La décapitation de Samuel Paty se trouve à la rencontre de deux parcours, celui du collège et celui de l’assassin. Vous décrivez précisément le coté collège. Le coté qui doit maintenant être décrit aussi précisément est celui de l’assassin. Vous le qualifiez de fragile, d’où tenez-vous cette information. Un homme jeune capable de décapiter, pas seulement égorger, un autre homme, n’est pas fragile. Comment vous y prendriez-vous pour décapiter un mouton ? savez-vous le faire ? L’assassin habitait dans un département voisin à plus de 80 km, comment s’est-il repéré, avec sa fragilité pour atteindre le collège, où a-t-il trouvé l’argent pour acheter le couteau ? où a-t-il trouvé l’argent pour payer le ou les indicateurs ? Comment a-t-il décidé son ou ses complices pour faire cette expédition de plus de 150 km, malgré sa fragilité ? Bref cet assassinat semble plus à une forgerie de service mafieux ou barbousard qu’à un coup de sang d’un musulman fragile. Je n’ai pas noté votre article, parcequ’il me semble correct seulement à moitié. Et c’est la moitié la plus intéressante qui est totalement passée sous silence, sauf le qualificatif de « fragile » qui est démenti par le récit des faits et que vous ne justifiez aucunement. Cet assassin, si c’est vraiment le réfugié abattu qui est l’assassin, était depuis douze ans en France, il y a vraisemblablement fait toute sa scolarité, parlait certainement le français sans accent (j’ai connu un russe qui n’était jamais venu en France et parlait le Français mieux que moi et sans accent). Qui lui a signalé les vidéos du coté collège ? Un mort ne parlant pas, cet assassinat risque d’en rester là. Les réactions rapides et unanimes de toute la société qui est du coté du Bien, m’incitent à penser que le coté obscur de l’assassinat, ne sera jamais dévoilé. La liberté d’expression et les autres sottises avancées dans les débats qui s’étalent depuis cet assassinat, ne sont pour rien, à mon avis, dans la mort de Samuel Paty. Cet assassinat ressemble plus, à l’incendie du Reichstag en février 1933, qu’à l’assassinat de François-Ferdinand en juin 1914. Il me semble, monsieur Gérard Dahan, que vous faites erreur sur le coté de la manipulation, elle est du coté assassin et non du coté collège où on a affaire qu’à de simples personnes ordinaires.