Il n’y a rien de plus con que le fait religieux. Je parle toutes disciplines confondues, toutes religions comprises. Je mégote pas. Comme ça pas de risque de me faire reprocher de stigmatiser plus l’une que l’autre. C’est un ancien enfant de chœur qui vous parle, d’avant l’époque de charlie hebdo avec en titre : Bal tragique à colombey un mort. Personne pour comprendre cette couverture si l’on est decontextué.

. La seule chose que la religion m’a apporté, c’est le gout des enluminures et des discours. Le gout du théatre aussi. Mais à douze ans j’étais déniaisé. Plus question de me faire tenir un cierge. J’aimais bien tout de même la Bible, toutes ces histoires de pogroms de Sodome et Gomorrhe,, avec le vieux avec son bâton qui ouvrait la mer. Mais la grosse manipulation des foules, je l’ai apprise là dedans avant de lire Machiavel. L’histoire de France était remplie de sang coulant des autels. Tragique et gothique, mais c’était de l’histoire ancienne.

J’ai quand même vu sur la route des indes que j’ai fréquenté un peu plus tard, que des peuples entiers continuaient à se déchirer, avec des barbus qui rigolaient en douce, en tirant les ficelles. La première burka que j’ai vu en Afghanistan m’a semblé sortir du magasin des antiquités. Personne ne connaissait ces noms exotiques : Burka, niquad. Des habits d’enfants de chœur avec casque intégral qu’on gardait toute la journée. Ces gens là étaient bien à plaindre, mais voilà qu’ils en redemandaient. Plus question que les fillettes aillent à l’école....Le prophète était ramené à toutes les sauces par les ventriloques. Le catho est devenu inoffensif. Un p’tit père qu’à perdu sa morgue qui peine à se protéger des pierres qu’on lui balance, maintenant qu’il a confessé ses péchés de corps. Pour le reste, une autre religion veut maintenant tout expliquer, tout contrôler. On appelle ça un totalitarisme gros calibre. Avec ça nous voilà bien armé pour lutter contre le désastre écologique. Je balance tout ça s’en faire le tri sélectif, sans me relire, comme une conversation. Veuillez ne pas faire attention aux fautes d’accord et d’orthographe. A partir d’un certain moment, comme disait Gary, votre billet de train n’est plus valable. Arrive un moment, comme pour un syphon, face à l’inondation, que c’est l’engorgement.