne, on mange bien mieux en Italie, et de meilleure qualitéEt qui vous oblige à acheter de la bouffe transformée ?
Et n’oublions pas que nos importations font vivre des petits producteurs ailleurs, qui achèteront les merveilles technologiques françaises... oups chinoises
Ce soir, un viande locale(on ne trouve pas d’angus beef dans mon bled) des haricots du Kenia, et en dessert du raisin d’ItalieChangez rien pour moi, ce monde me va très bien..juste se débarrasser d’une secte nuisible qui faute de traitement adéquat, pullule.mais à force de délires ruineux, Mme Michu, dont le compte va vers les profondeurs, va s’apercevoir qu’elle a tét grugée
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@foufouille
le sucre est toxique ?Pour info, l’alcool aussi.
Vous avez l’air de découvrir la lune mon pauvre ami.
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@Valentin Lagorio
On est pas obligé de manger de la saloperie, c’est tout.
Mais c’est valable pour tout type de consommation : Tourisme, consumérisme, information.Pour cette dernière, la manipulation toutefois n’est pas mortelle, et peut développer esprit critique, et humour.
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@joletaxi
A vrai dire, rien qu’à voir votre pot d’échappement et les rejets mortifères, on sait tout de suite ce que vous bouffez, sans risque de se tromper. -
@velosolex
tu as l’air bien barjot.
et le miel est toxique ?
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@velosolex
Mais je n’ai jamais dit que nous étions obligés de manger des saloperies. Si tout le monde avait les moyens de pouvoir acheter de bons produits, la question ne se poserait même pas. Simplement, comme tout aliment, il faut faire attention à sa consommation.... -
@joletaxi
Personnellement j’ai testé la bouffe dans pas mal de pays.
La meilleure (je veux dire les produits les plus sains, les plus goûteux, les plus naturels) je les ai trouvés en Emilie-Romagne et en Bulgarie.
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Les insecticides sont forcément agressifs pour tous les insectes, mais il n’est pas interdit d’être intelligent ! Les betteraves ne fleurissent pas, donc les abeilles n’y vont pas, donc l’interdiction dans ce cas est sans fondement. J’ai un ami agriculteurs qui fait habituellement des betteraves, il y a des ruches à proximité, aucun problème. En plus il a constaté que traiter seulement une graine sur deux était suffisant. Cette année il n’a pas fait de betterave, trop risqué disait-il, il a eu raison. Il a fait des tournesols qu’il n’a pas traité, la météo a été favorable, pas de parasites, bon choix.
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On parle de recrudescence de maladies coronariennes (infarctus, AVC) et de l’influence du « mauvais » cholestérol à ce propos.
Faut-il rappeler que les trois-quart du cholestérol est endogène (seul un quart provient directement de l’alimentation), fabriqué par son propre corps à partir du sucre ingéré (je simplifie, mais le schéma global est correct).
L’excès de sucre non seulement nous empoisonne, mais sa culture empoisonne les abeilles (indispensable à la fécondation végétale).
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Les cultivateurs de betteraves pourraient se reconvertir, par exemple, les terres s’y prêtent à merveille, dans la culture de lin.
Lin qui pourrait être traité et tissé en France, avec lequel on pourrait faire revivre une industrie textile française.
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Ah, cela nuirait aux importants intérêts financiers des barons du sucre ?
Alors, arrêtons de rêver.
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@amiaplacidus
pas vraiment car pour que tu produise trop de gras à partir des glucides, et non du sucre, c’est que tu ne peut plus les stocker au point qu’ils se retrouvent dans le sang des artères.
faut être obèse ......... ou diabètique.
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@foufouille
Et « l’épidémie » d’obésité due à la consommation excessive de sucre, on en parle ?
40 % d’obèses aux USA, merci coca et autres pespsi bourrés de sucre.
En France, c’est 17 %, mais on fait ce qu’il faut pour rattraper les USA.
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@amiaplacidus
glucide et pas sucre donc sauce, frites et pain surtout.
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@amiaplacidus
Il n’y a pas que le suchre.
L’obésité résulte d’un déséquilibre entre les calories absorbées et les calories dépensées. Vous n’avez jamais vu un joueur de tennis, à Roland-Garros où ailleurs, se taper une barre chocolatée pour ne pas manquer de sucre ?
L’obésité est due autant à la surconsommation de coca qu’au fait de passer beaucoup de temps affalé devant la télé.
La télé cause autant d’obésité que le coca..
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@Attila
Si tous ceux qui bouffent des barres chocolatés faisaient des parties de tennis en envoyant des balles à 150 km / h, il n’y aurait pas beaucoup de diabétiques.
Si toutefois on observe l’alimentation des champions, et qu’on en prenait inspiration, il n’y aurait pas beaucoup de problèmes de santé. Je ne parle pas des produits dopants, mais de diététique ; pas ou très peu de viandes, sucres lents types plat de nouilles le jour d’avant la compétition. Sans compter les fruits, type bananes, riches en potassium. Les sucres rapides peuvent être utilisés, mais même les jus de fruits doivent être pris avec modération. A voir, le film « SUGERLAND » un film australien qui raconte l’aventure d’un sportif qui décide, pour les besoins de sa thèse de bouffer 40 équivalents de sucre par jour, cachés dans des aliments soi disant sains, (c’est à dire en ne prenant pas de barres chocolatés ni bonbons, ni jus de fruits par ex= pendant 60 jours. Voici la bande annonce. https://bit.ly/3jLQMFi -
@velosolex
Extrait« Le film australien »Sugarland« , mercredi prochain en salles, dénonce avec humour et effets spéciaux l’excès de sucre dans nos assiettes, plus grave encore aux antipodes qu’en France.
Ce documentaire s’est fortement inspiré de »Super Size Me« (2004), où l’Américain Morgan Spurlock se gavait de McDonald’s pendant un mois, pour finir gros et malade.
Certains abus filmés dans »Sugarland« peuvent paraître exotiques, comme ce smoothie bourré de 134 grammes de sucre que boit Gameau aux États-Unis, ou cet adolescent du Kentucky qui à force d’ingurgiter des sodas depuis ses trois ans a vu ses dents rongées.
Pour info ce film est sorti en 2014 en Australie
»
Quand même les américains et les australiens tirent la sonnette d’alarme, il y a péril en la demeure. Des lunettes aux verres déformants sont proposées maintenant il est vrai pour ceux qui ne supportent plus de voir des obèses, ou qui ne supportent pas que cela existe -
@velosolex
le sucre ne donne pas de diabète qui a toujours exister.
le sucre lent est aussi mauvais pour un diabétique.
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@foufouille
Faudrait justement penser aux actions à faire pour ne pas devenir diabétique. Y avez vous pensez ?..
La prévention.......Mais les crétins, comme le diabète, on toujours existé, c’est vrai.
Il y les crétins constitutionnels, héréditaires, et ceux dont la crétinnerie est due à leur éducation, à leurs habitudes de vie et de consommation, sans oublier ceux qui bouffent du foin et disent merci à leurs maitres.
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@velosolex
personne ne peut éviter de devenir diabétique sauf un débile profond.
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@foufouille
C’est de l’humour au cinquième degré je suppose.
Ou alors un signe de dé gérescence ! Prendre son pied pour un diabétique n’a pas le même sens que pour un bien portant, quand on sait les problèmes liés au « pied diabétique ».
Cette société n’est pas intéressé par votre bonne santé. Elle veut vous transformer en client. Du sucre, des graisses, avant les medocs.Ainsi le cercle des intérêts est bouclé. Tout le monde s’est sucré sur votre pomme
Le jour où vous tombez malade elle s’en lave les mains, et pas au gel hydroalcoolique !.
La seule façon de s’en sortir c’est pas de regarder la pub, qui vous dit de consommer des saloperies, qui font creuser votre tombe avec les dents, c’est de s’ informer. Ca n’a jamais été si facile avec le net.
Un minimum d’esprit critique permet ainsi de voir que cet article est le fruit du lobbyiste agricole, tenant de faire prendre le loup, c’est à dire le sucre, pour un mouton inoffensif. -
@velosolex
Ce que dit la science est que le glucose reste du glucose.
Naturel ou pas.
Contrairement à un khmer vert vendeur de plantes magiques qui a regardé sa femme crever du cancer et vend toujours des produits magiques.
Dans ton cas il faudrait réserver une place en asile psychiatrique au moins de jour.
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Les abeilles ne meurent pas.
Il n’existe pas de bases de données sur le nombre d’abeille dans le passé.
Par contre il existe un comptage du nombre de ruches professionelles.
Elles ont progressées de +22% en 30ans.
Les mortalités d’abeilles sont multifactorielles, mais l’important pour les ecolo, c’est d’interdire. Ils n’aiment pas les gens, ils n’aiment pas le travail manuel et les travailleurs manuels.
Agriculture, industrie, pétrole, ils détestent, c’est pas bobo.
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@Spartacus Lequidam
oui, cela fait partie dune véritable stratégie
diffuser, avec la complicité des médias« progressistes » genre l’immonde, des soi-disant études, toutes rédigées avec un biais évident, et répéter sans cesse le mantra, qui devient un fait, qui ,si vous le contestez , ou le confrontez aux réalités provoque l’hystérie de la mouvance
vous savez comment a été fixée la norme sur les nitrates, ?... édifiant
je suis de temps à autre Zemmour,sur une chaîne tv ? je suis effaré de constater l’indigence scientifique des participants, tous imprégnés de la bien pensance ,et qui radotent sur des sujets dont ils n’ont aucune idée, et qu’ils n’ont pas pris la peine d’un peu creuser.
Et comme ce sont les mêmes qui gravitent ,comme des mouches ,autour des politiciens, fournisseurs de gamelles savoureuses,pas étonnant de se retrouver avec une académie du vélo -
Combat de désespérés à tout prix ?
Imaginez la taille d’un pays comme le Brésil.....
Et ce qu’ils peuvent défricher comme forêts pour les convertir à la production de, viande, soja, betteraves à sucre......
Juste un coup d’oeil à la mappemonde, suffit à faire comprendre que la bataille est déjà perdue d’avance.
N’y aurait il pas mieux à faire sur les terres de France, que de copier un expansionnisme agricole qui ne mèneras à rien, ni à la qualité, ni à la survie des exploitants ?
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@ETTORE
sur
d’ailleurs ils feraient mieux de planter des éoliennes et des panneaux, que des betteraves, revenu garanti, pour 20 ans, aucun risque, même les pétroliers s’y mettent
et il grand temps, on a un retard catastrophique sur les teutonsmais j’ai bon espoir, avec un gouvernement qui se préoccupe de la chasse à cour en créant le renard à piles, après l’académie du vélo,en pleine crise économique cela se présente sous les meilleurs auspices
Et cerise sur le gateau, plus personne ne se chauffera à l’électricité, devenue impayable... comme le gaz, le charbon, le fioul, la stère de bois, le sac de pelletstoutes énergies devenues inutiles grâce au réchauffement 2/3/4 fois plus rapide que partout ailleurs dans le monde
je me sens de plus en plus une âme d’écolo
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CE QUI EST EXTRAORDINAIRE ET LASSANT EN FRANCE :
IL N’Y A JAMAIS UNANIMITÉ.... SUR RIEN
En base 10 : 1 + 1 = ?
J’attends « les » réponses...
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vraidrapo 8 octobre 08:15CE QUI EST EXTRAORDINAIRE ET LASSANT EN FRANCE :
IL N’Y A JAMAIS UNANIMITÉ.... SUR RIEN
Et combien même qu’il y aurait cette unanimité....( déjà savoir de qui, et sur quoi, vu que dans ce cas précis, l’unanimité des betteraviers est bien réelle en ce qui les concernent....eux) et que manifestement la betterave est un excellent levier pour le déterrage des patates du gouvernement.....même les plus vertes !
Simplement, pourquoi se lancer dans une production de produits qui seras de toute façon en concurrence inégale avec un pays comme le Brésil, qui dispose de « terres » et de main d’oeuvre, qui rendent nos exploitation obsolètes si pas arrosées par les aides de l’état ?
Peut être pourrions nous développer d’autres ressources, plus profitables, plus valorisables que ce sucre de betteraves et autres champs infinis de maïs, qui ruinent nos réserves d’eau.
Il ne s’agit pas de tuer les « exploitants agricoles », mais de rendre ces exploitants capable d’exploiter des ressources autres, sans attendre, dans les lamentations et les suicides, les subsides d’un état, ou d’une Europe, qui ne répondras jamais à leur vison première de vivre de leur travail, si ce n’est ceux qui ont leur tracteur informatisé branché 24/24h sur les cours de la bourse.
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@ETTORE
Au bout du compte, il y a maintenant une hostilité de plus en plus marquée, entre citoyens et paysans, les premiers ne supportant plus les dommages faits à la santé. Le scandale des nicotinoïdes s’ajoute à l’addition des lâchetés, et des concessions faits au monde agricole, qui sont autant de reculs insensées. Qu’un illustrateur de BD fasse un livre sur le scandale des algues rouges, et il est menacé. La pieuvre mafieuse s’étend.
L’agriculture empoisonnée a pris le nom de « conventionnelle »., pour tenter de faire croire qu’elle n’est pas l’émanation des lobbys industriels, et que les paysans ne sont pas les larbins des firmes de pesticides, qui assurent vente et publicité de leur produit, voir conformité.
C’est comme si « american tabacco » était chargé de la prévention de la santé, et du contrôle critique du tabac. Ce qui a été effectivement le cas d’ailleurs dans le passé.
Le scandale des pesticides, c’est la même chose que celui de l’amiante, que celui du sang contaminé ( on vend à l’étranger les produits qu’on ne peut plus écouler car interdits en France). Mais c’est un scandale encore bien plus grand, car on le sait, on sacrifie la nature, les abeilles, tous les pollinisateurs, qui nous accompagnent vaillamment depuis des millions d’années.
Vous verrez qu’à l’heure où l’on demandera des comptes, ces gens là diront « on ne savait pas » en demandant encore des subsides. -
@ETTORE
, qui ruinent nos réserves d’eau.
et vas y que je t en remette une couche de mantras imbéciles
les réserves d’eau... comme si cela ne se reconstituait pas en permanence
et dans les endroits plus difficiles, il suffit de constituer des réserves... enfin sauf aux endroits où il y a des renoncules voyez-vous
dans mon coin, que je découvre chaque jour, j’avais été étonné du nombre de mares, d’étangs de petites retenues, que l’on voit quasi partout
après 3 étés, j’ai compris pourquoi
Et c’est « génétique »
j’avais visité une maison à vendre( appartenant à P. Bellemare) qui ,en dehors de m’avoir entretenu des heures sur l’histoire du coin, me vantait un atout majeur de sa maison, il y avait un bassin artificiel d’eau.
Comme je lui demandais à quoi cela pourrait bien me servir, il m’a un peu raconté la « chasse » à l’eau dans le coin, à quel point c’était atavique
quand on se remémore les actions citoyennes des cueilleurs de renoncules, on se demande si ces gens sont sur la même planète -
@velosolex
c’est pas l’heure de votre médoc ?
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@velosolex
Au bout du compte, il y a maintenant une hostilité de plus en plus marquée, entre citoyens et paysans,ce n est pas les paysans que les personnes n aiment pas sur le fond ; mais les methodes que l on contraint insidieusement à adopter . culture de très grandes surfaces ( qui favorisent tous les problèmes sur les parcelles de terres ; )
si tu ne fais pas de la culture intensive on te fait bien comprendre que tu va disparaitre et qu’ on va te faire crever avant par asphyxie .ce qui se passe pour les paysans est terrible . pour beaucoup ils se trouvent sur la terre des leurs ancêtres ; il y a une culture de la paysannerie ; mais qui a ete fourvoyée depuis les années 50- 60.. et s accentue actuellement
bref cette soit disant guerre entre les citoyens et les paysans , arrange bien les loups , les rapaces .... -
@Sozenz
Comme dans tout groupe de personnes, on trouve chez les paysans, la même proportion de bornés, d’éclairés, de gens prêts à se remettre en question. Beaucoup diront à tort ou a raison qu’ils n’on pas le choix. Certains, et les exemples abondent, se sont reconvertis ou ont changé leurs pratiques. Il suffit de regarder sur le net. Certains ont été poussé au changement, simplement parce qu’ils étaient malades des pesticides. Et que c’était ça, ou le cimetière !
La référence à la « terre des ancêtres » ferait rire, quand on sait que beaucoup l’ont sacrifiée, amputée des talus et des arbres, pour ne pas évoquer les échanges de parcelles, qui ont été la règle lors du remembrement des années 60.
Si bien qu’il a été difficile pour beaucoup de reconnaitre leur pays, après ce scalpage du paysage. La note est salée : On a tué la diversité, arrasé les sols, crée des déserts dans des plaines fertiles, comme la Beauce, au sous sol pollué, aux nappes phréatiques asséchées, quand elles ne sont pas empoisonnées
Historiquement les années 60 marquent comme vous le dites l’entrée dans quelque chose de mortifère, qui va se centrifuger de plus en plus dans une politique de déni et de prédation des sols. Les paysans vont accepter de se défaire de leur savoir au profit des trusts et des conseils de boites d’engrais et de semences, qui vont faire la pluie et le beau temps selon les intérêts à court terme de leur actionnaires. il y a un projet gouvernemental actuellement de séparer conseil et vente...Vu le lobbying de la FNSEA je doute que cela voit le jour.
Ainsi l’agriculture est à la pointe de la prédation. Pourtant un changement des pratiques apporterait emploi et santé sur tout le territoire. Mais cela ferait sans doute du tort à BIg pharma. Nous sommes bien dans une culture du désastre -
@velosolex
bonjour merci pour votre commentaire que je cautionne à 100% ; certains ont ou avaient encore la terre des ancetres ainsi que celui du beau travail .
mais nous n avons pas beaucoup de diff dans notre vision ce doit etre de l ordre d un cheveux
merci à vous d avoir étoffé .
l agriculture , comme l eau sont deux ressources qui sont les plus grandes à préserver .
j ai vu des personnes qui me disaient , la terre ça ne vaut rien ; alors que c est le plus grand trésor de cette terre ; avec l eau
et les rapaces le savent .
tout le monde se rue sur l or ... il faudrait qu’ ils relisent gulliver
l humain est le seul animal a porter de l’ importance à l’or entre autres avant la terre nourricière !
ils martyrisent et « tuent » la poule pour avoir l or -
@velosolex
Pourtant un changement des pratiques apporterait emploi et santé sur tout le territoire.
j’ai comme un doute
soyons honnêtes, ils n’ont pas du venir à la nage, mais je croyais que l’avion....
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@Sozenz
Merci à vous aussi. Comme j’aime bien la campagne où je vis, la Bretagne des forêts, des champs et des landes, et aussi la peinture, j’apprécie beaucoup la démarche d’un artiste authentique, comme Lucien Pouedras. Fils de paysan, Lucien s’est mis à la peinture sur le tard, quand on lui a offert une boite de peinture, et s’est lancé dans un projet qui lui tient à coeur : Représenter le monde paysan tel qu’il l’a connu dans son enfance, avant qu’on déclare la guerre à la terre. « À partir de 1960, Lucien Pouëdras est au coeur des mutations profondes conduisant
à l’économie moderne. Le remembrement l’interpelle.
Il s’interroge : Pourquoi le progrès devrait-il disqualifier le travail des générations précédentes ? Eloigner nos parents et grands parents ?
Il constate : En Suisse, la modernité s’installe sans rupture avec le passé, ni entre monde rural et monde urbain.
Il rassemble et souligne tous les repères qui de son point de vue devraient trouver un prolongement dans la modernité. »
Extrait de ce lien : https://bit.ly/30Mugob
Une peinture magnifique, mais qu’on aurai tort de baptiser de « naïve » ; c’est une représentation très exacte des saisons, des travaux des champs, et de la complicité qui unissait avant les années 60 encore l’homme à la nature qui l’entourait. Une sorte de Bruegel de la Bretagne intérieure
Lucien Pouedras a fait de nombreuses conférences , en compagnie de Xavier de Beaulieu, défenseur des paysages des landes en Bretagne, ecosystème encore méconnu de beaucoup. -
joletaxi 8 octobre 12:35@ETTORE
, qui ruinent nos réserves d’eau.
et vas y que je t en remette une couche de mantras imbéciles
Je constate surtout que vous êtes le seul à prendre un taxi pour venir accourir au « temple des mantras imbéciles » et y expirer votre AOMMMMM sans raison-nance !
Quand je parle de réserves d’eau, je prend en compte la nappe phréatique du sous sol Alsacien.
Et que vois t’on dans cette région ? ( surtout dans le Haut Rhin)
A perte de vue des champs de maïs comme monoculture expansive.
Mono culture arrosée en permanence, et alimentée par l’eau de la nappe phréatique.
Nous avons eus un printemps assez sec, un été très sec, et un automne qui n’est pas sûr de remettre à niveau la nappe.
Alors, toutes proportions gardées, votre « bassin artificiel » ne durerait pas plus longtemps qu’une chasse d’eau.
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@ETTORE
votre propos confirme ma réponse
l’adaptation aux conditions locales
et la nappe alsacienne, elle est venue comme ça ?
hein ? la pluie ? la neige ?
il y a une très bonne étude sur les « petits problèmes » d’ajustement des réf du niveau des mers
ils y font mention d’un phénomène peu connu, la circulation profonde
si ça se trouve, votre nappe alsacienne, elle percole en permanence vers la mer, ce serait idiot de se priver d’un petit prélèvement, non ?
mais tuons le mais, le colza, la betterave, cultivons des coquelicots bio -
ils y font mention d’un phénomène peu connu, la circulation profonde
si ça se trouve, votre nappe alsacienne, elle percole en permanence vers la mer,Franchement ? joletaxi ? Je vous aime bien et je m’efforce de respecter VOS idées....
Mais si vous estimez que l’Atlantique, la Manche et la mer du Nord ( et pourquoi pas la Baltique et la Méditerranée) « percolent » jusqu’à la plaine d’Alsace...Posez ce livre que le chauffeur de taxi à laissé trainer sur la banquette arrière.
Voyage au centre de la terre est une FICTION ! Charmante, mais une fiction quand même.
Arne Saknussemm ne ressortiras pas par un volcan.
Malgré les 30 milliards de m3 que représente cette richesse inestimable, elle n’en est pas moins fragilisée par les pompages et les pollutions.
Reporté à la densité d’habitations et d’industries, l’Alsace et l’autre côté Allemand est bien devant le Vercors.
Ah oui....J’ai apprécie votre raccourci entre Bellemare et les petites...mares, certainement, tout aussi....Belles quand elles racontent des histoires, à faire marrer une grenouille !
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@ETTORE
et pourquoi pas la Baltique et la Méditerranée) « percolent » jusqu’à la plaine d’Alsace..
lisez avec le doigt cela aide parfois
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Sérieusement, je me pose des questions ...
Produire mieux, mais produire assez pour tous et à un prix abordable pour tous ?
Polluer moins, mais pas y laisser sa chemise ?
Mieux traiter les animaux, pour qu’ils finissent dans une assiette quand même ?
Combattre le CO2 ou les quantités de saloperies qu’on déverse un peu partout (mercure, plastiques, hydrocarbures, nanoparticules, métaux lourds, polyphénols, ...) ?
Surexploiter le pétrole ou les terres rares (pour fabriquer les batteries) ?
On n’est pas dans la merde ou on y est jusqu’au cou ?
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@
Bonsoir.
Il y a un paradoxe qui devient de plus en plus criard dans ma région, encore bien cultivée...Maïs, houblon, blé....
Je constate que, années après années, le cheptel des laitières augmente d’une façon exponentielle.
Là ou l’agriculteur( le père) avait 20 vaches, le fils (ou simplement le repreneur) en case 150. à 200.
Alors, on est bien d’accord que ces élevages ( vaches en multiplication, 300 000 poules par ci 200 000 par là...) créent des lisiers et autres matières en quantité non négligeables.
Etant donné, que les champs à proximité, tant qu’ils sont en stade de pousse de végétation, il n’est pas possible d’épandre et de répandre, fientes et lisiers.
Le nombre de m2 agricoles ne varie pas ,( quoique bien en diminution, vu le passage de la ligne TGV, le GCO de contournement de la ville, et multiples zones de stockages en expansion, pour camions cargos, lotissements....)
Une fois les récoltes terminées,on assiste à une noria continue de citernes d’épandage se déversant sur les terrains fraichement libérés des cultures.
Donc, pas plus de m2, mais des quantités de purin et lisier en forte augmentation, vu que le cheptel grandit d’années en années.
Et avec tous ces nitrates déversés sur le sol, à proximité des villages, la SDEA affirme que le taux de nitrates dans l’eau du robinet est....dans la norme et qu’elle est....Bonne !
Je pense que la norme est réactualisée à la hausse chaque année, en fonction de la variabilité des cheptels bovins et autres....Sinon, comment comprendre cela ?
Magnifico !
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