@Jean Keim
On observera que l’homme, juge et seul parti du concours, s’est mis sur la plus haute marche du podium, en tant que soit disant « animal supérieur ».
On voit d’emblée où cela nous a mené. Passons sur le fait que cette vision ethnocentrée s’est pervertie encore en voulant faire distinction même au sein de sa propre race, de groupes supérieurs et d’autres qui le seraient moins, et même n’auraient pas le droit de vivre.
Si dieu existe, il a fait une erreur de programmation. Que notre espèce ait pris une telle place, se soit affranchi des lois de la sélection naturelle, et de celles de l’équilibre des espèces nous a fait peu à peu détruire tout l’écosystème. Toutes nos projections et nos évaluations sur les animaux sont fausses, borgnes, transitoires, intéressées.
Nous n’en savons rien. De leur ressenti, de leurs émotions, de leurs langages. Les philosophes ont à ce niveau dit les plus belles conneries, comme Descartes par exemple avec son concept de chien -machine, qui serait incapable d’éprouver de la douleur quand ont lui fout un coup de pied au cul.....Les abeilles disparaissent. 70 pour cent des groupes animaux ont disparu en un demi siècle. Un continent disparait. Nous ne savons rien de ces espèces migratoires, qui vivent dans l’instant, peut être tout simplement parce que le futur est une vue de l’esprit qui nous ait propre, une construction bancale sur laquelle nous greffons des arcs en ciel et des royaumes inaccessibles. En sommes je vous rejoint. La destinée de l’homme est tragique. Mais seulement à mon niveau, je refuse de baisser les bras, et je construit mes petites arches de Noé, pensant au jour d’après seulement un jour sur deux.